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السند ومسكن امير امرائه وفى الطريق اليها على مسافة عشرة اميال منها الوادى المعروف بخسرو آباد وهو من الاودية الكبار لا تجاز الا في المركب وبه يبحث عن امتعة المجتازين اشد البحث وتفتش رحالهم وكانت عادتهم في حين وصولنا اليها ان ياخذوا الربع من كل ما يجلبه التجار وياخذوا على كل فرس سبعة دنانير مغرما ثم بعد وصولنا للهند بسنتين رفع السلطان تلك المغارم وامر ان لا يوخذ من الناس الا الزكاة والعشر لما بايع للخليفة أبي العباس العباسي ولما اخذنا في اجازة هذا الوادى وفتشت الرحال عظم على تفتيش رحـلى لانه لم يـكـن فيه طايل وكان يظهر في اعين الناس كبيرًا فكنت اكره ان

l'émir suprême de cette province. Sur le chemin qui y conduit, et à dix milles avant d'y arriver, se trouve le fleuve connu sous le nom de Khosrew Abâd. Il est au nombre des grands fleuves, et on ne le passe qu'en bateau. On y examine de la manière la plus sévère les marchandises des passagers et l'on fouille leurs bagages. C'était la coutume, lors de notre arrivée à Moultân, que l'on prît le quart de tout ce qu'apportaient les marchands. On percevait, pour chaque cheval, un droit de sept dînârs; mais deux années après notre arrivée dans l'Inde, le sultan abolit ces taxes. et ordonna que l'on n'exigeât plus des voyageurs que la dime aumônière (deux et demi pour cent) et l'impôt du dixième. Cela eut lieu à l'époque où il prêta serment au khalife Abou'l Abbas, l'Abbâcide.

Lorsque nous commençâmes à traverser la rivière et que les bagages furent examinés, la visite de mon bagage me parut une chose pénible à supporter, car il ne renfermait rien de précieux, et cependant il paraissait considérable aux yeux du public. Il me répugnait qu'on en prît connais

يُطلع عليه ومن لطف الله تعالى ان وصل احد كبار الاجناد من جهة قطب الملك صاحب ملتان فامر ان لا يُعرض لى ببحث ولا تفتيش فكان كذلك محمدت الله على ما هياه لى من لطائفه وبتنا تلك الليلة على شاطئ الوادى وقدم علينا في صبيحتها ملك البريد واسمه دهقان وهو سمرقندى الاصل وهو الذي يكتب للسلطان باخبار تلك المدينة وعمالتها وما يحدث بها ومن يصل اليها فتعرفت به ودخلت في صحبته الى امیر ملتان ، ذکر امیر ملتان وترتيب حاله وامير ملتان هو قطب الملك من كبار الامراء وفضلائهم لما دخلت عليه قام الى وصافحنى واجلسني الى جانبه واهديت له مملوكــا وفـرسـا وشـيـا من

sance. Ce fut par la grâce de Dieu que survint un des principaux officiers, de la part de Kothb Almulc, prince de Moultân. Il donna l'ordre de ne pas me soumettre à un examen ni à des recherches. Il en fut ainsi, et je remerciai Dieu des grâces qu'il avait daigné m'accorder. Nous passâmes la nuit sur le bord du fleuve, et le matin le roi du bérîd ou de la poste vint nous trouver. On l'appelait Dihkân, et il était originaire de Samarkand. C'était lui qui écrivait au sultan les nouvelles de la ville et de son district, lui annonçant ce qui y survenait et quels individus y arrivaient. Je fus questionné par lui et j'entrai en sa société chez l'émir de Moultan.

DE L'ÉMIR DE MOULTAN ET Détails sur ce qui le concerne.

Le prince de Moultân était Kothb Almulc, un des principaux chefs et des plus distingués. Lorsque j'entrai chez lui, il se leva, me prit la main et me fit asseoir à son côté. Je lui offris un esclave, un cheval, ainsi qu'une certaine quantité

الزبيب واللوز وهو من أعظم ما يُهدى اليهم لانه ليس ببلادهم وانما يجلب من خراسان وكان جلوس هذا الامير على دكانة كبيرة عليها البسط وعلى مقربة منه القاضي ويسمى سالار والخطيب ولا اذكر اسمه وعن يمينه ويساره امراء الاجناد واهل السلاح وقوف على راسه والعساكر تعرض بين يديه وهنالك قسى كثيرة فاذا اتى من يريد أن يُثبت في العسكر راميا أعطى قوسا من تلك القسى ينزع فيها وهى متفاوتة في الشدة فعلى قدر نزعه يكون مرتبه ومن اراد ان يثبت فارسا فهنالك طبلة منصوبة فيُجرى فرسه ويرميها برمحه وهنالك ايضا خاتم معلق صغیر فیجری فرسه حتى يحاذيه فان رفعه برمحه حائط من

