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جميعهم الا بلبن لما ذكرناه من ذمامته فقال لا اقبل هذا فقال له بلبن یا خوند عالم لمن اشتريت هاولاء المماليك فضحك منه وقال اشتريتهم لنفسى فقال له اشترنى انا لله عز وجل فقال نعم وقبله وجعله في جملة المماليك فأحتقر شانه وجـعـل في السقائين وكان اهل المعرفة بعلم النجوم يقولون للسلطان شمس الدين ان احد مماليكك ياخذ الملك من يد ابنك ويستولى عليه ولا يزالون يلقون له ذلك وهو لا يلتفت الى اقوالهم الصلاحه وعدله الى ان ذكروا ذلك للخاتون الكبرى أم أولاده فذكرت له ذلك واتر في نفسه وبعث عن المنجمين فقال اتعرفون المملوك الذى ياخذ ملك ابنى اذا رايتموه فقالوا له

plurent à ce prince, hormis Balaban, à cause de ce que nous avons dit de son extérieur méprisable. « Je n'accepte pas celui-ci, s'écria-t-il. L'esclave lui dit : «O maître du monde, pour qui as-tu acheté ces serviteurs? L'empereur se mit à rire et répondit : « Je les ai achetés pour moimême. » Balaban reprit : « Achète-moi pour l'amour de Dieu. Très-bien », répliqua le sultan; il l'accepta, et le mit au nombre de ses esclaves.

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Balaban fut traité avec mépris et placé parmi les porteurs d'eau. Les gens versés dans la connaissance de l'astrologie disaient au sultan Chems eddîn: « Un de tes esclaves enlèvera le royaume à ton fils et s'en emparera. Ils ne cessaient de lui répéter cela; mais il ne faisait pas attention à leurs discours, à cause de sa piété et de sa justice. Enfin on rapporta cette prédiction à la grande princesse, mère des enfants du sultan, et elle la lui répéta. Cela fit alors impression sur son esprit; il manda les astrologues et leur dit: « Reconnaîtrez-vous, lorsque vous le verrez, l'esclave qui doit enlever le royaume à mon fils? Ils répondirent: « Oui,

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عندنا علامة نعرفه بها فامر السلطان بعرض ممالیکه نعم وجلس لذلك فعُرضوا بين يديه طبقة طبقة والمنجمون ينظرون اليهم ويقولون لم نره بعد وحان وقت الزوال فقال السقاءون بعضهم لبعض أنا قد جعنا فلنجمع شيئًا من الدراهم ونبعث احدنا إلى السوق ليشترى لنا ما ناكله فجمعوا الدراهم وبعثوا بها بلبن اذ لم يكن فيهم احقر منه فلم يجد بالسوق ما أرادوه فتوجه الى سوق أخرى وأبطأ وجاءت نوبة السقائين في العرض وهو لم يات بعد فاخذوا زقه وماعونه وجعلوه ) على كاهل صبى وعرضوه على انه بلبن فلهما نودى باسمه جاز الصبي بين ايديهم وانقضى العرض ولم ير المنجمون الصورة التي تطلبوها (2) وجاء

(1)

nous avons un indice qui nous le fera connaître. » Le sultan ordonna de faire paraître ses esclaves, et s'assit pour les passer en revue. Ils parurent devant lui, classe par classe; les astrologues les regardaient et disaient : « Nous ne le voyons pas encore. » Cependant une heure de l'aprèsmidi arriva, et les porteurs d'eau se dirent les uns aux autres : Nous avons faim; rassemblons quelques pièces de monnaie, et envoyons un de nous au marché afin qu'il nous achète de quoi manger. » Ils réunirent donc des drachmes, et firent partir avec elles Balaban; car il n'y avait parmi eux personne qui fût plus méprisé que lui. Il ne trouva pas dans. le marché ce que voulaient ses camarades; en conséquence, il se dirigea vers un autre marché; mais il tarda, et lorsque ce fut le tour des porteurs d'eau d'être passés en revue, n'était pas encore revenu. Ses camarades prirent son outre et son pot à l'eau, les placèrent sur l'épaule d'un jeune garçon, et présentèrent celui-ci comme si c'était Balaban. Lorsqu'on appela le nom de Balaban, le jeune garçon passa devant les astrologues, et la revue fut terminée sans qu'ils vissent

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بلين بعد تمام العرض لما أراد الله من أنفاذ قضايه ثم انه ظهرت نجابته تجعل أمير السقائين ثم صار من جملة الاجناد

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ثم من الامراء ثم تزوّج السلطان ناصر الدين بنته قـبـل ان يلى الملك فلما ولى الملك جعله نايبًا عنه مدة عشرين سنة قتله بلبن واستولى على ملكه عشرين سنة أخرى كما تقدم ثم قـ ذكر ذلك وكان للسلطان بلبن ولدان احدها الخان الشهيد ولى عهده وكان واليا لابيه ببلاد السند ساكنا بمدينة ملتان وقتل في حرب له مع التتر وترك ولدین کی قباد وکی خــســـرو وولد السلطان بلبن الثاني قسمى ناصر الدين وكان واليا لابيه ببلاد الككنوتى وبنجالة فلما استشهد الخان الشهيد جعل

la figure qu'ils cherchaient. Balaban arriva après l'achèvement de la revue, car Dieu voulait que son destin s'accomplit.

