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خان صاحب السلطان تغلق ومُعينه على اخذ الملك وكان السلطان يعظمه ويخاطبه بالعمّ ويخرج لاستقباله اذا وفد من بلاده أمركشلو خان بدفن الجلدين فبلغ ذلك السلطان فشق عليه فعله واراد الفتك به ،

ذكر ثورة كشلو خان وقتله ولما اتصل بالسلطان ما كان من فعله في دفن الجلدين بعث عنه وعلم كشلو خان انه يريد عقابه فامتنع وخالف واعطى الاموال وجمع العساكر وبعث الى العدد الجم حتى منهم الترك والافغان واهل خراسان فاتاه كافا عسكره عسكر السلطان أو أربى عليه كثرة وخرج السلطان بنفسه لقتاله فكان اللقاء على مسيرة يومين من ملتان بمجراء

rer. Le sultan le sut, il en fut fàché, et se décida à le faire périr. L'émîr Cachloû khân fut l'ami du sultan Toghlok, et celui qui l'aida à se saisir du pouvoir. Le sultan Mohammed le vénérait et lui adressait la parole en l'appelant : Mon oncle »; il sortait toujours à sa rencontre, lorsque cet émîr arrivait de son pays pour lui rendre visite.

DU SOULÈVEMENT DE CACHLOû khân et de sa mort.

Dès que le sultan fut instruit de la conduite de Cachlou khân au sujet de l'inhumation des deux peaux, il l'envoya chercher. Cachloû khân comprit tout de suite que le souverain voulait le châtier; par conséquent il ne se rendit pas à son invitation, il se révolta, distribua de l'argent, réunit des troupes, expédia des émissaires chez les Turcs, les Af ghâns et les Khorâçâniens, qui accoururent en très-grande quantité près de lui. Son armée se trouva ainsi égale à celle du sultan, ou même elle était supérieure en nombre. Le souverain de l'Inde sortit en personne pour le combattre, et ils se rencontrèrent à deux journées de Moltân,

أبوهـر واخذ السلطان بالحزم عند لقائه فجعل تحت الشطر عوضاً منه الشيخ عماد الدين شقيق الشيخ ركن الدين الملتاني وهو حدثني هذا وكان شبيها به فلما حى القتال انفرد السلطان في اربعة آلاف من عسكره وقصد عسکر کشلو خان قصد الشطر معتقدين ان السلطان تحته فقتلوا عماد الدين وشاع في العسكران السلطان قتل فاشتغلت عساكر كشلو خان بالنهب وتفرقوا عنه ولم يبق معه إلا القليل فقصده السلطان بمن معه فقتله وجز راسه وعلم بذلك جيشه ففروا ودخل السلطان مدينة ملتان وقبض على قاضيها كريم الدين وأمر بسلخه فسلخ وامر براس کشلو خان فعلق

dans la plaine déserte d'Aboûher. Le sultan agit avec beaucoup de prudence lors de la bataille, et il fit mettre à sa place, sous le parasol, le cheïkh 'Imâd eddin, frère utérin du cheikh Rocn eddîn almoltâny, car il ressemblait au sultan. Je tiens ces détails de Rocn eddîn lui-même. Au plus fort de la mêlée, le sultan s'isola à la tête de quatre mille hommes, tandis que les troupes de son adversaire ne cherchaient qu'à s'emparer du parasol, pensant bien que le souverain était placé sous ce dernier. En effet, elles tuèrent 'Imàd eddîn, et l'on crut dans l'armée que c'était le sultan qui avait péri. Les soldats de Cachloù khân ne pensèrent plus qu'à piller, et s'éloignèrent ainsi de leur chef, qui resta avec très-peu de monde. Alors le sultan l'attaqua, le tua, coupa sa tète, et quand les troupes de Cachloû khân surent cela, elles prirent la fuite.

Le monarque entra dans la ville de Moltân; il fit saisir son kâdhi Carîm eddin et prescrivit de l'écorcher vif; il se fit apporter la tête de Cachloû khân et ordonna de la sus

على بابه وقد رايته معلّقاً لما وصلت الى ملتان واعطى السلطان للشيخ ركن الدين اخي عماد الدين ولابنه صدر الدين ماية قرية إنعامًا عليهم لياكلوا منها ويُطعموا بزاويتهم المنسوبة لجدهم بهاء الدين زكرياء وأمر السلطان وزيرة خواجة جهان ان يذهب الى مدينة كمال پور وهى مدينة كبيرة على ساحل حضر البحر وكان اهلها قد خالفوا فاخبرني بعض الفقهاء انّه دخول الوزير اياها قال واحضر بين يدية القاضي بها والخطيب نامر بسلخ جلودها فقالا له اقتلنا بغير ذلك فقال لهما بما استوجبتها القتل فقالا بخالفتنا أمر السلطان فقال لهما فكيف اخالف انا امره وقد أمرنى ان اقتلكما بهذه القتلة وقال

