Slike strani
PDF
ePub

ثلاث داوات وهى البريد وقد ذكرنا ترتيبه وفي كل دارة جميع ما يحتاج المسافر اليه فكانه يمشى في سوق مسيرة الاربعين يوما وكذلك يتصل الطريق الى بلاد التلنك والمعبر مسيرة ستة اشهر وفي كل منزلة قصر للسلطان وزاوية للوارد والصادر فلا يفتقر الفقير الى جمل زاد في ذلك الطريق ولما خرج السلطان قطب الدين في هذه الحركة اتفق بعض الامراء على الخلاف عليه وتولية ولد اخيه خضر خان المسجون وسنّه نحو عشرة اعوام وكان مع السلطان فبلغ السلطان ذلك فاخذ ابن اخيه المذكور وامسك برجليه وضرب براسه الى الحجارة حتى نثر احد الامراء ويسمى ملك شاه الى كاليور حيث دماغه وبعث احد الامراء

dire maisons de poste, dont nous avons décrit l'organisation (ci-dessus, page 95), et, dans chacune de ces stations, on trouve tout ce dont le voyageur a besoin, de la même manière que s'il parcourait un marché pendant une distance de quarante journées. C'est ainsi que le chemin se continue durant six mois de marche, jusqu'à ce qu'il atteigne les pays de Tiling (Telingana) et de Ma'bar (le lieu du passage, nom que les Arabes donnaient à la côte de Coromandel). A chaque station se trouve un palais pour le sultan et un ermitage pour les voyageurs, et le pauvre n'a pas besoin d'emporter sur ce chemin des provisions de route.

Lorsque le sultan Kothb eddîn fut parti pour cette expédition, quelques émîrs convinrent entre eux de se révolter contre lui, et de mettre sur le trône un fils de son frère Khidhr khân, le prisonnier. Cet enfant était âgé d'environ dix années, et il se trouvait près du sultan. Celui-ci ayant appris le projet des émirs, prit son neveu, le saisit par les pieds et lui frappa la tête contre des pierres, jusqu'à ce que sa cervelle fût dispersée; puis il envoya un émir, appelé

ابو هذا الولد واعمامه وأمره بقتلهم جميعا فحدثني القاضي زين الدين مبارك قاضى هذا الحصن قال قدم علينا ملك شاه سمع بقدومه وكنت عند خضرخان بحبسه فلما

ضحوة يوم

W

خاف وتغيّر لونه ودخل عليه الامير فقال له فيما جئت قال في حاجة خوند عالم فقال له نفسى سالمة فقال نعم وخرج عنه واستحضر اللتوال وهو صاحب الحصن والمغردين وهم الزماميون وكانوا ثلاثماية رجل وبعث عنّى وعن العدول واستظهر بامر السلطان فقراوة واتوا الى شهاب الدين المخلوع فضربوا عنقه وهو متثبت غير جزع ثم ضربوا عنق أبي بكر خان وشادی خان ولما أتوا ليضربوا عنق خضر خان فزع وذهل وكانت امه معه

Mélic châh, à Gâlyoûr, où se trouvaient le père et les oncles de cet enfant, et lui ordonna de les tuer tous. Le kâdhi Zeïn eddîn Mobârec, kâdhi de ce château fort, m'a fait le récit suivant: Mélic châh arriva près de nous un matin, pendant que je me trouvais près de Khidhr khân, dans sa prison. Lorsque le captif apprit son arrivée, il eut peur et changea de couleur. L'émîr étant entré, il lui dit: « Pourquoi es-tu «venu ? » Il répondit : : Pour une affaire qui intéresse le seigneur du monde. » «Ma vie est-elle en sûreté? » de

[ocr errors]

manda le prince. Oui,» répliqua l'émîr. Là-dessus, il sortit, manda le cotouâl ou chef de la forteresse, et les mofreds, c'est-à-dire les zimâmys (cf. p. 189), qui étaient au nombre de trois cents, m'envoya chercher, ainsi que les notaires, et produisit l'ordre du sultan. Les hommes de la garnison le lurent, se rendirent près de Chihâb eddîn, le sultan déposé, et lui coupèrent le cou. Il fut plein de fermeté et ne montra pas de frayeur. Ensuite on décapita Abou Becr et Chady khân. Lorsqu'on se présenta pour décoller Khidhr khân, il fut frappé de crainte et de stupeur. Sa mère se

III.

13

فسدوا الباب دونها وقتلوه وسحبوهم جميعا في حفرة دون تكفين ولا غسل وأُخرجوا بعد سنين فدفنوا بمقابر آبايهم وعاشت ام خضر خان مدة ورايتها بمكة سنة ثمان وعشرين وحصن كاليور هذا في رأس شاهق كانه منحوت من الصخر لا يحاذيه جبل وبداخله جباب الماء ونحو عشرين بئرا عليها الاسوار مضافةً إلى الحصن منصوبا عليها التجانيق والرعادات ويُصْعَد الى الحصن في طريق متسعة يصعدها الغيل والغرس وعند باب الحصن صورة فيل منحوت من الحجر وعليه صورة فيَّال واذا راها الانسان على البعد لم يشكّ أنَّه فيل حقيقة واسفل الحصن مدينة حسنة مبنية كلها بالحجارة البيض المنحوتة

trouvait avec lui; mais les exécuteurs fermèrent la porte sur elle et le tuèrent; puis ils traînèrent les quatre cadavres dans une fosse, sans les envelopper dans des linceuls ni les laver. On les en retira au bout de plusieurs années, et on les ensevelit dans les sépulcres de leurs ancêtres. » La mère de Khidhr khân vécut encore quelque temps, et je l'ai vue à la Mecque, dans l'année 728 (1327).

