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ذكر خلاف شاه افغان بارض السند وكان شاه افغان خالف على السلطان بارض ملتان من بلاد السند وقتل الامير بها وكان يسمّى بة زاد وادعى السلطنة لنفسه وتجهز السلطان لقتاله فعلم أنّه لا يقاومه فهرب ولحق لقومه الافغان وهم ساكنون بجبال منيعة لا يُقدر عليها فاغتاظ السلطان مما فعله وكتب الى تماله ان يقبضوا على مَن وجدوه من الافغان ببلاده فكان ذلك سببا لخلاف القاضي جلال ،

ذكر خلاف القاضي جلال وكان القاضي جلال وجماعة من الافغانيين قاطنين بمقربة من مدينة كنباية ومدينة بلوذرة فلما كتب السلطان الى عماله بالقبض على الافغانيين كتب الى

DE LA RÉVOLTE de châh AFGHAN, DANS LA PROVINCE Du sind.

Châh Afghân s'était soulevé contre le souverain, dans le pays de Moltân, en la province du Sind. Il avait tué l'émir de cette contrée, qui était appelé Bihzâd bien né, heureux », et il prétendait devenir sultan. L'empereur de Dihly se prépara à le combattre; le rebelle comprit qu'il ne pouvait pas lui tenir tête, et s'enfuit. Il se rendit chez sa peuplade, les Afghâns, qui habitent des montagnes difficiles et inaccessibles. Le sultan fut irrité contre lui, et il écrivit à ses employés de saisir tous les Afghâns qu'ils trouveraient dans ses états. Cela fut cause de la révolte du juge Djelâl eddîn.

DE LA RÉBELLION DU JUGE DJELAL EDDîn.

Le juge Djelâl eddîn, et une troupe d'Afghâns, étaient établis dans le voisinage des deux villes, Cambaie et Boloudhrah. Quand le souverain écrivit à ses agents d'arrêter les Afghans, il manda au roi Mokbil, lieutenant du vizir

ملك مقبل نائب الوزير ببلاد الجزرات ونهروالة أن يحتال في القبض على القاضي جلال ومن معه وكانت بلاد بلوذرة أقطاعا لملك الحكماء وكان ملك الحكماء متزوجا بربيبة السلطان زوجة ابيه تغلق ولها بنت من تغلق هي التي تزوجها الامير غدا وملك الحكماء اذ ذاك في صحبة مقبل لان بلاده تحت نظره قلما وصلوا الى بلاد الجزرات امر مقبل ملك الحكماء ان ياتي بالقاضي جلال واصحابه فلما وصل ملك الحكماء إلى بلاده حذرهم في خفيّة لانهم كانوا من أهل بلادة وقال ان مقبلاً طلبكم ليقبض عليكم فلا تدخلوا عليه إلا بالسلاح فركبوا في نحو ثلاثماية مدرع واتوة وقالوا لا ندخل الا جملة فظهر له أنه لا

dans les provinces de Guzarate et de Nahrouàlah, de trouver un stratagème pour saisir le kâdhi Djelâl eddîn et ses compagnons. La contrée de Boloûdhrah avait été donnée en fief au roi des médecins ou des savants, qui était marié avec la belle-mère du souverain, veuve de son père Toghlok. Elle avait eu de ce dernier une fille, qui était celle-là même qu'avait épousée l'émîr Ghada. Le roi des savants se trouvait alors en compagnie de Mokbil, car son pays était sous l'inspection de celui-ci. Lorsqu'ils furent arrivés dans la province de Guzarate, Mokbil lui dit de lui amener le juge Djelâl eddîn et ses camarades. Le roi des savants étant arrivé dans son fief, les avertit en secret, car ils étaient au nombre de ses concitoyens. Il leur dit que Mokbil les demandait pour les arrêter, et leur conseilla de ne se rendre à son appel que bien armés.

Ils allèrent chez Mokbil, au nombre d'environ trois cents cavaliers couverts de cuirasses, et lui dirent : « Nous n'entrerons que tous ensemble. Il vit alors qu'il ne pouvait

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يمكن القبض عليهم وهم مجتمعون وخاف منهم فامرهم بالرجوع واظهر تأمينهم فخالفوا عليه ودخلوا مـديـنـة كنباية ونهبوا خزانة السلطان بها وأموال الناس ونهبوا مال ابن الكولمى التاجر وهو الذي عمر المدرسة الحسنة باسكندرية وسنذكره اثر هذا وجاء ملك مقبل لقتالهم فهزموه هزيمة شنيعة وجاء عزيز الحمار والملك جهان بنُبل لقتالهم في سبعة آلاف الملك من الفرسان فهزموهم ايضا وتسامع بهم أهل الفساد والجرائم فانثالوا عليهم وادعى القاضي جلال السلطنة وبايعه اصحابه وبعث السلطان اليه العساكر فهزمها وكان بدولة آباد جماعة من الافغان فخالفوا ايضا ،

