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هو راعى الخيل (جلوبان ) وذلك على أيام السلطان علاء الدين وامير السند اذ ذاك اخوة أولو خان بضم الهمزة واللام فخدمة تغلق وتعلق بجانبه فرتبه في البيادة بكسر الباء الموحدة وفتح الياء آخر الحروف وهم الرجالة ثم ظهرت نجابته فأثبت في الفرسان ثم كان من الامراء الصغار وجعله اولو خان امير خيله ثم كان بعد من الامراء الكبار وسُمّى بالملك الغازي ورايت مكتوبا على مقصورة الجامع بملتان وهو الذي امر بعملها اني قاتلت التتر تسعا وعشرين مرة فهزمتهم فحينئذ سميت بالملك الغازي ولما ولى قطب الدين ولاه مدينة دبال بور وعمالتها وهى بكسر الدال المهمل وفتح الباء الموحدة وجعل ولده الذي هو الآن سلطان الهند امیر خيله وكان يسمى جونة بفتح الجيم والنون ولما ملك

palefrenier (djélaoubân?). Cela se passait sous le règne du sultan 'Alâ eddîn, et le gouverneur du Sind était alors son frère Oûloû khân. Toghlok s'engagea à son service et fut attaché à sa personne, et Oûloû khân l'enrôla parmi les biâdeh (piyâdeh), c'est-à-dire, les gens de pied. Par la suite, sa bravoure se fit connaître, et il fut inscrit parmi les cavaliers; puis, il devint un des petits émîrs, et Oûloû khân le fit chef de ses écuries. Enfin, il fut un des grands émîrs et reçut le titre d'almélic algházy « le roi belliqueux. » J'ai vu l'inscription qui suit sur la tribune grillée de la grande mosquée de Moultân, dont il a ordonné la construction: « J'ai combattu les Tartares vingt-neuf fois, et je les ai mis en déroute. C'est alors que j'ai été surnommé le roi belliqueux.

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Lorsque Kothb eddîn fut devenu roi, il nomma Toghlok gouverneur de la ville de Dibâlboûr et de son district, et fit son fils, celui-là même qui est à présent sultan de l'Inde, chef des écuries impériales. On le nommait Djaounah « le

تسمى بحمد شاه ثم لما قُتِل قطب الدين وولى خسرو خان ابقاه على امارة الخيل فلما اراد تغلق الخلاف كان له ثلاثماية من اصحابه الذين يعتمد عليهم في القتال وكتب الى كشلو خان بور ثلاثة أيام يطلب منه دبال وهو يومئذ بملتان وبينها وبين القيام بنصرته ويُذكّره نعمة قطب الدين ويحرضه على طلب ثارة وكان ولد كشلو خان بدهلى فكتب الى تغلق انه لو كان ولدى عندى لأعنتك على ما تريد فكتب تغلق الى ولده محمد ويستحب شاه يعلمه بما عزم عليه ، ويامره ان يغر اليه

معه ولد كشلو خان فادار ولده الحيلة على خسرو خان وتمت له كما اراد فقال له ان الخيل قد سمنت وتبدنت وهي تحتاج

soleil », et quand il fut roi, il se fit appeler Mohammed chah. Kothb eddîn ayant été tué et Khosrew khân lui ayant succédé, ce dernier confirma Djaounah dans le poste de chef des écuries. Lorsque Toghlok voulut se révolter, il avait trois cents camarades en qui il mettait sa confiance, les jours de bataille. Il écrivit à Cachloù khân, qui se trouvait alors à Moultân, à trois journées de distance de Dibâlboûr, pour lui demander du secours, lui rappelant les bienfaits de Kothb eddin et l'excitant à poursuivre la vengeance du meurtre de ce prince. Le fils de Cachloû khân résidait à Dihly. En conséquence, il répondit à Toghlok : « Si mon fils était près de moi, certes, je t'aiderais dans tes desseins. » Toghlok écrivit à son fils Mohammed châh, pour lui faire connaître ce qu'il avait résolu, et lui ordonnner de s'enfuir et de revenir le trouver, en se faisant accompagner du fils de Cachloû khân. Le jeune émir machina une ruse contre Khosrew khân, et elle lui réussit, ainsi qu'il désirait. Or il dit au sultan : « Les chevaux sont devenus gras et ont pris de l'embonpoint, ils ont besoin du yarâk, c'est-à-dire du dégraissement (ou

البراق () وهو التضمير فاذن له في تضميرها فكان يركب كل يوم في أصحابه فيسير بها الساعة والساعتين والثلاث واستمر الى اربع ساعات الى ان غاب يوما الى وقت الزوال وذلك وقت طعامهم فامر السلطان بالركوب فى طلبه فلم يوجد له خبر ولحق بابيه واستصحب معه ولد كشلو خان وحينئذ اظهر تغلق الخلاف وجمع العساكر وخرج معه كشلو خان في أصحابه وبـعـث السلطان اخاه خان خانان لقتالهما فهزماه شر هزيمة وفر عسكره اليهما ورجع خان خانان الى اخيه وقـتـل اصحـابـه واخذت خزاينه وامواله وقصد تغلق حضرة دهلى وخرج اليه خسرو خان في عساكره ونزل بخارج دهلي بموضع يعرف

entraînement). » En conséquence, Khosrew khân lui permit de les entraîner. Le chef des écuries montait chaque jour à cheval, avec ses subordonnés, se promenait d'une à trois heures, avec les animaux confiés à ses soins; il alla même jusqu'à rester sorti quatre heures, si bien qu'un jour il était encore absent à midi passé, ce qui est le moment où les Indiens prennent leur repas. Le sultan ordonna qu'on partît à cheval pour le chercher; mais on n'en trouva aucune nouvelle, et il rejoignit son père, emmenant avec lui le fils de Cachloù khân.

