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احد الا فيما بين سماطيهم واذا تم اللـيـل اتي اهـل نـوبـة النهار ولاهل النوبة امراء وكتاب يتطوفون عليهم ويكتبون من غاب منهم أو حضر وكان معلم السلطان قاضی خان يكره افعال خسرو خان ويسوده ما يراه من ايثارة لكفار الهنود وميله اليهم واصله منهم ولا يزال يلقى ذلك الى السلطان قتله منه ويقول له دعه وما يريد (1) لما أراد الله فلا

يسمع

من

على يديه فلما كان في بعض الايام قال خسرو خان للسلطان أن جماعة من الهنود يريدون أن يُسلموا ومن عادتهم بتلك البلاد ان الهندى اذا اراد الاسلام أُدخل الى السلطان فيكسوه كسوة حسنة ويعطيه قلادة واساور من ذهب على فقال انهم يستحيون ان قدرة فقال له السلطان ائتنى

بهم

files. Quand la nuit est achevée, les gens de la garde du jour arrivent. Les soldats de ce corps ont des chefs et des écrivains, qui font des rondes parmi eux et notent ceux qui sont absents ou présents.

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Or, le précepteur du sultan, Kâdhi khân, haïssait la conduite de Khosrew khân et était mécontent de ce qu'il voyait, savoir sa prédilection pour les Indiens idolâtres, son penchant pour eux et son origine semblable à la leur. Il ne cessait de rappeler cela au sultan, qui ne l'écoutait pas, lui répondait : « Laisse-le, et ne voulait pas agir, à cause du dessein que Dieu avait formé de le faire périr par les mains de cet homme. Un certain jour Khosrew khân dit au sultan: Plusieurs Indiens désirent embrasser l'islamisme. » Or, c'est une des coutumes en vigueur dans ce pays, quand un individu veut se faire musulman, qu'on l'introduise près du sultan, qui le revêt d'un bel habit et lui donne un collier et des bracelets d'or, d'une valeur proportionnée à son rang. Le sultan dit à Khosrew: « Amène-les moi. »

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» - « Ces

يدخلوا اليك نهارًا لاجل أقربائهم واهل ملتهم فقال له

ليلاً مجمع خسرو خان جماعة من شجعان الهنود انتنى بهم وكبرائهم فيهم اخوة خان خانان وذلك أوان الحر والسلطان ينام فوق سطح القصر ولا يكون عنده في ذلك الوقت الا بعض الفتيان فلما دخلوا الابواب الاربعة وهم شاكون في السلاح ووصلوا الى الباب الخامس وعليه قاضی خان انكر شانهم واحس بالشر فنعهم من الدخول وقال لا بد ان اسمع من خوند عالم بنفسي الاذن في دخولهم وحينئذ يدخلون فلما منعهم من الدخول هجموا عليه فقتلوه وعلت الفتجة بالباب فقال السلطان

gens-là, répondit l'émir, seraient honteux d'entrer chez toi en plein jour, à cause de leurs proches et de leurs coreligionnaires.» «Amène les moi donc de nuit », reprit le sul

tan.

Khosrew khân rassembla une troupe d'Indiens choisis parmi les plus braves et les plus considérables, et au nombre desquels était son frère Khân khânân. On se trouvait alors au temps des chaleurs, et le sultan dormait sur la terrasse du palais, n'ayant auprès de lui que plusieurs eunuques. Lorsque les Indiens, armés de toutes pièces, eurent franchi les quatre portes du palais, et qu'ils arrivèrent à la cinquième, où se trouvait Kâdhi khân, cet officier suspecta leur con. duite et soupçonna quelque mauvais dessein. En conséquence, il les empêcha d'entrer et it : « Il faut absolument que j'entende de la bouche du souverain du monde la permission de les introduire; alors ils seront admis. Ces hommes, se voyant ainsi arrêtés, se jetèrent sur lui et le tuèrent. Le bruit que cette dispute excita près de la porte devint considérable, et le sultan s'écria : « Qu'est-ce que cela?» Khos

B

ما هذا فقال خسرو خان هم الهنود الذين أتوا ليسلموا منعهم قاضي خان من الدخول وزاد الضجيج فخان السلطان وقام يريد الدخول الى القصر وكان بابه مسدودًا والفتيان عنده فقرع الباب واحتضنه خسرو خان من خلفه وكان السلطان أقوى منه فصرعة ودخل الهنود فقال لهم خسرو خان هوذا فوقى فاقتلوه فقتلوه وقطعوا راسه ورموا به من سطح القصر الى صحنه وبعث خسرو خان من حينه عن الامراء والملوك وهم لا يعلمون الملك فبايعوة بما أتفق فكلما دخلت طايفة وجدوه على سرير ولما أصبح أعلن بامره وكتب المراسم وهي الاوامر الى جميع البلاد وبعث لكل امير خلعة فطاعوا له جميعا واذعنوا الا تغلق شاه

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rew khân répondit: Ce sont les Indiens qui viennent pour se convertir. Kâdhi khân les a empêchés d'entrer, et le tumulte a augmenté. » Le sultan eut peur et se leva avec l'intention de se retirer dans l'intérieur du palais; mais la porte était fermée et les eunuques se trouvaient près de là. Le prince frappa à la porte. Khosrew khân le saisit dans ses bras par derrière; mais le monarque, étant plus fort que lui, le terrassa. Les Indiens survinrent alors, et Khosrew khân leur dit: Le voici sur moi; tuez-le. Ils le massacrèrent, coupèrent sa tête et la jetèrent de la terrasse du palais dans la

cour.

