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دينارا وكانوا نحو أربعين وكان جملة ما أعطوه اربعة آلاف دينار ونيفا وبعد ذلك عُيّنت ضيافة السلطان وهي الف رطل هندية من الخشكار الدقيق ثلثها من الميرا وهو الدرمك وتلقاها من وهو المدهون والف رطل من اللحم ومن السكر والسمن والسليف ) والفوفل ارطال كثيرة لا اذكر عددها والالف من ورق التنبول والرطل الهندى عشرون رطلا من أرطال المغرب وخمسة وعشرون من أرطال مصر وكانت ضيافة خداوندزادة اربعة آلاف رطل من الدقيق ومثلها من اللحم مع ما يناسبها

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مما ذكرناه ، ذكر وفاة بنتي وما فعلوا في ذلك ولما كان بعد شهر ونصف من مقدمنا توقيت بنت لى سِنّها دون السنة فاتصل خبر

environ, et le montant de la somme qu'ils touchèrent fut de quatre mille dînârs et plus. Après cela, on fixa la quantité des vivres que nous donnait le souverain, savoir: mille livres indiennes de farine, dont le tiers de mîrâ ou fleur de farine, et les deux tiers avec du son, c'est-à-dire, grossièrement moulue (litt. concassée ); mille livres de viande; un nombre considérable de livres de sucre, de beurre fondu. de salif (?) et de noix d'arec, qu'à présent je ne me rappelle pas; enfin mille feuilles de bétel. La livre indienne en fait vingt de Barbarie et vingt-cinq d'Égypte. Les provisions d'hospitalité reçues par Khodhâouend Zâdeh furent : quatre mille livres de farine, autant de viande, et tout le reste en proportion.

DE LA MORT DE MA FILLE, ET DE CE QUE L'ON PRATIQUA
À CETTE OCCASION.

Un mois et demi après être arrivé à Dihly, je perdis une fille âgée d'un peu moins d'une année. La nouvelle en

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دفنه

وفاتها بالوزير فامر ان تُدفن في زاوية بناها خارج دروازة بالم بقرب مقبرة هنالك لشيخنا ابراهيم القونوي فدفناها بها وكتب بخبرها الى السلطان فاتاه الجواب في عشى اليوم الثاني وكان بين مُتصيّد السلطان وبين الحضرة مسيرة عشرة أيام وعادتهم أن يخرجوا الى قبر الميت صبيحة الثالث ويفرشون جوانب القبر بالبسط وثياب الحرير ويجعلون على القبر الازاهير وهي لا تنقطع هنالك في فصل من الفصول كالياسمين وقل شبه كُل شَبو وهى زهر اصغر وريبول وهو ابيض والنسرين وهو على صنفين ابيض واصغر ويجعلون أغصان النارنج والليمون بثمارها وان لم يكن فيها ثمار علقوا منها حبّات بالخيوط ويصبون على القبر الفواكه اليابسة وجوز النارجيل ويجتمع

parvint au vizir, qui ordonna de l'inhumer dans un ermitage qu'il avait fondé au dehors de la porte nommée Derouâzeh Bâlem, tout près du tombeau de notre cheïkh Ibrâhîm alkoûnéouy : nous l'y enterrâmes. Le vizir écrivit au sultan à ce sujet, et il en reçut une réponse le soir du second jour. Pourtant il y avait, entre le lieu où le sultan se trouvait alors à la chasse et la capitale, la distance de dix jours de marche.

