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والنحاس والزجاج مملوة بالنبات المحلول بالماء فيشربون ذلك قبل الطعام فاذا شربوا قال الحجاب بسم الله ثم يشرعون في الاكل ويجعل أمام كل انسان من جميع ما يحتوي عليه السماط ياكل منه وحده ولا ياكل احد مع أحد في صحفة واحدة فاذا فرغوا من الاكل أتوا بالفقاع في اكواز القصدير فاذا اخذوة الله ثم يوتى باطباق التنبول والفوفل فيعطى كل قال الحجاب بسم

انسان غرفة من الفوفل المهشوم وخمس عشرة ورقة من التنبول مجموعة مربوطة بخيط حرير احمر فاذا اخذ الناس التنبول الله فيقومون جميعا ويخدم الامير المعين

قال الحجاب بسم للاطعام ويخدمون لخدمته ثم ينصرفون وطعامهم مرتان في اليوم احداها قبل الظهر والاخرى بعد العصر،

gent, d'airain et de verre, remplis de sucre candi dissous dans l'eau on boit cela avant de manger, et ensuite les chambellans s'écrient : « Au nom de Dieu! » On commence alors le repas. Devant chaque personne, on place de tous les mets dont se compose le festin; chacun les mange séparément, et nul n'est servi dans le même plat avec un autre individu. Le repas fini, on apporte une espèce de bière dans des pots d'étain, et, le public l'ayant bue, les chambellans disent encore : « Au nom de Dieu ! » On introduit les plats contenant le bétel et la noix d'arec; on donne à chacun une pincée de celle-ci concassée, ainsi que quinze feuilles de bétel réunies ensemble et liées avec un fil de soie rouge. Les assistants ayant pris le bétel, les chambellans disent de nouveau : « Au nom de Dieu!» Tout le monde se lève à ce moment; le commandant qui a présidé au repas salue; le public en fait autant, et se retire. Cette sorte de festin a lieu deux fois par jour : la première, avant midi, et la seconde, après la prière de l'après-midi.

ذكر بعض اخبارة في الجود والكرم وانما اذكر منها ما حضرته وشاهدته وعاينته ويعلم الله تعالى صدق ما أقول وكفى بـه شهيدا مع ان الذى احكيه مستفيض متواتر والبلاد التي تقرب من أرض الهند كاليمن وخراسان وفارس مملوة باخبـاره يعلمونها حقيقة ولا سيما جوده على الغرباء فانّه يفضلهم على أهل الهند ويُؤْثرهم ويجزل لهم الإحسان ويُسبغ عليهم الانعام ويوليهم الخطط الرفيعة ويُوليهم المواهب العظيمة ومن احسانه اليهم أن سماهم الاعرة ومنع من ان يدعون الغرباء وقال ان الانسان اذا دعى غريبًا انكسر خاطره وتـغــيــر حـاله

QUELQUES HISTOIRES SUR CE SULTAN, MONTRANT SA BIENFAISANCE et sa générosité.

Je me propose de mentionner seulement les faits de ce genre auxquels j'ai été présent, dont j'ai été témoin, et que j'ai ainsi vus de mes propres yeux. Le Dieu très-haut connaît la vérité des choses que je vais raconter, et l'on n'a pas besoin, outre cela, d'un autre témoignage. D'ailleurs, tout ce que je vais dire est bien divulgué et assez notoire. Les pays qui sont peu éloignés de l'Inde, tels que le Yaman, le Khorâçân et la Perse, sont remplis d'anecdotes sur ce prince, et leurs habitants les connaissent fort bien; ils n'ignorent pas surtout sa bienfaisance envers les étrangers, qu'il préfère aux indigènes, qu'il honore, qu'il favorise largement, qu'il comble de bienfaits, auxquels il donne des emplois élevés et fait de riches présents. Un de ses bienfaits à l'égard des étrangers, c'est qu'il les nomme a'izzah, ou : gens illustres », et défend qu'on les appelle étrangers. Il pretend qu'appeler un individu du nom d'étranger, c'est lui

وساذكر بعضا مما يُحصى من عطاياه الجزيلة ومواهبه ان شاء

الله تعالى ، ذكر عطائه لشهاب الدين الكازروني التاجر وحكايـتـه كان شهاب الدين هذا صديقا لملك التجار الكازروني الملقب بپرویز وكان السلطان قد اقطع ملك التجار مدينة كنباية ووعده ان يوليه الوزارة فبعث الى صديقه شهاب الدین ليقدم عليه فاناه واعد هدية للسلطان وهي سراحة من الملف المقطوع المزين بورقة الذهب وصيوان ثما يناسبها وخباء وتابع وخباء راحة كل ذلك من الملف المزيَّن وبغال كثيرة فلما قدم شہاب الدين بهذه الهدية على صاحبه ملك التجار وجده

déchirer le cœur et troubler son esprit. Je vais maintenant citer, s'il plaît à Dieu, un petit nombre de ses largesses et de ses dons magnifiques.

