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ذكر قتله لابن ملك التجّار وكان ابن ملك التجار شابا الملك وقيامه صغيرًا لا نبات بعارضيه فلما وقع خلاف عين وقتاله للسلطان كما سنذكره غلب على ابن ملك التجار هذا فكان في جملته مقهورا فلمّا هُزم عين المـلـك وقبض عليه وعلى اصحابه كان من جملتهم ابن ملك التجار وصهره ابن قـطـب من أيديهما في خشب وامر ابناء الملوك الملك فامر بهما فعلقا

فرموها بالنشاب حتى ماتا ولما ماتا قال الحاجب خواجة امير على التبريزي لقاضي القضاة كمال الدين ذلك الشاب لم يجب عليه القتل فبلغ ذلك السلطان فقال هلا قلت هذا قبل موته وامر به فضرب مايثي مقرعة او نحوها وسجن وأعطى جميع ماله

DE LA CONDAMNATION À MOrt prononcée PAR LE SULTAN,
CONTRE LE FILS DU ROI DES MARCHANDS.

Le fils du roi ou prévôt des marchands était un tout petit jeune homme, sans barbe. Lorsque arrivèrent l'hostilité de 'Aïn almolc, sa révolte et sa guerre contre le souverain, comme nous le raconterons, le rebelle s'empara de ce fils du roi des marchands, qui se trouva ainsi par force au milieu de ses fauteurs. 'Aïn almolc ayant été mis en fuite, et puis saisi, de même que ses compagnons, on trouva parmi · ceux-ci le fils du roi des marchands et son beau-frère ou allié, le fils de Kothb almolc. Le sultan ordonna de les attacher tous les deux par leurs mains à une poutre, et les fils des rois leur lancèrent des flèches, jusqu'à ce qu'ils fussent morts.

Alors le chambellan Khodjah Émîr 'Aly attibrîzy dit au grand juge Camâl eddîn: « Ce jeune homme ne méritait pas la mort. Le sultan sut cela, et lui fit cette observation : Pourquoi n'as-tu pas dit cette chose avant sa mort? Puis il le condamna à recevoir environ deux cents coups de fouet,

لامير السيافين فرايته فى ثانى ذلك اليوم قد لبس ثيابه وجعل قلنسوته على راسه وركب فرسه فظننت انه هو وأقام بالسجن شهورا ثم سرحه ورده الى ما كان عليه ثم غضب عليه ثانية ونفاه الى خراسان فاستقر بهراة وكتب اليه يستعطفه فوقع له على ظهر كتابه اگر باز آمدی باز (آی) معناه إن كنت تبت فارجع فرجع اليه ،

ذكر ضربه الخطيب الخطباء حتى مات وكان قد ولى خطيب الخطباء بدهلى النظر في خزانة الجواهر في السفر فاتفق ان جاء سُراق الكفار ليلا فضربوا على تلك الخزانة

il le fit mettre en prison, et donna tout ce qu'il possédait au chef des bourreaux. Le lendemain je vis celui-ci, qui avait revêtu les habits d'Émir 'Aly, s'était coiffé de son bonnet, et était monté sur son cheval, de sorte que je le pris pour Emir 'Aly en personne. Ce dernier resta plusieurs mois dans le cachot; il fut ensuite relâché, et le sultan lui rendit la place qu'il occupait avant sa disgrâce. Il se fàcha contre lui une seconde fois, et le relégua dans le Khorâçân. Emîr 'Aly se fixa à Hérat, et écrivit au sultan, pour implorer ses faveurs. Le souverain lui répondit au dos de sa lettre, en ces termes (persans): Éguer bâz âmédi bâz(âï); ce qui veut dire : « Si tu t'es repenti, reviens. » Il retourna en effet chez le souverain de l'Inde.

DES COUPS QU'IL FIT DONNER AU PRÉDICATEUR EN CHEF,

JUSQU'A CE QU'IL EN MOURT.

Le sultan avait chargé le grand prédicateur de Dihly de surveiller pendant le voyage le trésor des pierres précieuses. Or il arriva que des voleurs hindous se jetèrent une nuit sur ce trésor et en emportèrent une partie. Pour cette cause,

وذهبوا بشيء منها فامر بضرب الخطيب حتى مات رحمه الله

تعالى ،

ذكر تخريبه لدهلى ونفى اهلها وقتل الاعمى والمقعد ومن اعظم ما كان يُنقم على السلطان إجلاوة لاهل دهلى عنها ذلك أنهم كانوا يكتبون بطائق فيها شتمه وسبه وسبب ويختمون عليها ويكتبون عليها وحق راس خوند عالم ما يقرأها غيره ويرمونها بالمشور ليلاً فاذا فقها وجد فيها شتمه وسبه فعزم على تخريب دهلى واشترى من اهلها جميعا دورهم ومنازلهم ودفع لهم ثمنها وامرهم بالانتقال عنها الى دولة آباد فابوا ذلك

le souverain ordonna de frapper le prédicateur, de telle sorte qu'il en mourut. Que Dieu ait pitié de lui!