pas réussir à s'emparer d'eux, tant qu'ils seraient réunis; il en eut peur, leur ordonna de repartir et fit semblant de les protéger. Mais ils se soulevèrent contre lui; ils entrèrent dans Cambaie, pillèrent le trésor du sultan, les biens des particuliers et ceux du fils d'Alkaoulémy, le marchand. C'est le personnage qui fonda à Alexandrie un beau collége, et nous en parlerons tout à l'heure. Le roi Mokbil se présenta pour combattre les insurgés, et il fut mis en fuite d'une manière honteuse. Le roi 'Azîz, dit le négociant en vins, et le roi Djihan arrivèrent, après avoir fait des préparatifs, avec sept mille cavaliers; ils furent aussi mis en déroute. Les gens turbulents et les criminels, informés de ces événements, accoururent se joindre aux Afghâns. Le juge Djelâl eddîn se déclara sultan, et reçut le serment de ses compagnons; l'empereur de Dihly envoya des troupes contre lui, mais il les battit. Il y avait à Daoulet Abad une multitude d'Afghans, qui se révoltèrent à leur tour.

ذكر خلاف ابن الملك مَل وكان ابن الملك ملّ ساكنا بدولة آباد في جماعة من الافغان فكتب السلطان الى نائبه بها

وهو نظام الدين اخو مُعلمه قطلو خان أن يقبض عليهم وبعث اليه باحال كثيرة من القيود والسلاسل وبعث بخلع الشتاء وعادة ملك الهند أن يبعث لكل امير على مدينة ولوجوه عسكره خلعتين فى السنة خلعة الشتاء وخلعة الصيف واذا جاءت الخلع يخرج الامير والعسكر للقائها فاذا وصلوا الى الآتى بها نزلوا عن دوابهم واخذ كل واحد خلعته وحملها على كتفه وخدم لجهة السلطان وكتب السلطان لنظام الدين اذا خرج الافغان ونزلوا عن دوابهم لاخذ الخلع فاقبض

DU SOULÈVEMENT DU Fils du roi mell.

Le fils du roi Mell habitait Daoulet Âbâd avec une troupe d'Afghans, et le souverain écrivit à son lieutenant dans cette ville, qui était Nizhâm eddîn, frère de son précepteur Kothloi khan, de les saisir tous, sans exception. Il lui envoya de nombreuses charges de liens et de chaînes, et lui expédia en même temps les habillements d'hiver. L'usage du souverain de l'Inde est de donner à chaque commandant d'une ville et aux chefs de son armée deux vêtements par an : un pour l'hiver et un pour l'été. Quand ces robes d'honneur arrivent, l'émîr et les troupes sortent pour les recevoir; dès qu'ils aperçoivent celui qui les apporte, ils descendent de leurs montures; chacun d'eux reçoit son vêtement, le place sur son épaule et s'incline du côté où se trouve le sultan. Celui-ci écrivit à Nizhâm eddîn ces paroles : « Lorsque les Afghâns sortiront et mettront pied à terre pour recevoir les robes qui leur sont destinées, arrête-les dans ce même moment »

عليهم عند ذلك وأتى احد الفرسان الذين أوصلوا للخلع الى الافغان فاخبرهم بما يُراد بهم فكان نظام الدين ممن احتال فانعكست عليه فركب وركب الافغان معه حتى إذا لقوا الخلع ونزل نظام الدين عن فرسه جلوا عليه وعلى اصحابه فقبضوا عليه وقتلوا كثيرًا من اصحابه ودخلوا المدينة فاخذوا الخزائن وقدموا على انفسهم ناصر الدين بن ملك مل وانثال عليهم المفسدون فقويت شوكتهم .

ذكر خروج السلطان بنفسه الى كنباية ولما بلغ السلطان على أن خرج بنفسه ما فعله الافغان بكنباية ودولة آباد يبدأ بكنباية ثم يعود الى دولة آباد وبعث اعظم ملك

وعزم

Un des cavaliers qui arrivaient avec les robes d'honneur, se rendit chez les Afghâns et les instruisit du dessein qu'on avait formé à leur égard. Par conséquent, Nizhâm eddin fut au nombre de ceux qui usent d'un stratagème, lequel tourne contre eux. Il monta à cheval, en compagnie des Afghâns, et quand ils rencontrèrent les habillements, il mit pied à terre. Ce fut alors que les Afghâns chargèrent sur lui et sur ses compagnons, qu'ils tuèrent beaucoup de ceux-ci, et qu'ils l'arrêtèrent. Ils envahirent la ville, saisirent les trésors et mirent à leur tête Nâssir eddîn, fils du roi Mell. Les fauteurs de troubles accoururent vers eux et leur puissance augmenta.

DE LA MARCHE DU SULTAN, EN PERSONNE, VERS LA VILLE
DE CAMBAIE.

Lorsque l'empereur de Dihly sut ce que les Afghâns avaient fait à Cambaie et à Daoulet Âbâd, il se mit en campagne lui-même et se décida à commencer par Cambaie, pour retourner ensuite à Daoulet Âbâd. Il fit partir le grand

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