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عنه من

تقدمه وانا اشهد بالله وملائكته ورسله أن جميع ما انقله الكرم الخارق للعادة حق يقين وكفى بالله شهيدا واعلم من ذلك لا يسع فى عقل كثير من الناس ان بعض ما آثره ويعدونه من قبيل المستحيل عادة ولاكن شيا عاينته وعرفت محته واخذت بحطّ وافر منه لا يسعني الا قول الحق فيه واكثر ذلك ثابت بالتواتر في بلاد المشرق

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ذكر ابوابه ومشوره وترتيب ذلك ودار السلطان بدهلي تسمى دار سرا بفتح السين المهمل والراء ولها ابواب كثيرة فاما الباب الاول فعليه جملة من الرجال موكلون به ويقعد به اهل الانفار والابواق والصرنايات فاذا جاء امیر او كبير ضربوها

précédé. J'atteste Dieu, ses anges et ses prophètes, que tout ce que je dirai de sa munificence extraordinaire est la vérité sûre. Il me suffit de Dieu pour témoin. Je sais qu'une portion de ce que je raconterai en ce genre ne sera pas admise dans l'esprit de beaucoup d'individus, et qu'ils la comprendront parmi ce qui est impossible dans l'ordre habituel des choses. Mais quand il s'agit d'un événement que j'ai vu de mes yeux, dont j'ai connu la réalité, dans lequel j'ai pris une grande part, je ne puis faire autrement que de dire la vérité. D'ailleurs, la majeure partie de ces faits est rendue constante par la tradition orale dans les pays de l'Orient.

DES PORTES DU PALAIS de ce sulTAN, DE SA SALLE D'AUdience ET DE L'ORDRE SUIVI EN CES LIEUX.

Le palais du sultan, à Dihly, est appelé Dâr Sérâ et a un grand nombre de portes. A la première se tiennent une troupe d'hommes préposés à sa garde; les joueurs de clairons, de trompettes et de fifres sont assis en cet endroit, et quand il arrive un émir ou un grand personnage, ils jouent

ويقولون في ضربهم جاء فلان جاء فلان وكذلك ايضا في البابين الثاني والثالث وبخارج الباب الاول دكاكين يـقـعـد عليها الجلادون وهم الذين يقتلون الناس فان العادة عـنـدهم انه متى أمر السلطان بقتل احد قُتِل على باب المشـور ويـبـقى البابين الاول والثانى دهليز كبير فيه دكاكين هنالك ثلاثا وبين حفاظ الابواب مبنية من جهتيه يقعد عليها أهل النوبة من واما الباب الثاني فيقعد عليه البوابون الموكلون به وبينه وبين الباب الثالث دكانة كبيرة يقعد عليها نقيب الـنـقـبـاء وبين الذهب يديه عمود ذهب يمسكه بيده وعلى راسه كلاه من مجوهرة في أعلاها ريش الطواويس والنقباء بين يديه على رأس

كل واحد منهم شاشية مذهبة وفى وسطه منطقة وبـيـده

de leurs instruments et disent, dans les intervalles de ce concert : « Un tel est venu, un tel est venu. » Il en est de même à la seconde et à la troisième porte. En dehors de la première, il y a des estrades, sur lesquelles s'asseyent les bourreaux qui sont chargés de tuer les gens. C'est la coutume chez ce peuple, toutes les fois que le sultan a ordonné de tuer un homme, qu'il soit massacré à la porte de la salle d'audience et que son corps y reste trois jours. Entre les deux portes, la première et la seconde, il y a un grand vestibule, de chaque côté duquel sont des estrades en pierre de taille, où s'asseyent les hommes de faction parmi les gardiens des portes. Quant à la seconde de ces deux portes, les portiers chargés de sa garde y prennent place. Entre elle et la troisième, il y a une grande estrade où siége le nakîb en chef (chef suprême de tous les chérîfs); il a devant lui une massue d'or, qu'il prend dans sa main, et sur sa tête il porte une tiare d'or incrustée de pierreries et surmontée de plumes de paon. Les nakîbs se tiennent devant lui, coiffés chacun d'une calotte dorée, les reins serrés

سوط نصابه من ذهب أو فضة ويغضى هذا الباب الثاني الى مشور كبير متسع يقعد به الناس وأما الباب الثالث فعليه دكاكين يقعد فيها كتاب الباب ومن عوائدهم ان لا يدخل على هذا الباب احد الا من عينه السلطان لذلك ويعين لكل انسان عددا من اصحابه وناسه يدخلون معه وكل من ياتي الى هذا الباب يكتب الكتاب ان فلانا جاء في الساعة الاولى أو الثانية أو ما بعدها من الساعات الى آخر النهار ويطالع السلطان بذالك بعد العشاء الآخرة ويكتبون أيضا بكل ما يحدث بالباب من الامور وقد عُين من ابناء الملوك من يوصل كل ما يكتبونه الى السلطان ومن عوائدهم ايضا انه

من غاب

par une riche ceinture, et tenant dans la main un fouet, dont la poignée est d'or ou d'argent.