Le château de Gâlyoûr, dont il vient d'être question, est situé sur la cime d'une haute montagne et paraît, pour ainsi dire, taillé dans le roc même; il n'a vis-à-vis de lui aucune autre montagne; il renferme des citernes, et environ vingt puits entourés de murs lui sont annexés. Sur ces murs sont dressés des mangonneaux et des ra'âdah (voy. p. 148, ci-dessus). On monte à la forteresse par un chemin spacieux, que gravissent les éléphants et les chevaux. Près de la porte du château se trouve la figure d'un éléphant, sculpté en pierre et surmonté de la figure d'un cornac. Lorsqu'on l'aperçoit de loin, on ne doute pas que ce ne soit un éléphant véritable. Au bas de la forteresse est une belle ville, bâtie

مساجدها ودورها ولا خشب فيها ما عدا الابواب وكذلك دار الملك بها والقباب والمجالس واكثر سوقتها كفّار وفيها ستماية فارس من جيش السلطان لا يزالون في جهاد لانها بين الكفار ولما قتل قطب الدين اخوته واستقل بالملك فلم يبق من ينازعه ولا من يخالف عليه بعث الله تعالى عليه خاصته الحظى لديه اكبر امرائه وأعظمهم منزلة عنده ناصر الدين خسرو خان ففتك به وقتله واستقل بملكه الا ان مدته لم تطل فى الملك فبعث الله عليه أيضا من قتله بعد خلعه وهو

W

السلطان تغلق حسبما يشرح ذلك كله مستوفى إن شاء الله تعالى أثر هذا ونسطره ،

entièrement en pierres de taille blanches, les mosquées comme les maisons; on n'y voit pas de bois, à l'exception des portes. Il en est de même du palais du roi, des dômes et des salons. La plupart des trafiquants de cette ville sont des idolâtres, et il s'y trouve six cents cavaliers de l'armée du sultan, qui ne cessent de combattre les infidèles, car cette place en est entourée.

Lorsque Kothb eddîn eut assassiné ses frères, qu'il fut devenu seul maître du pouvoir, et qu'il ne resta personne qui le combattît ou se révoltât contre lui, Dieu suscita contre lui son serviteur favori, le plus puissant de ses émîrs, le plus élevé en dignité, Nâcir eddîn Khosrew khân. Cet homme l'attaqua à l'improviste, le tua, et demeura maître absolu de son royaume; mais ce ne fut pas pour longtemps. Dieu suscita aussi contre lui quelqu'un qui le tua après l'avoir détrôné, et cette personne fut le sultan Toghlok, ainsi qu'il sera ci-après raconté et retracé en détail, si Dieu le veut.

ذكر السلطان خسرو خان ناصر الدين وكان خسرو خان من اكبر امراء قطب الدين وهو شجاع حسن الصورة وكان فتح بلاد جنديري وبلاد المعبر وهي من أخصب بلاد الهند وبينهما وبين دهلى مسيرة ستة اشهر وكان قطب الدين يحبه حبا شديداً ويُؤثره فجر ذلك حتفه على يديه وكان لقطب الدین معلم يسمى قاضي خان صدر الجهان وهو اكبر امرائه وکلیت (کلید) دار وهو صاحب مفاتيح القصر وعادته أن يبيت كل ليلة على باب السلطان ومعه اهل النوبة وهم الف رجل يبيتون مناوبةٌ بين اربع ليال ويكونون صفين فيما بين ابواب القصر وسلاح كل واحد منهم بين يديه فلا يدخل

HISTOIRE DU SULTAN KHOSREW KHAN NÂCIR EDDÍN.

Khosrew khân était un des principaux émîrs de Kothb eddîn; il était brave et avait une belle figure. Il avait con

quis le pays de Djandîry (Tchandîry) et celui d'Alma'bar

(la côte de Coromandel), qui sont au nombre des régions les plus fertiles de l'Inde, et sont éloignés de Dihly d'une distance de six mois de marche. Kothb eddîn l'aimait beaucoup et lui avait accordé sa prédilection; cette conduite fut cause qu'il reçut la mort des mains de cet homme. Kothb eddîn avait eu pour précepteur un nommé Kâdhi khân Sadr Aldjihân, qui était le principal de ses émîrs et avait le titre de kélíd dár, c'est-à-dire, de gardien des clefs du palais. Cet officier avait coutume de passer toutes les nuits à la porte du sultan, avec les hommes de la garde; ceux-ci sont au nombre de mille, qui veillent à tour de rôle toutes les quatre nuits. Ils sont rangés sur deux files, dans l'intervalle compris entre les portes du palais, et chacun a devant soi ses armes. Personne n'entre qu'en passant entre ces deux

« PrejšnjaNaprej »