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البايريدى صهرة في أربعة آلاف مقدّمة فاستقبلته عساكر القاضي جلال فهزموه وحصروه ببلوذرة وقاتلوه بها وكان في عسكر القاضي جلال شيخ يسمّى جلول وهو احد الشجعان فلا يزال يفتك فى العساكر ويقتل ويطلب المبارزة فلا يتجاسر احد على مباررته واتفق يوما أنّه دفع فرسه فكبا به في حفرة فسقط عنه وقُتل ووجدوا عليه درعين فبعثوا براسه الى السلطان وصلبوا جسده بسور بلوذرة وبعثوا يديه ورجليه الى البلاد ثم وصل السلطان بعساكرة فلم يكن للقاضي جلال من ثبات فغر في اصحابه وتركوا أموالهم واولادهم فتهب ذلك كله ودخلت المدينة واقام بها السلطان أياما ثم رحل عنها

roi Albâïazìdy, son parent par alliance, ou beau-frère, à la tête de quatre mille hommes d'avant-garde, qui furent attaqués par les troupes du juge Djelâl eddîn et mis en fuite. Ils furent ensuite assiégés à Boloûdhrah, et l'on combattit même dans cette cité. Dans l'armée du juge Djelâl eddîn il y avait un cheïkb nommé Djaloûl, qui était un brave; il ne cessait de tomber sur les soldats, de les tuer, et de demander le combat singulier; mais personne ne se hasardait à se mesurer en duel avec lui. Un jour il lança son cheval, qui s'abattit dans une fosse; Djaloûl tomba, il fut tué, et l'on trouva sur lui deux cuirasses. On envoya sa tête au sultan; on crucifia son corps sur la muraille de Boloùdhrah, et l'on porta de ville en ville ses mains ainsi que ses pieds.

A l'arrivée du souverain avec les troupes, le juge Djelâl eddîn ne put plus résister, et il prit la fuite avec ses compagnons. Ils abandonnèrent leurs biens et leurs enfants; tout cela fut saisi, et l'on entra dans la ville de Cambaie. Le sultan y resta quelques jours, puis il partit et y laissa son

وترك بها صهره شرف الملك امير بخت الذي قدمنا ذكره الذل عليه من وقضية قراره واخذه بالسند وسجنه وما جرى ثم من العز وامره بالبحث تمن كان في طاعة جلال الدين وترك معه الفقهاء ليحكم باقوالهم فادى ذلك الى قـتـل الشيخ على الحيدري حسبما قدمناه ولما هرب القاضي جلال لحق بناصر الدين بن ملك ملّ بدولة آباد ودخل في جملته فاتي السلطان بنفسه اليهم واجتمعوا فى نحو اربعين الفا من الافغان والترك والهنود والعبيد وتحالفوا على أن لا يفرّوا وان يقاتلوا السلطان واتى السلطان لقتالهم ولم يُرفع الشطر الذي هو علامة عليه فلمّا استمر القتال رفع الشطر فمّا عاينوه دهشوا وانهزموا

beau-frère, Cheref almolc, émîr bakht. Nous avons déjà parlé de ce personnage; nous avons fait connaître l'histoire de sa fuite, de son arrestation dans le Sind et de son emprisonnement; nous avons raconté les humiliations qu'il a endurées et les honneurs qui les ont suivies. Le monarque lui ordonna de rechercher ceux qui étaient du parti de Djélâl eddin, et il laissa avec lui des jurisconsultes, afin qu'il jugeât d'après leurs décisions. Cette circonstance amena la condamnation à mort du cheikh 'Aly alhaïdary, comme il a été dit plus haut.

Le juge Djelâl eddîn's'étant enfui, alla se joindre à Nâssir eddîn, fils du roi Mell, à Daoulet Abâd, et s'enrôla parmi ses partisans. Le sultan se dirigea en personne contre eux; ils étaient au nombre d'environ quarante mille, Afghans, Turcs, Indiens et esclaves; ils jurèrent ensemble qu'ils ne prendraient point la fuite et qu'ils se battraient contre le souverain. Celui-ci commença le combat, et l'on n'éleva pas d'abord le parasol, insigne du sultan; mais, dans l'ardeur de la bataille, on le hissa. Quand les rebelles le virent, ils furent interdits et fuirent d'une manière honteuse. Le fils

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اتج هزيمة ولجأ ابن ملك مل والقاضي جلال في نحو اربعماية خواصهما الى قلعة الدويقير وسنذكرها وهى من امنع قلعة في الدنيا واستقر السلطان بمدينة دولة آباد والدويقير في قلعتها وبعث لهم أن ينزلوا على حكمه فابوا أن ينزلوا الا على الامان فابى السلطان أن يُؤمنهم وبعث لهم الاطعمة تهاونا بهم وأقام هنالك وعلى ذلك آخر عهدى بهم ،

ذكر قتال مُقبل وابن الكولمى وكان ذلك قبل خروج القاضي جلال وخلافه وكان تاج الدين بن الكولمي من كبار التجار فوفد على السلطان من أرض الترك بهدايا جليلة منها

du roi Mell et le kâdhi Djelâl eddîn se réfugièrent, en compagnie d'à peu près quatre cents de leurs adhérents les plus distingués, dans la forteresse de Douaiguîr (ou Dioûguîr,), que nous mentionnerons plus loin, et qui est une des plus inaccessibles du monde. Le sul. tan resta à Daoulet Âbâd, ville dont Douaïguîr est le château fort. Il envoya dire aux insurgés de se rendre à discrétion; mais ceux-ci ne consentaient à quitter leur place qu'à la condition d'une amnistie; le sultan ne voulut pas la leur promettre. Il leur fit parvenir des aliments, par une sorte de dédain pour eux, et continua à demeurer à Daoulet Âbâd. Ici finissent les informations que je puis donner à ce sujet.

