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المطر فيعودون فأذن لهم في ذلك فاخذ الاميرنكبية الاموال التي استولى عليها من الخزائن والمعادن وفرقها على الناس ليرفعوها ويوصلوها إلى أسفل الجبل فعندما علم الكفار بخروجهم قعدوا لهم بتلك المهاوى واخذوا عليهم المضيق وصاروا يقطعون الاشجار العادية (1) قطعا ويطرحونها من أعلى الجبل فلا تمر باحد إلّا أهلكته فهلك الكثير من الناس وأُسر الباقون منهم واخذ الكفار الاموال والامتعة والخيل والسلاح ولم يفلت من الامراء كبيرهم نكبية وبدر الدين الملك العسكر إلا ثلاثة من دولة شاه وثالث لهما لا اذكره وهذه الوقيعة أثرت في جيش الهند أثرًا كبيرًا واضعفته ضعفا بينا وصالح السلطان بعدها

sultan y ayant consenti, le commandant Nocbïah prit tous les biens qu'il avait réunis, soit en provisions, soit en métaux et pierres précieuses, et les distribua aux troupes pour les emporter jusqu'à la partie inférieure de la montagne. Lorsque les infidèles surent que les musulmans se retiraient, ils les attendirent dans les gorges de la montagne et occupèrent avant eux le défilé. Ils coupèrent en morceaux des arbres très-vieux ou séculaires, qu'ils jetaient du haut de la montagne, et qui faisaient périr tous ceux qu'ils touchaient. La plupart de ces gens moururent, et le reste fut pris; les Hindous se saisirent des trésors, des marchandises, des chevaux et des armes. Il ne se sauva de toute l'armée musulmane que trois chefs, savoir le commandant Nocbiah, Bedr eddîn ou le roi Daoulet châh, et un troisième personnage, dont je ne saurais me rappeler le nom.

Ce malheur affligea beaucoup l'armée de l'Inde et l'affaiblit d'une manière évidente: peu de temps après, le sultan fit la paix avec les habitants de la montagne, à la condition qu'ils lui payeraient une certaine redevance. Ces peuples

أهل الجبل على مال يؤدونه اليه لان لهم البلاد اسفل الجبل ولا قدرة لهم على عمارتها إلا باذنه ،

ذكر ثورة الشريف جلال الدين ببلاد المعبر وما اتصل بذلك من قتل ابن اخت الوزير وكان السلطان قد أمر على بلاد المعبر وبينها وبين دهلي مسيرة ستة اشهر الشريف جلال الدين احسن شاه مخالف وادعى الملك لنفسه وقتل نواب السلطان وعُمّاله وضرب الدنانير والدراهم باسمه وكان يكتب في احدى صفحتى الدينار سلالة طه ويس ابو الفقراء والمساكين جلال الدنيا والدين وفى الصفحة الاخرى الواثق

possèdent, en effet, du territoire au pied de la montagne, et ils ne pourraient le cultiver sans la permission du souverain de l'Inde.

DU SOULÈVEMEnt du chérif DJELAL EDDIN DANS LA PROVINCE DE MA'BAR, ET DE LA MORT DU NEVEU OU FILS DE LA SOEUR DE VIZIR, QUI SE RATTACHE À cette révolte.

Le sultan avait nommé le chérif Djelâl eddîn Ahçan châh commandant du pays de Ma'bar (du passage, le sudest de la péninsule), qui est éloigné de Dihly l'espace de six mois de marche. Djelâl eddîn se rebella, usurpa le pouvoir, tua les lieutenants et les agents du souverain, et frappa en son propre nom des monnaies d'or et d'argent. Sur un des côtés des dînârs il avait gravé les mots suivants : « La progéniture de Thâ-hâ et Yâ-sîn (ces lettres, qui constituent les titres de deux chapitres du Korân, le xx et le XXXVI, sont du nombre des épithètes qu'on donne à Mahomet), le père des fakîrs et des indigents, l'illustration du monde et de la religion. Et sur l'autre face: «Celui qui

D

بتأييد الرحمان احسن شاه السلطان وخرج السلطان سمع بثورته يريد قتاله فنزل بموضع يقال له كشك زر معناه قصر الذهب وأقام به ثمانية أيام لقضاء حوائج الناس وفي تلك الايام أتى بابن اخت الوزير خواجة جهان واربعة من الامراء او ثلاثة وهم مُقيّدون مغلولون وكان السلطان قد بعث وزيرة المذكور في مقدمته فوصل الى مدينة ظهار وهى على مسيرة أربع وعشرين من دهلى وأقام بها أياما وكان ابن اخته شجاعا بطلا على قتل خاله والهروب بما بهم فاتفق مع الامراء الذين أتى عنده من الخزائن والاموال الى الشريف القائم ببلاد المعبر وعزموا على الفتك بالوزير عند خروجه الى صلاة الجمعة فوشي

met sa confiance dans le secours du Miséricordieux; Ahçan chah sultan. »