Khosrew khan manda aussitôt les émîrs et les rois, qui ne savaient pas encore ce qui était survenu. Chaque fois qu'une troupe entrait, elle le trouvait assis sur le trône royal; on lui prêta serment, et, lorsque le matin fut arrivé, il fit publier son avénement, expédia des rescrits ou ordres dans toutes les provinces, et envoya un habit d'honneur à chaque émîr. Ils se soumirent tous à lui et lui obéirent, à

ASHMOLEAN

OXFORD

MUSEUM

والد السلطان محمد شاه وكان اذ ذاك اميرا بدبال بور من بلاد السند فلما وصلته خلعة خسرو خان طرحها بالارض

آل

وجلس فوقها وبعث اليه أخاه خان خانان فهزمه ثم أمره الى أن قتله كما سنشرحه في اخبار تغلق ولما ملك خسرو خان آثر الهنود واظهر أمورًا منكرة منها النهي عن ذبح البقر على قاعدة كفار الهنود فانّهم لا يجيزون ذبحها وجزاء من ذبحها عندهم أن يُخاط في جلدها ويحرق وهم يعظمون البقر ويشربون ابوالها للبركة والاستشفاء اذا مرضوا ويلطخون خان بيوتهم وحيطانهم بارواتها وكان ذلك مما بعض خسرو

l'exception de Toghlok châh, père du sultan Mohammed châh, qui était alors gouverneur de Dibâlboûr (Debalpour), dans le Sind. Quand il reçut le vêtement d'honneur que lui octroyait Khosrew khân, il le jeta à terre et s'assit dessus. Khosrew fit marcher contre lui son frère Khân khânân « le khan des khans; mais Toghlok le mit en déroute, et finit ensuite par le tuer, ainsi que nous le raconterons dans l'histoire du règne de Toghlok.

a

Lorsque Khosrew khân fut devenu roi, il accorda sa prédilection aux Indiens et publia des ordres répréhensibles, tels qu'un édit par lequel il défendait d'égorger des bœufs, conformément à la coutume des Indiens idolâtres; car ils ne permettent pas de les tuer. Le châtiment de quiconque en égorge un, chez ce peuple, consiste à être cousu dans la peau de l'animal et brûlé. Ils honorent les boeufs et boivent leur urine, pour se sanctifier et obtenir leur guérison lorsqu'ils sont malades, et ils enduisent avec la fiente de ces animaux leurs maisons, tant au dedans qu'au dehors. Une pareille conduite fut une des causes qui rendirent Khosrew khân odieux aux musulmans, et les firent pencher en faveur

الى المسلمين وامالهم عنه الى تغلق فلم تطل مدة ولايته،

ولا امتدت ايام ملكه ، كما سنذكره ،

ذكر السلطان غياث الدين تغلق شاه وضبط اسمه بضم التاء المعلوة وسكون الغين المعجم وضم اللام وآخره قان حدثنى الشيخ الامام الصالح العالم العامل العابد ركن الدين ابن الشيخ الصالح شمس الدين ابى عبد الله بن الولى الامام

العالم العابد بهاء الدين زكرياء القرشي الملتاني بزاويته منها السلطان تغلق كان من الاتراك المعروفين بالقرونة بفتح القان والراء وسكون الواو وفتح النون وهم قاطنون بالجبال التي بين بلاد السند والترك وكان ضعيف الحال فقدم بلاد السند في الكان المعقودة خدمة بعض التجار وكان كلوانيا له والكلواني بضم

de Toghlok. Le règne du premier ne dura pas longtemps, et les jours de sa royauté ne se prolongèrent pas, ainsi que nous le raconterons.

histoire du sULTAN GHIYATH EDDÎN TOGHLOK CHÂH.

Le cheïkh et imâm pieux, savant, bienfaisant et dévot, Rocn eddîn, fils du pieux cheïkh Chems eddîn Abou 'Abd Allah, fils du saint, de l'imâm savant et dévot, Behâ eddin Zacaria alkorachy almoultâny, m'a fait le récit suivant, dans son ermitage de la ville de Moultân: Le sultan Toghlok était au nombre de ces Turcs connus sous le nom de Karaounah (v. Journ. asiat. t. II de 1844, p. 516, 517; d'Ohsson, Hist. des Mongols, t. IV, p. 46), et qui habitent dans les montagnes situées entre le Sind et le pays des Turcs. Il était dans une situation misérable, et se rendit dans le Sind comme serviteur d'un certain marchand dont il était golwány, c'est-à-dire

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