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وصرفه الى مملكته وبعث معه ابن اخيه ابراهيم خان وعاهده على ان يكون تلك المملكة مشاطرة بينهما وتكتب اسماؤها معا فى السلة ويُخطب لهما وعلى أن يصرف غياث الدين ابنه محمدا المعروف ببرباط يكون رهينة عند السلطان فانصرف غياث الدين الى مملكته والتزم ما شرط عليه إلا انه لم يبعث ابـنـه وادعى انه امتنع واساء الادب في كلامه فبعث السلطان العساكر الى أبن أخيه ابراهيم خان واميرهم دلجي التترى فقاتلوا غياث الدين فقتلوه وسلخوا جلده وحشى بالتين وطيف به على البلاد ،

gent, chevaux, éléphants, et le renvoya dans son royaume (le Bengale). Il expédia avec lui le fils de son frère, Ibrâhim khân; il convint avec Béhâdoûr Boûrah qu'ils posséderaient ledit royaume par égales moitiés; que leurs noms figureraient ensemble sur les monnaies; que la prière serait faite en leur nom commun, et que Ghiyâth eddîn enverrait son fils Mohammed, dit Berbâth, comme otage près du souverain de l'Inde.

Ghiyâth eddîn partit, et observa toutes les promesses qu'il avait faites; seulement, il n'envoya pas son fils, comme il avait été stipulé. Il prétendit que ce dernier s'y était refusé, et, dans son discours, il blessa les convenances. Le souverain de l'Inde fit marcher au secours du fils de son frère, Ibrâhîm khân, des troupes dont le commandant était Doldji attatary. Elles combattirent Ghiyâth eddîn et le tuèrent; elles le dépouillèrent de sa peau, qu'on rembourra de paille, et qu'on promena ensuite dans les provinces.

ذكر ثورة ابن عمته وما اتصل بذلك وكان للسلطان تغلق ابن اخت يسمى بهاء الدين كشت اسب بضم الكاف وسكون الشين المعجم وتاء معلوة واسب بالسين المهمل والباء الموحدة مُسكَنين فجعله أميرًا ببعض النواحى فلما مات خاله امتنع من بيعة ابنه وكان شجاعا بطلا فبعث السلطان اليه العساكر الامراء الكبار مثل الملك بجير والوزير خواجة جهان فيهم واشتد القتال وصبر كلا امير على الجميع فالتقى الفرسان واشتد القتال العسكرين ثُمّ كانت الكرة لعسكر السلطان فقر بهاء الدين الى ملوك الكفار يعرف بالرأى كنبيلة والرأى عندهم كمثل ملك

من

ما هو بلسان الروم عبارة عن السلطان وكنبيلة اسم الاقليم الذي هو به وهو بفتح الكان وسكون النون وكسر الباء الموحدة

DU SOULÈVEMENT DU FILS DE SA TANTE PATERNELLE,
et de ce qui SE RATTACHE À ce sujet.

Le sultan Toghlok avait un neveu, fils de sa sœur, appelé Béhâ eddîn Cuchtasb (Hystaspe), qu'il avait nommé commandant d'une province. Quand son oncle fut mort, il refusa de prêter serment à son fils; c'était un brave guerrier, un héros. Le souverain envoya contre lui des troupes, à la tête desquelles se trouvaient de puissants émîrs, comme le roi Modjîr, ainsi que le vizir Khodjah Djihân, qui était le commandant en chef. Les cavaliers des deux côtés s'attaquèrent, le combat fut acharné et les deux armées nontrèrent un grand courage. Enfin les troupes du sultan l'emportèrent, et Béhâ eddîn s'enfuit chez un des rois hindous. nommé le râï Canbîlah «raïa ou râdja ». Le mot rấï chez ces peuples, de même que chez les chrétiens, veut dire roi. (L'auteur fait sans doute allusion aux Espagnols, et à leur terme rey.) Quant à Canbîlah, c'est le nom du pays

وياء ولام مفتوح وهذا الرأى له بلاد في جبال منيعة وهو اكابر سلاطين الكفار فمّا هرب اليه بهاء الدين اتبعته عساكر السلطان وحصروا تلك البلاد واشتد الامر على الكافر ونفد ما عنده من الزرع وخاف ان يوخذ باليد فقال لبهاء الدين ان الحال قد بلغت لما تراه وأنا عازم على هلاك نفسي وعيالى ومن تبعنى فاذهب انت الى السلطان فلان لسلطان من عنده فانه سيمنعك وبعث معه من اوصله الكفار سماه له فأقم اليه وامر رأى كنبيلة بنار عظيمة فأُحتجت واحرق فيها امتعته وقال لنسائه وبناته إلى اريد قتل نفسى من ارادت موافقتى فلتفعل فكانت المرأة منهن تغتسل وتدهن بالصندل المقاصري

que le raïa habitait. Ce prince possédait des contrées situées sur des montagnes inaccessibles; et c'était un des principaux sultans des infidèles.