Par la suite, les nobles qualités de l'esclave se révélèrent, et il fut fait chef des porteurs d'eau ; puis il entra dans l'ar mée, et devint ensuite émir. Le sultan Nâcir eddîn, avant de parvenir au trône, épousa sa fille, et lorsqu'il fut devenu maître du royaume, il le fit son lieutenant. Balaban remplit les fonctions de cette charge pendant vingt années; après quoi, il tua son souverain et demeura maître de l'empire durant vingt autres années, ainsi qu'il a été dit plus haut. Il eut deux fils, dont l'un était le khân martyr, son successeur désigné et son vice-roi dans le Sind, où il résidait dans la ville de Moultân. Il fut tué dans une guerre qu'il eut à soutenir contre les Tatars, et laissa deux fils, Keï Kobâd et Kei Khosrew. Le second fils du sultan Balaban était appelé Nâcir eddîn et était vice-roi pour son père dans les provinces de Lacnaouty (Gour, l'ancienne capitale du Bengale) et de Bengale.

Lorsque le khan martyr eut succombé pour la foi, le sultan

السلطان بلبن العهد الى ولده کی خسرو وعدل به عن ابن نفسه ناصر الدين وكان لناصر الدين ايضا ولد ساكن بحضرة يسمى معز الدين وهو الذي تولى الملك بعد جده

دهلى مع جده في خبر عجيب نذكره وابوه اذ داك حتى لما ذكرناه ، السلطان ذكر السلطان معز الدين بن ناصر الدين بن غیاث الدین بلبن ولما توفى السلطان غياث الدين ليلاً وابنه ناصر الدین غایب ببلاد الككنوتى وجعل العهد لابن ابنه الشهيد کی خسرو حسبما قصصناه كان ملك الامراء نايب السلطان غياث الدين عدوا لكى خسرو فادار عـلـيـه حـيلة انه كتب بيعةً دلّس فيها على خطوط الامراء وهی تمت له الكبار بانهم بايعوا معز الدين حفيد السلطان بلبن ودخل

Balaban déclara héritier du trône le fils du défunt, Kei Khosrew, et le préfera à son propre fils Nâcir eddîn. Celui-ci avait lui-même un fils qui habitait à Dihly, près de son aïeul, et qui était appelé Mo'izz eddîn. C'est ce dernier qui, après la mort de son aïeul, et, du vivant même de son père, devint maître du trône, avec des circonstances extraordinaires, que nous raconterons.

histoire du sultan mo’Izz Eddîn, fils de nacir eddîn, filS DU SULTAN GHIYATH EDDİN BALABAN.

Le sultan Ghiyâth eddîn mourut durant la nuit, tandis que son fils Nâcir eddîn se trouvait dans la province de Lacnaouty, et après avoir déclaré pour son successeur son petit-fils Kei Khosrew, ainsi que nous l'avons raconté. Or le chef des émîrs, lieutenant du sultan Ghiyâth eddîn, était l'ennemi du jeune prince, et il machina contre celui-ci une ruse qui lui réussit. En effet, il écrivit un acte dans lequel il contrefit l'écriture des principaux émîrs, leur faisant attester

علی کی خسرو كالمتنصح له فقال له ان الامراء قد بايعوا ابن عمك وأخاف عليك منهم فقال له كی خسرو نما الحيلة قال انج بنفسك هاربًا الى بلاد السند فقال وكيف الخروج والابواب مسدودة فقال له أن المفاتيح بيدى وانا افتح لك فشكره على ذلك وقبل يده فقال له اركب الآن فركب في خاصته ومماليكه وفتح له الباب واخرجه وسدّ في أثره واستاذن على معز الدين فبايعه فقال كيف لي بذلك وولاية العهد لابن عمى فاعلمه بما ادار عليه من الحيلة وباخراجه فشكره على ذلك ومضى به الى

qu'ils avaient prêté serment d'obéissance à Mo'izz eddîn, petit-fils du sultan Balaban; puis il se présenta devant Kei Khosrew, comme s'il avait été plein de sincérité envers lui, et lui dit : « Les émirs ont prêté serment à ton cousin, et je crains pour toi leurs mauvais desseins. » Kei Khosrew lui répondit : « Quel remède y a-t-il ? - Sauver ta vie en fuyant dans le Sind, reprit le chef des émîrs. « Mais comment sortir de la ville, répartit le jeune prince, puisque les portes sont fermées?»«Les clefs sont entre mes mains, répliqua l'émîr, et je t'ouvrirai. » Keï Khosrew le remercia de cette promesse et lui baisa la main. « A présent monte à cheval », loi dit l'émir. En conséquence, le jeune prince monta à cheval, accompagné de ses familiers et de ses esclaves; le grand émîr lui ouvrit la porte, le fit sortir, et la ferma aussitôt après qu'il eut quitté Dihly.

Alors il demanda à être admis près de Mo'izz eddîn et lui prêta serment. Mo'izz lui dit : « Comment pourrais-je être sultan, puisque le titre d'héritier présomptif appartient à mon cousin? » Le chef des émîrs lui fit connaître la ruse

qu'il avait machinée contre celui-ci, et le moyen par lequel

il l'avait fait sortir de la ville. Mo'izz eddîn le remercia de sa conduite, se rendit avec lui au palais du roi, et manda les

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