de raisins secs et d'amandes. C'est un des plus grands cadeaux qu'on puisse faire aux gens de ce pays, car il ne s'en trouve pas chez eux; seulement on en importe du Khorâçân. L'émir était assis sur une grande estrade, recouverte de tapis; près de lui se trouvait le kâdhi appelé Sâlâr, et le prédicateur, dont je ne me rappelle pas le nom. Il avait; à sa droite et à sa gauche, les chefs des troupes, et les guerriers se tenaient debout derrière lui; les troupes passaient en revue devant lui; il y avait là un grand nombre d'arcs. Lorsqu'arrive quelqu'un qui désire être enrôlé dans l'armée en qualité d'archer, on lui donne un de ces arcs, afin qu'il le tende. Ces arcs sont plus ou moins roides, et la solde de l'archer est proportionnée à la force qu'il montre à les tendre. Pour celui qui désire être inscrit comme cavalier, il ya là une cible; il fait courir son cheval et frappe la cible de sa lance. Il y a également un anneau suspendu à un mur peu élevé; le cavalier pousse sa monture jusqu'à ce qu'il arrive vis-à-vis de l'anneau, et, s'il l'enlève avec sa lance, il est con

فهو الجيد عندهم ومن اراد ان يثبت راميا فارسا فهنالك كرة موضوعة فى الارض فيجرى فرسه ويرميها وعلى قدر ما يظهر من الانسان في ذلك من الاصابة يكون مرتبه ولما دخلنا على هذا الامير وسلّمنا عليه كما ذكرناه امر بانزالنا في دار خارج المدينة في لاصحاب الشيخ العابد ركن الدين الذي تقدم ذكره وعادتهم أن لا يضيفوا أحدًا حتى ياتي امر السلطان بتضييفه ،

ذكر من اجتمعت به في هذه المدينة من الغرباء الوافدين على حضرة ملك الهند فمنهم خداوند زاده قوام الدين قاضی ترمذ قدم باهله وولده ثم ورد عليه بها اخوته عماد الدين وضياء الدين وبرهان الدين ومنهم مبارك شاه احد

sidéré comme un excellent homme de cheval. Pour celui qui veut être enregistré à la fois comme archer et cavalier, on place sur la terre une boule. Cet individu fait courir son cheval et vise la boule; sa solde est proportionnée à l'habileté qu'il montre à toucher le but.

Lorsque nous fûmes entrés chez l'émir et que nous l'eûmes salué, ainsi que nous l'avons dit, il ordonna de nous loger dans une maison située hors de la ville, et appartenant aux disciples du pieux cheïkh Rocn eddîn dont il a été question ci-dessus. C'est la coutume de ces gens-là de n'héberger personne, jusqu'à ce qu'ils en reçoivent l'ordre du sultan.

DES ÉTRANGERS ARRIVANT POUR SE RENDRE À LA COUR DU RO! DE L'INDE ET QUE JE RENCONTRAI DANS CETTE VILLE.

Je citerai : 1° Khodhâwend Zâdeh Kiwâm eddîn, kâdhi de Termedh, qui arriva avec sa femme et ses enfants; il fut ensuite rejoint à Moultân par ses frères, 'Imâd eddîn, Dhiâ eddîn et Borhån eddîn; 2° Mobârec châh, un des princi

كبار سمرقند ومنهم أرن بغا أحد كبار بخارى ومنهم ملك زاده ابن اخت خداوند زاده ومنهم بدر الدين الفصال وكل واحد من هولاء معه أصحابه وخدامه واتباعه ولما مضى الى وصولنا الى ملتان شهران وصل احد حجاب الـسـلـطـان وهو شمس الدين البوشنجى والملك محمد الهروى الكنوال بعثهها السلطان لاستقبال خداوند زاده وقدم معهم ثلاثة من الفتيان بعثتهم التخدومة جهان وهى أم السلطان لاستقبال زوجة خداوند زاده المذكور واتوا بالخلع لهما ولاولادها ولتجهيز من قدم من الوفود واتوا جميعا الى وسألونى لما ذا قدمت فاخبرتهم انى قدمت للاقامة في خدمة خوند عالم وهو

paux personnages de Samarkand; 3° Aroun Boghà, un des principaux habitants de Bokhâra; 4° Mélic Zâdeh, fils de la sœur de Khodhâwend Zâdeh; 5° Bedr eddîn alfassâl. Chacun de ces individus avait avec lui ses compagnons, ses serviteurs et ses adhérents.

Lorsqu'il se fut écoulé deux mois depuis notre arrivée à Moultân, un des chambellans du sultan, Chems eddîn alboûchendjy, arriva, ainsi que Almélic Mohammed alherawy, le cotouâl (chef de la police). Le sultan les envoyait à la rencontre de Khodhawend Zâdeh. Ils étaient accompagnés de trois eunuques députés par Almakhdoûmah Djihân, mère du sultan, à la rencontre de la femme du susdit Khodhâwend Zâdeh. Ces gens-là apportaient des vêtements d'honneur pour les deux époux et pour leurs enfants. Ils avaient mission de fournir des provisions de route aux hôtes nouvellement arrivés. Ils vinrent me trouver tous ensemble et me demandèrent dans quel but j'étais venu. Je les informai que c'était pour me fixer au service du Seigneur du monde, c'est-à-dire le sul

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