Tu

Lorsque Béhâ eddîn se dirigea vers ce souverain, il fut poursuivi par les soldats du monarque de l'Inde, qui cernèrent ces contrées. Le prince infidèle ayant aperçu dans quel danger il se trouvait, puisque les grains qu'il tenait en réserve étaient épuisés, et qu'il pouvait craindre qu'on ne s'emparât par force de sa personne, dit à Béhâ eddîn : « vois où nous en sommes; je suis décidé à périr, en compagnie de ma famille et de tous ceux qui voudront m'imiter. Va chez le sultan un tel (il lui nomina un prince hindou) et reste avec celui-ci, il te défendra. » Il envoya quelqu'un avec lui pour l'y conduire; puis il commanda de préparer un grand feu, qu'on alluma. Alors il brûla ses effets et dit à ses femmes et à ses filles : « Je veux mourir, et celles d'entre vous qui voudront agir comme moi, qu'elles le fassent. » On vit chacune de ces femmes se laver, se frotter le corps avec le bois de sandal nommé almokássiry, baiser la terre devan!

وتقبل الارض بين يديه وترمى بنفسها في النار حتى هلكن جميعا وفعل مثل ذلك نساء امرائه ووزرائه وارباب دولته ومن اراد من سائر النساء ثم اغتسل الرآى وادهن بالصندل ولبس السلاح ما عدى الدرع وفعل كفعله من أراد الموت معه من ناسه وخرجوا الى عسكر السلطان فقاتلوا حتى قتلوا جميعا ودخلت المدينة فأُسر اهلها وأسر من اولاد رأى كنبيلة احد السلطان فاسلموا جميعا وجعلهم السلطان عشر ولدا فاتى بهم امراء وعظمهم لأصالتهم ولفعل ابيهم فرايت عنده منهم نصرًا وبختيار والمهردار وهو صاحب الخاتم الذي يختم به على الماء الذي يشرب السلطان منه وكنيته أبو مسلم وكانت بيني

le râï de Canbîlah, et se jeter dans le bûcher; elles périrent toutes. Les femmes de ses émîrs, de ses vizirs, et des grands de son état les imitèrent; d'autres femmes encore agirent de même.

Le râï se lava à son tour, se frotta avec le sandal et revêtit ses armes, mais ne mit pas de cuirasse. Ceux de ses gens qui voulurent mourir avec lui, suivirent en tout point son exemple. Ils sortirent à la rencontre des troupes du sultan et combattirent jusqu'à ce qu'ils fussent tous morts. La ville fut envahie, ses habitants furent faits captifs, et l'on prit onze fils du râï de Canbîlah, qu'on amena au sultan, et qui se firent musulmans. Le souverain les créa émîrs et les honora beaucoup, tant à cause de leur naissance illustre qu'en considération de la conduite de leur père. Je vis chez le sultan, parmi ces frères, Nasr, Bakhtiyâr et Almuhurdâr le gardien du sceau ». Celui-ci tient la bague dont on cachette l'eau que doit boire le monarque (sans doute l'eau du Gange; cf. ci-dessus p. 96); son surnom est Aboû Moslim, et nous étions camarades et amis.

وبينه محبة ومودة ولما قتل رأى كنبيلة توجهت عساكر السلطان الى بلد الكافر الذي لجأ اليه بهاء الدين وأحاطوا به فقال ذلك السلطان انا لا اقدر على أن أفعل ما فعله رأى كنبيلة فقبض على بهاء الدين واسلمه الى عسكر السلطان فقيدوه وغلوه واتوا به اليه فلما أتى به اليه امر بادخاله إلى النساء فشتمنه وبصقن في وجهه وأمر بسلخه وهو قرابته من بقيد الحياة فسلخ وطبخ لحمه مع الارز وبعث لاولاده وأهله وجعل باقيه في مصحفة وطرح للفيلة لتاكله قابت أكله وأمر بجلده محشي بالتين وقرن بجلد بهادور بوره وطيف بهما على البلاد فلما وصلا إلى بلاد السند وامير امرائها يومئذ كشلو

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« Je ne

Après la mort du ràï de Canbîlah, les troupes du sultan se dirigèrent vers le pays de l'infidèle chez qui Béhà eddin s'était réfugié, et elles l'entourèrent. Ce prince dit : « puis pas faire comme râï Canbîlah. » Il saisit Béhâ eddîn et le livra à l'armée du souverain de l'Inde. On lui mit des liens aux jambes, on lui attacha les bras au cou, et on le conduisit devant le sultan. Ce dernier ordonna de l'introduire chez les femmes, ses parentes; celles-ci l'injurièrent et lui crachèrent à la figure. Puis il commanda de l'écorcher tout vivant: or, on le dépouilla de sa peau, on fit cuire sa chair avec du riz, et on l'envoya à ses enfants et à sa femme. On mit les restes dans un grand plat, et on les jeta aux éléphants pour qu'ils les mangeassent; mais ils n'en firent rien. Le sultan ordonna de remplir la peau avec de la paille, de l'associer avec la dépouille de Béhâdoûr Boûrah, et de les promener toutes les deux dans les provinces. Quand elles furent arrivées dans le Sind, dont le commandant en chef était alors Cachloû khân, celui-ci donna ordre de les enter

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