DU CADEAU QU'IL A FAIT AU MARCHAND CHIHAB EDDÎN ALCAZÉROÛNY,

ET HISTOIRE DE CELUI-CI.

Ce Chihab eddîn était un ami du roi des marchands Alcâzéroûny, surnommé Perouîz, auquel le sultan avait donné en fief la ville de Cambaie, et promis la charge de vizir. Alors Perouîz envoya dire à son ami Chihâb eddîn de venir le rejoindre, et celui-ci arriva, avec un présent qu'il avait préparé pour le sultan, et qui était composé des objets suivants : une petite maison en drap découpé enrichi de feuilles d'or, une grande tente analogue à la maisonnette, une petite tente avec ses accessoires, et une tente de repos, le tout en drap orné, enfin beaucoup de mulets. A l'arrivée de Chihâl eddîn avec son cadeau, son ami le roi des marchands allait partir pour la capitale. Il apportait les

اخذا في القدوم على الحضرة بما اجتمع عنده من مجابى بلاده وبهدية للسلطان وعلم الوزير خواجة جهان بما وعده به السلطان من ولاية الوزارة فغار من ذلك وقلق بسببه وكانت بلاد كنباية والجزرات قبل تلك المدة في ولاية الوزير ولأهلها تعلق بجانبه وانقطاع اليه وتخدم له واكثرهم كفار وبعضهم عصاة يمتنعون بالجبال فدس الوزير اليهم ان يضربوا على ملك التجار اذا خرج الى الحضرة فلما خرج بالخزائن والاموال ومعه شہاب الدین بهديته نزلوا يوما عند الضحى على عادتهم وتغرقت العساكر ونام اكثرهم فضرب عليهم الكفار في جمع عظيم فقتلوا ملك التجار وسلبوا الاموال والخزائن وهدية

sommes qu'il avait amassées au moyen des impôts du pays qu'il gouvernait, et un cadeau pour le souverain.

Le vizir Khodjah Djihân, ayant appris que le sultan avait promis à Perouîz le vizirat, en devint jaloux et en fut troublé. Les pays de Cambaie et du Guzarate étaient, avant ce temps-là, sous la dépendance du vizir; leurs populations étaient attachées à celui-ci, dévouées entièrement à lui et promptes à le servir. La plupart de ces peuples étaient des infidèles, et une partie d'entre eux, des rebelles qui se défendaient dans les montagnes. Le vizir leur suggéra de tomber sur le roi des marchands lorsqu'il se dirigerait vers la capitale. En effet, quand Perouîz sortit avec ses trésors et ses biens, Chihab eddin, portant son cadeau, l'accompagna, et ils campèrent un jour avant midi, suivant leur habitude. Les troupes qui les escortaient se dispersèrent, et le plus grand nombre se mit à dormir. Les infidèles tombèrent sur eux dans ce moment en force considérable, ils tuèrent le roi des marchands, pillèrent ses biens et ses trésors, ainsi

شهاب الدين ونجا هو بنفسه وكتب المخبرون الى السلطان بذلك فامر ان يعطى شهاب الدين من محبى بلاد نهروالة

ثلاثين الف دينار ويعود الى بلاده فعُرض عليه ذلك فابي من

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قبوله وقال ما قصدى الاروية السلطان وتقبيل الارض بين يديه فكتبوا الى السلطان بذلك فاعجبه قوله وأمر بوصوله الى نحن الحضرة مكرماً وصادف يوم دخوله على السلطان يوم دخولنا عليه فخلع علينا جميعاً وامر بانزالنا واعطى شهاب الدین عطاء جزلاً فلما كان بعد ذلك أمر لي السلطان بستة آلان تنگہ کا سنذكره وسأل في ذلك اليوم عن شہاب الدین این هو فقال له بهاء الدين بن الفللی یا خُوند عالم نمیدانم

que le présent de Chihab cddîn. Celui-ci put seulement sauver sa propre personne.

Les rapporteurs de nouvelles écrivirent au sultan ce qui s'était passé, et celui-ci ordonna de gratifier Chihâb eddin d'une somme de trente mille pièces d'or, à prendre sur les revenus du pays de Nehrouâlah, et qu'il eût à retourner ensuite dans sa patrie. On lui présenta ce trésor; mais il refusa de l'accepter, en disant que son seul but était de voir le sultan et de baiser la terre en sa présence. Le sultan en fut informé; il approuva ce désir, et commanda que Chihâb eddîn se rendît à Dihly, avec toutes sortes d'honneurs.

Or il arriva qu'il fut introduit pour la première fois chez le souverain le jour même de notre introduction près de celui-ci, qui nous donna à tous des robes d'honneur, ordonna de nous loger, et fit un riche présent à Chihab eddin. Quelque temps après, le sultan donna ordre qu'on me payât six mille tengahs ou pièces d'or, ainsi que nous le raconterons; et il demanda ce jour-là où était Chihab eddîn. Alors Bêhâ eddîn, fils d'Alfalaky (l'astrologue), lui

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