pendre à sa porte. Lorsque j'arrivai à Moltân, je la vis ainsi attachée. Le sultan donna au cheïkh Rocn eddîn, frère d'Imád eddin, ainsi qu'au fils de celui-ci, Sadr eddin, cent villages, à titre de bienfait et afin qu'ils en tirassent leur nourriture. Il les obligea à donner à manger aux voyageurs, dans leur ermitage, qui portait le nom de leur aïeul, c'est-à-dire, dans la zâouïah de Béhâ eddîn Zacariyyâ. Le souverain or donna à son vizir, Khodjah Djihân, de se rendre à la ville de Camâlpoûr, dont les habitants s'étaient soulevés. C'est une grande cité, située au bord de la mer. Un jurisconsulte, qui dit avoir été présent à l'entrée du vizir dans cette ville, m'a raconté ce qui suit : Khodjah Djihân fit venir devant lui le kâdhi de la ville et son prédicateur; il commanda de les écorcher tout vivants. Ils lui dirent : « Donne-nous la mort immédiatement, sans ce supplice. Il répondit: «Par quelle cause avez-vous mérité de périr?» Les deux condamnés reprirent : «Par notre désobéissance aux ordres du souverain. » Le vizir dit alors : « Et comment pourrais-je transgresser son commandement, qui est de vous faire su

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لمتولين لسلخهما احفروا لهما حُفرًا تحت وجوههما يتنفسان فيها فانّهم اذا سلخوا والعياذ بالله يطرحون على وجوههم ولمّا فعل ذلك تمهدت بلاد السند وعاد السلطان الى

حضرته ،

ذكر الوقيعة بجبل قراچيل على جيش السلطان وأول اسمه وجيم معقودة وجبل قراچيل هذا جبل كبير يتصل قاف مسيرة ثلاثة اشهر وبينه وبين دهلي مسيرة عشر وسلطانه من أكبر سلاطين الكفار وكان السلطان بعث ملك نكبية رأس الدويدارية الى حرب هذا الجبل ومعه ماية الف فارس ورجاله سواهم كثير فلك مدينة جدية وضبطها بكسر الجيم وسكون الدال المهمل وفتح الياء آخر الحروف وهى أسفل الجبل وملك ما

bir ce genre de mort?» Puis il dit à ceux chargés de les dépouiller de leur peau : « Creusez des trous sous leur figure par lesquels ils puissent aspirer de l'air. » Or, dans ces pays de l'Inde, quand on écorche les hommes, on les jette la face contre terre. Que Dieu nous préserve d'un pareil supplice! Après tous ces actes de rigueur, les provinces du Sind furent pacifiées, et le sultan retourna dans sa capitale.

DU DÉSASTRE ARRIVÉ À L'ARMÉE DU SULTAN DANS LA MONTAGNE KARATCHIL (DANS LA CHAÎNE DE L'HIMALAÏA).

C'est une montagne très-vaste, de la longueur de trois. mois de marche; et elle est distante de dix jours de Dibly. Son sultan était un des plus puissants princes hindous, et le souverain de l'Inde avait envoyé, pour le combattre, le roi Nocbiah, chef des porte-encriers, qui avait avec lui cent mille cavaliers et beaucoup d'infanterie. Il s'empara de la ville de Djidiah, située au pied de la montagne, ainsi que

يليها وسبى وخرب واحرق وفرّ الكفار إلى أعلى الجبل وتركوا بلادهم وأموالهم وخرائن ملكهم وللجـبـل طـريـق واحد وعن اسفل منه واد وفوقه الجبل فلا يجوز فيه إلا فارس منفرد خلفه آخر فصعدت عساكر المسلمين على ذلك الطريق وتملكوا مدينة ورنكـل التي باعلى الجبل وضبطها بفتح الواو والراء وسكون النون وفتح الكاف واحتووا على ما فيها وكتبوا الى السلطان بالفتح فبعث اليهم قاضيا وخطيبا وأمرهم بالاقامة فدا كان وقت نزول المطر غلب المرض على العسكر وضعفوا وماتت الخيل وانحلت القسى فكتب الامراء الى السلطان واستأذنوه في الخروج عن الجبل والنزول الى اسفله بخلال ما ينصرم فصل نزول

des lieux environnants; il fit des captifs, il saccagea et brûla. Les infidèles fuirent sur le haut de la montagne; ils abandonnèrent leur contrée, leurs troupeaux et les trésors de leur roi. Cette montagne n'a qu'un seul chemin; au bas il y a une vallée, et au-dessus, la montagne même; les cavaliers ne peuvent passer qu'un à un. Les troupes musulmanes du sultan de l'Inde montèrent par ce chemin, et prirent possession de la ville de Ouarangal, qui se trouve sur la partie élevée de la montagne. Elles saisirent tout ce qu'elle contenait, et écrivirent au monarque qu'elles étaient victorieuses. Celui-ci leur envoya un kâdhi et un prédicateur, et leur ordonna de rester dans la contrée.

Au moment des grandes pluies, l'armée fut envahie par les maladies, qui l'affaiblirent considérablement. Les chevaux moururent, et les arcs se détendirent, de sorte que les émîrs sollicitèrent du sultan de l'Inde la permission de quitter le pays montagneux pendant toute la saison pluvieuse, de descendre au bas de la montagne, et de reprendre ensuite leurs positions dès que les pluies auraient cessé. Le

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