DU COMBAT QUI EUT LIEU ENTRE MOKBIL ET LE FILS D'ALCAOULÉMY.

Ce que nous allons raconter s'est passé avant le soulèvement et la rébellion du kâdhi Djelâl eddîn. Or, le personnage nommé Tàdj eddîn, fils d'Alcaoulémy, était un des principaux négociants; il était venu du pays des Turcs pour rendre visite au sultan de l'Inde et pour lui porter des deaux magnifiques. Parmi ces présents il y avait des mam

III.

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ca

المماليك والجمال والمتاع والسلاح والثياب فاعجب السلطان فعله واعطاه اثنى عشر لكا ويُذكر انه لم تكن قيمة هديته إلا لكا واحدًا وولاه مدينة كنباية وكانت لنظر الملك المقبل نائب الوزير فوصل اليها وبعث المراكب (1) الى بلاد المليبار وجزيرة سيلان وغيرها وجاءته التحف والهدايا في المراكب وضحت حالة ولما ان يبعث اموال تلك الجهات الى الحضرة بعث الملك

(2)

مقبل الى ابن الكولمي أن يبعث ما عنده من الهدايا والاموال هدايا تلك الجهات على العادة فامتنع ابن الكولمي من ذلك مع وقال أنا أجلها بنفسي او ابعثها مع خدامي ولا حكم لنائب الوزير على ولا للوزير واغتر بما اولاه السلطان من الكرامة والعطية

loûcs, des chameaux, des marchandises, des armes et des étoffes. L'empereur fut très-satisfait de son procédé et lui donna douze lacs, ou douze fois cent mille dînârs d'argent; on dit que la valeur de tout ce qu'il avait apporté au souverain ne dépassait pas un seul lac, ou cent mille pièces d'argent. Il lui donna à gouverner la ville de Cambaie, qui était sous l'inspection du roi Mokbil, lieutenant du vizir.

Une fois arrivé à Cambaie, Tâdj eddîn envoya des bâtiments dans le Malabar, l'île de Ceylan, etc.; il reçut, par les navires, des dons et des cadeaux magnifiques, de sorte que sa position devint très-considérable. Comme il n'avait pas encore expédié dans la capitale les tributs desdites contrées, le roi Mokbil lui fit dire de les livrer à cet effet, suivant l'usage, ainsi que les présents et les trésors qu'il avait préparés. Le fils d'Alcaoulémy refusa en disant : « Je les amè nerai en personne, ou bien je les ferai porter par mes serviteurs. Ni le vizir ni son lieutenant n'ont de pouvoir sur moi. Il se faisait ainsi illusion à cause des honneurs et des présents qu'il avait reçus de l'empereur. Mokbil écrivit au vizir sur

فكتب مقبل إلى الوزير بذلك فوقع له الوزير على ظهر كتابه إن كنت عاجزا عن بلادنا فاتركها وارجع الينا فلما بلغه الجواب تجهز في عسكره ومماليكه والتقيا بظاهر كنباية فانهزم ابن الكولمي وتتل جماعة من الفريقين واستخفى ابن الكولمي في دار الناخودة (الناخُذا الياس احد كبراء التجار ودخل مقبل المدينة فضرب رقاب امراء عسكر ابن الكولمي وبعث له الامان على ان ياخذ ماله التختص به ويترك مال السلطان وهديته وتجبى البلد وبعث مقبل بذلك كله مع خدامه إلى السلطان وكتب شاكيا من ابن الكولمى وكتب ابن الكولمي شاكيا منه فبعث السلطان ملك الحكماء ليتنصف بينهما وباثر ذلك كان

cette affaire; il en eut pour réponse, au dos de sa lettre, ce qui suit: « Si tu es impuissant pour nous faire obéir dans nos contrées, quitte-les et reviens près de nous.» Ayant lu ces lignes, Mokbil se mit à la tête de ses troupes et de ses mamloûcs, et il combattit contre le fils d'Alcaoulémy, à l'extérieur de Cambaie. Ce dernier fut mis en fuite, et un certain nombre d'hommes furent tués de part et d'autre.

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Le fils d'Alcaoulémy se cacha dans la maison du patron de navire, Ilias, un des principaux négociants. Mokbil entra dans Cambaie, et fit couper la tête aux chefs de l'armée de son adversaire. Il envoya un sauf-conduit à celui-ci, à la condition qu'il garderait seulement son propre bien et qu'il abandonnerait les trésors et les cadeaux dus au sultan, ainsi que les revenus de la ville. Mokbil fit partir toutes ces richesses, sous la conduite de ses serviteurs, pour les présenter au souverain, et il écrivit, se plaignant du fils d'Alcaoulémy. Celui-ci, de son côté, écrivit aussi au sultan, pour se plaindre du roi Mokbil. L'empereur de Dihly leur envoya le roi des savants, pour qu'il décidât leur querelle. Ce fut

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