Cette seconde porte aboutit à une très-grande salle d'audience où s'asseyent les sujets. Quant à la troisième porte, elle est pourvue d'estrades, où se placent les écrivains de la porte. Une des coutumes de ce peuple, c'est que personne n'entre par cette porte, à moins que le sultan ne l'ait désigné pour cela. Il fixe, pour chaque individu, un certain nombre de ses compagnons et de ses gens qui entrent avec lui. Toutes les fois que quelqu'un se présente à cette porte, les secrétaires écrivent : « Un tel est venu à la première heure ou à la seconde, et ainsi de suite, jusqu'à la fin du jour. Le sultan prend connaissance de ce rapport après la dernière prière du soir. Les écrivains tiennent note aussi de tout ce qui arrive à la porte; des fils de rois ont été désignés pour transmettre au sultan tout ce qu'ils écrivent.

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Une autre coutume des Indiens, c'est que quiconque s'abstient de paraître au palais du sultan pendant trois jours

عن دار السلطان ثلاثة أيام فصاعِدًا لعُذر او لغير عذر فلا يدخل هذا الباب بعدها الا باذن من السلطان فإن كان له عذر من مرض أو غيره قدم بين يديه هدية مما يناسبه اهداؤها إلى السلطان وكذلك ايضا القادمون من الاسفار فالفقيه يُهدى المصحف والكتاب وشبهه والفقير يهدى المصلى والسبحة والمسواك ونحوها والامراء ومن اشبههم يهدون الخيل والجمال والسلاح وهذا الباب الثالث يُغضى إلى المشور الهايل الفسيح الساحة المسمى هزار اسطون بفتح الهاء والزاى والف وراء ومعنى ذلك الف سارية وهي سواري من خشب مدهونة عليها سقف خشب منقوشة أبدع نقش يجلس

الناس تحتها وبهذا المشور يجلس السلطان الجلوس العامر،

et plus, soit qu'il ait une excuse ou non, ne passe pas cette porte par la suite, si ce n'est avec la permission du souverain. S'il a quelque excuse, telle qu'une maladie ou un autre empêchement, il fait offrir au sultan un cadeau choisi parmi les objets qu'il lui convient de présenter à ce monarque. C'est ainsi qu'en usent également ceux qui arrivent de voyage. Le légiste offre un Koran, des livres et des dons semblables; le fakîr, un tapis à prier, un chapelet, un cure-dents ou des objets du même genre. Les émîrs et leurs pareils présentent des chevaux, des chameaux et des armes.

Cette troisième porte aboutit à la salle d'audience, vaste et immense, que l'on appelle Hezâr Ousthoûn (sutoûn), ce qui veut dire « les mille colonnes ». Ces colonnes sont de bois vernissé, et elles supportent une toiture de planches, peintes de la manière la plus admirable. Les gens s'asseyent au-dessous, et c'est dans cette salle que le sultan donne ses audiences solennelles.

ذکر ترتیب جلوسه للناس وأكثر جلوسه بعد العصر وربما جلس أول النهار وجلوسه على مصطبة مفروشة بالبياض فوقها مرتبة ويجعل خلف ظهره مخدّة كبيرة وعن يمينه متكأ وعن يساره مثل ذلك وقعوده لجلوس الانسان للتشهد في الصلاة وهو جلوس أهل الهند كلهم فاذا جلس وقف امامه الــوزيـر ووقف الكتاب خلف الوزير وخلفهم الحجاب وكبير الحجاب هو فيروز ملك ابن عم السلطان ونايبه وهو أدنى الحجاب من السلطان ثم يتلوه خاص حاجب ثم يـتـلـوه نايـب خـاص حاجب ووكيل الدار ونايبه وشَرَن الحجاب وسيد الحجاب وجماعة

de l'ordre observé par le SULTAN DANS SES AUDIENCES.

La plupart de ses audiences ont lieu après la prière de quatre heures du soir; mais souvent il en donne au commencement de la journée. Il siége sur une estrade tendue d'étoffes de couleur blanche et surmontée d'un trône; un grand coussin est placé derrière son dos; il a à sa droite un autre coussin et un troisième à sa gauche. Il s'assied à la manière de l'homme qui veut réciter le téchehhud, ou profession de foi musulmane, pendant la prière. (Voy. Mour. d'Ohsson, II, 83, 84.) C'est ainsi que s'asseyent tous les habitants de l'Inde. Quand le sultan est assis, le vizir se tient debout devant lui, les secrétaires se placent derrière le vizir, et les chambellans derrière les secrétaires. Le chef suprême des chambellans est Fîroùz Mélic, cousin germain du sultan et son lieutenant. C'est celui des chambellans qui approche le plus près du sultan. Après lui vient le chambellan particulier, qui est lui-même suivi de son substitut, de l'intendant du palais et de son lieutenant, de deux dignitaires appelés : l'un la gloire et l'autre le chef des chambellans, et des personnes placées sous leurs ordres.

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