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Le monarque ayant eu connaissance de cette révolte, partit pour la combattre. Il descendit dans un lieu nommé Cochc zer, ce qui veut dire, le château d'or»; et il y resta huit jours pour s'occuper des besoins du peuple. Ce fut alors qu'on lui amena le neveu du vizir Khodjah Djihân, ainsi que trois ou quatre émîrs, tous ayant des liens aux pieds, et les mains attachées au cou. Le sultan avait envoyé ce vizir avec l'avant-garde; et il était arrivé à la ville de Zhihâr (Dhâr), éloignée de Dihly l'espace de vingt-quatre jours de marche, où il s'arrêta quelque temps. Le fils de sa sœur était un brave, un guerrier intrépide; il s'était entendu avec les chefs qu'on avait saisis en même temps que lui, pour tuer son oncle et pour fuir chez le chérîf insurgé dans la province de Ma'bar, emportant les trésors et les provisions. Ils avaient décidé d'attaquer le vizir au moment où il sortirait pour se rendre à la prière du vendredi; mais un

بهم

احد من ادخلوه في أمرهم الى الوزير وكان يسمى الملك نصرة للحاجب واخبر الوزير ان آية ما يرومونه لبسهم الدروع تحت ثيابهم فبعث الوزير عنهم فوجدهم كذلك فبعث بهم الى السلطان وكنتُ بين يدى السلطان حين وصولهم فرايت احدهم وكان طُوَالاً لحى وهو يُرعد ويتلو سورة يس فامر بهم فطرحوا للغيلة المعلمة لقتل الناس وأمر بابن اخت الوزير فرد الى خاله ليقتله فقتله وسنذكر ذلك وتلك الغيلة التي تقتل الناس تكسي انيابها حدائد مسنونة شبه سكك للحرث لها اطراف كالسكاكين ويركب الغَيّال على الغيل فاذا رمى بالرجل بين يديه لفّ عليه خرطومه ورمى به الى الهواء ثم يتلقفه بناتيه

individu qu'ils avaient instruit de leur plan les dénonça. Il s'appelait le roi Nossrah, le chambellan; et il dit au vizir que le signe qui ferait découvrir leur projet, c'était qu'ils portaient des cuirasses sous leurs habits. Le vizir les fit amener devant lui, et les trouva dans l'état qu'on vient de dire; il les expédia au sultan.

Je me trouvais en présence du souverain, lorsque ces conjurés arrivèrent. L'un d'eux était de haute taille, barbu, mais il tremblait et lisait le chapitre Ya-Sîn du Korân (le xxxvr; c'est la prière des agonisants). D'après l'ordre du sultan, on jeta les émîrs en question aux éléphants, qui sont dressés pour tuer les hommes, et l'on renvoya le fils de la sœur du vizir à son oncle, pour qu'il lui donnât la mort. Il le tua, en effet, comme nous le dirons plus bas.

Ces éléphants, qui tuent les hommes, ont leurs défenses revêtues de fers pointus, lesquels ressemblent au soc de la charrue qui laboure la terre; et leurs bords sont comme des couteaux. Le cornac monte sur l'éléphant, et lorsqu'on jette un individu devant l'animal, celui-ci l'enlace de sa trompe,

ويطرحه بعد ذلك بين يديه ويجعل يده على صدره ويفعل به ما يامره الغيال على حسب ما أمره السلطان فان امره بتقطيعه قطعه الفيل قطعا بتلك الحدائد وان امره بتركه تركة مطروحا فسلخ وكذلك فعل بهولاء وخرجت من دار السلطان بعد المغرب فرايت الكلاب تاكل لحومهم وقد ملئت جلودهم بالتين والعياذ بالله ولما تجهز السلطان لهذه الحركة امرني بالاقامة بالحضرة كما سنذكره ومضى في سفرة الى ان بلغ ذلك وكان وخرج دولة آباد فشار الامير هلاجون ببلاده

(1)

الوزير خواجة جهان قد بقى ايضا بالحضرة لحشد الحشود

العساكر، وجمع

le lance dans l'espace, le saisit dans l'air avec ses deux défenses, le jette à ses pieds, et place une de ses jambes de devant sur la poitrine de la victime. Puis il en fait ce que commande son conducteur, suivant l'ordre du sultan. Si ce dernier veut que le condamné soit coupé en pièces, l'éléphant le fait au moyen des fers dont on vient de parler; si le sultan veut qu'on l'abandonne, l'animal le laisse à terre; alors on le dépouille de sa peau. C'est ainsi qu'on a agi avec les personnages que nous avons vus. Je sortis du palais du sultan à la nuit close, et je vis les chiens qui dévoraient leurs chairs. On les avait écorchés, et leurs peaux avaient été remplies de paille. Que Dieu nous préserve d'un pareil supplice! Quand le sultan fut prêt pour cette expédition, il m'ordonna de rester à Dihly, comme nous le dirons plus loin. voyagea jusqu'à ce qu'il fût arrivé à Daoulet Âbâd; alors l'émir Halâdjoûn se souleva dans sa province et se rebella. A ce moment, le vizir Khodjah Djihân se trouvait aussi dans la capitale, afin d'enrôler les troupes et de réunir les armées.

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