Alors Toghlok, se déclarant ouvertement rebelle, rassembla des troupes, et Cachloû khân marcha avec lui, accompagné de ses soldats. Le sultan envoya pour les combattre son frère Khân khânân; mais ils lui firent essuyer la déroute la plus complète, et son armée passa de leur côté. Khân khânân se retira près de son frère, ses officiers furent tués et ses trésors pris. Toghlok se dirigea vers Dihly. Khosrew khân sortit à sa rencontre avec son armée, et campa près

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باصيا اباد (آسيا (باد) ومعنى ذلك رح الربح وامر بالخزاين ففتحت واعطى الاموال بالبدر لا بوزن ولا عدد ووقع اللقاء بينه وبين تغلق وقاتلت الهنود اشدّ قتال وانهزمت عساكر تغلق ونهبت محلته وانفرد في اصحابه الاقدمين الثلاثماية فقال لهم الى اين الغرار حيثما أُدركنا قُتِلنا واشتغلت عساكر خسرو خـان بالنهب وتفرقوا عنه ولم يبق معه الا قليل فقصد تغلق واصحابه موقفه والسلطان هنالك يعرف بالشطر (چتر) الذي يرفع فوق

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. راسه وهو الذي يسمى بديار مصر القبة والطير ويرفع بها في الاعياد وأما بالهند والصين فلا يفارق السلطان في سفر ولا حَضَر القتال بينهم وبين الهنود وانهزم فلما قصده تغلق واصحابه چی

de la capitale, dans un lieu appelé Acya Abâd (Acya Bâd), c'est-à-dire « le moulin à vent ». Il ordonna d'ouvrir ses trésors, et donna de l'argent par bourses et non au poids, ni par sommes déterminées. La bataille s'engagea entre lui et Toghlok, et les Indiens combattirent avec la plus grande ardeur. Les troupes de Toghlok furent mises en déroute, son camp fut pillé, et il resta au milieu de ses trois cents compagnons les plus anciens. Il leur dit: « Où fuir? partout où nous serons atteints, nous serons tués. « Les soldats de Khosrew khân s'occupèrent à piller, et se dispersèrent, et il n'en demeura près de lui qu'un petit nombre.Toghlok et ses camarades se dirigèrent vers l'endroit où il se trouvait. La présence du sultan dans ce pays-là est connue au moyen du parasol que l'on élève au-dessus de sa tête, et que l'on appelle en Égypte « le dais et l'oiseau ». Dans cette dernière contrée, on l'arbore dans les fêtes solennelles; quant à l'Inde et à la Chine, il y accompagne toujours le sultan, soit en voyage, soit dans sa résidence habituelle.

Or quand Togblok et ses compagnons se furent dirigés vers

ولم يبق معه احد وهرب فنزل عن فرسه اصحاب السلطان ولم يبق ورمى بثيابه وسلاحه وبقي في قميص واحد وارسل شعره بين كتفيه كما يفعل فقراء الهند ودخل بستانا هنالك واجتمع الناس على تغلق وقصد المدينة فاتاه اللتوال بالمفاتيح ودخل القصر ونزل بناحية منه وقال لكشلو خان انت تكون السلطان فقال كشلو خان بل انت تكون السلطان وتنازعا فقال له كشلو خان فإن أبيت ان تكون سلطانا فيتولى ولدك فكرة الملك وبايعه الخاص والعام". هذا وقبل حينئذ وقعد على سرير

ولما كان بعد ثلاث اشتدّ الجوع بخسرو خان وهو مختف بالبستان فخرج وطاف به فوجد القيم فساله طعاما فلم يكن عنـده

Khosrew, le combat se ralluma entre eux et les Indous; les soldats du sultan furent mis en déroute, et il ne resta personne près de lui. Il prit la fuite, descendit de cheval, jeta ses vêtements et ses armes, demeura en chemise, et laissa pendre ses cheveux entre ses épaules, ainsi que font les fakîrs de l'Inde; puis il entra dans un verger situé près de là. Le peuple se réunit près de Toghlok, qui prit le chemin de la ville. Le gouverneur lui en apporta les clefs; il entra dans le palais et se logea dans une de ses ailes; puis il dit à Cachloû khân : « Sois sultan ». « Sois-le plutôt », répondit Cachloû khân. Tous deux se disputèrent; enfin Cachloû khân dit à Toghlok: Si tu refuses d'être sultan, ton fils deviendra maître du pouvoir ». Toghlok cut de la répugnance pour cette proposition; il accepta alors l'autorité et s'assit sur le trône royal. Les grands et les gens du commun lui prêtèrent serment.

Au bout de trois jours, Khosrew khân, toujours caché dans le même verger, fut vivement pressé par la faim. Il sortit de cet asile et se mit à en faire le tour. Il rencontra le gardien de ce verger, et lui demanda quelque aliment.

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