DE LA DESTRUCTION DE LA VILLE DE DIHLY; DE L'EXIL DE SES HA BITANTS; DE LA MORT DONNÉE À UN AVEUGLE ET À UN INDIVIDU

PERCLUS.

Un des plus graves reproches qu'on fait à ce sultan, c'est d'avoir forcé tous les habitants de Dihly à quitter leurs demeures. Le motif en fut que ceux-ci écrivaient des billets contenant des injures et des invectives contre le souverain; ils les cachetaient, et traçaient sur ces billets les mots suivants : « Par la tête du maitre du monde (le sultan), personne, excepté lui, ne doit lire cet écrit. » Ils jetaient ces papiers nuitamment dans la salle d'audience, et lorsque le monarque en brisait le cachet, il y trouvait des injures et des invectives à son adresse. Il se décida à ruiner Dihly; il acheta des habitants toutes leurs maisons et leurs auberges, il leur en paya le prix, et leur ordonna de se rendre à Daoulet Abåd. Ceux-ci ne voulurent d'abord pas obéir; mais

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فنادی مناديه ان لا يبقى بها أحد بعد ثلاث فأنتقل معظمهم واختفى بعضهم في الدور فامر بالبحث تمن بقى بها فوجد عبیده بازقتها رجلين أحدها مقعد والآخر اعمى فاتوا بهما تجر الاعمى من دهلى فامر بالمقعد فرمى به في المنجنيق وأمر ان يجر الاعمى الى دولة آباد مسيرة أربعين يوما فتمزّق في الطريق ووصل منه رجله ولما فعل ذلك خرج اهلها جميعًا وتركوا اتـقـالهـم وامتعتهم وبقيت المدينة خاوية على عُرُوشها فحدثنى من اثق به قال صعد السلطان ليلةً الى سطح قصره فـنـظـر الى دهلی وليس بها نار ولا دخان ولا سراج فقال الآن طاب قلبي وتهدن

le crieur ou héraut du monarque proclama, qu'après trois jours nul n'eût à se trouver dans l'intérieur de Dihly.

La plupart des habitants partirent, et quelques-uns se cachèrent dans les maisons; le souverain ordonna de rechercher minutieusement ceux qui étaient restés. Ses esclaves trouvèrent dans les rues de la ville deux hommes, dont l'un était paralytique et l'autre aveugle. Ils les amenèrent devant le souverain, qui fit lancer le perclus au moyen d'une baliste, et commanda que l'on traînât l'aveugle depuis Dihly jusqu'à Daoulet Âbâd, c'est-à-dire l'espace de quarante jours de marche. Ce malheureux tomba en morceaux durant le voyage, et il ne parvint de lui à Daoulet Âbâd qu'une seule jambe. Tous les habitants de Dihly sortirent, ils abandonnèrent leurs bagages, leurs marchandises et la ville resta tout à fait déserte. (Littéral. détruite de fond en comble. Conf. Koran, I 261; xvil, 40; xxii, 44.

Une personne qui m'inspire de la confiance, m'a assuré que le sultan monta un soir sur la terrasse de son chàteau, qu'il promena son regard sur la ville de Dihly, où il n'y avait ni feu, ni fumée, ni flambeau, et qu'il dit : Maintenant mon cœur est satisfait et mon esprit est tran

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خاطرى ثم كتب الى اهل البلاد أن ينتقلوا الى دهلى ليعمروها فخربت بلادهم ولم تعمر دهلى لاتساعها وضخامـتـهـا وهي من أعظم مدن الدنيا وكذلك وجدناها لما دخلنا اليها خالية ليس بها إلا قليل عمارة وقد ذكرنا كثيرا من مآثر هذا السلطان ومما تقم عليه ايضا فلنذكر جُملا من الوقائع والحوادث الكائنة في أيامه ،

ذكر ما افتتح به امره اول ولايته من منه على بها دور بوره ولما ولى السلطان الملك بعد ابيه وبايعه الناس احضر السلطان غيات الدين بهادور بوره الذي كان أَسَره السلطان تغلق فن عليه وفك قيوده واجزل له العطاء من الاموال والخيل والفيلة *

quille. Plus tard, il écrivit aux habitants de différentes provinces de se rendre à Dihly pour la repeupler. Ils ruinèrent leurs pays, mais ne peuplèrent point Dihly, tant cette ville est vaste, immense; elle est, en effet, une des plus grandes cités de l'univers. A notre entrée dans cette capitale, nous la trouvâmes dans l'état auquel on vient de faire allusion; elle était vide, abandonnée et sa population très-clair semée.

Or, nous avons mentionné assez au long les vertus de ce souverain, de même que ses vices. Parlons maintenant, sommairement, des combats et des événements qui se passèrent sous son règne.

de la grâce QUE LE SULTAN, AU COMMENCEMENT DE SON EMPIRE, ACCORDA À BÉHADOÛR BOÛRAH.

Lorsque le sultan fut investi du pouvoir, à la mort de son père, et que les peuples lui eurent prêté le serment d'obéissance, il fit venir le sultan Ghiyâth eddîn Béhàdoùr Boûrah, que le sultan Toghlok avait fait captif. Il lui pardonna, brisa ses liens, lui fit de nombreux cadeaux en ar

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