Il est d'usage, chez les Indiens, de se rendre au tombeau du mort le matin du troisième jour après son enterrement. Ils placent tout autour de la tombe des tapis, des étoffes de soie, et, sur la sépulture même, des fleurs, qu'on trouve dans l'Inde pendant toutes les saisons. Ce sont, par exemple, des jasmins, des tubéreuses ou fleurs jaunes (amica nocturna), des reïboûls, dont la couleur est blanche, et des roses musquées ou églantines. Celles-ci sont de deux sortes: les unes sont blanches, et les autres jaunes. Ils ornent aussi le tombeau de branches d'orangers et de citronniers avec leurs fruits; si ces derniers manquent, ils en attachent avec des

الناس ويؤتى بالمصاحف فيقرءون القرآن فاذا ختموه أتوا بماء الجلاب فسقوه الناس ثمّ يُصب عليهم ماء الورد صبا ويُعطون التنبول وينصرفون ولما كان صبيحة الثالث من دفن هذه

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البنت خرجت عند الصبح على العادة واعددت ما تيسر من

ذلك كله فوجدت الوزير قد أمر بترتيب ذلك وأمر بسراحة فضُربت على القبر وجاء الحاجب شمس الدين الفوشنجي الذي تلقانا بالسند والقاضى نظام الدين الكرواتي وجملة من كبار اهل المدينة ولم آتِ إلّا والقوم المذكورون قد اخذوا مجالسهم والحاجب بين ايديهم وهم يقرءون القرآن فقعدت مع اصحابى بمقربة من القبر فلما فرغوا من القراءة قرأ القراء

fils. On répand sur la sépulture des fruits secs, des noix de coco; les hommes se rassemblent, on apporte des exemplaires du Korân, et ils lisent. Quand ils ont fini cette lecture, on sert le sirop dissous dans l'eau, dont le public boit; puis on verse sur chacun de l'essence de roses en profusion. Enfin, on distribue le bétel, et les assistants se retirent.

Au matin du troisième jour depuis l'enterrement de cette petite fille, je sortis de bonne heure, suivant l'habitude en pareil cas, et préparai tout ce que je pus des choses susmentionnées. Je trouvai que le vizir avait déjà donne l'ordre de disposer tous ces objets, et qu'il avait fait élever une grande tente sur le tombeau. Étaient présents: le chambellan Chams eddîn alfoûchendjy, que nous rencontrâmes dans le Sind; le kâdhi Nizhâm eddîn alcarouâny, et une multitude de personnes parmi les grands de la ville. Lorsque j'arrivai, lesdits personnages avaient déjà pris leurs places, le chambellan étant à leur tête, et ils lisaient le Korân. Je m'assis avec mes camarades tout à côté de la sépulture; et, quand on eut fini de lire, les lecteurs du Ko

باصوات حسان ثمّ قام القاضى فقراً رقاء في البنت المتوفاة وثناء على السلطان وعند ذكر اسمه قام الناس جميعا قياما فخدموا ثم جلسوا ودعا القاضي دعاء حسنا تم اخذ الحاجب واصحابه براميل ماء الورد فصبّوه على الناس ثم داروا عليهم باقداح شربة النبات ثمّ فرقوا عليهم التنبول ثم اتى باحدى عشرة خلعة لى ولاصحابي ثم ركب الحاجب وركبنا معه الى دار السلطان تخدمنا للسرير على العادة وانصرفت إلى منزلى فما وصلت إلا وقد جاء الطعام من دار المخدومة جهان ما ملاً الدار ودور اصحابى واكلوا جميعا واكل المساكين وفـضـلـت الاقراص والحلواء والنبات فاقامت بقاياها أياما وكان فعل ذلك

rân récitèrent quelques versets avec leurs belles voix. Le juge se leva, il fit l'oraison funèbre de l'enfant décédée, et ensuite l'éloge du souverain. L'assistance ayant entendu son nom, tout le monde fut debout et s'inclina; on s'assit de nouveau, et le juge fit une très-belle prière. Le chambellan et ses compagnons prirent des barils d'eau de rose, et ils en répandirent sur les individus présents; ils distribuèrent à la ronde des coupes pleines d'une boisson préparée avec le sucre candi, et après cela, le bétel. Enfin, on apporta onze robes d'honneur, pour moi et pour mes compagnons.

Le chambellan monta à cheval, et nous en fimes autant avec lui, pour nous rendre au palais du sultan, où nous nous inclinâmes devant le trône, selon l'usage. Je retournai chez moi, et, à peine arrivé, on m'apporta des mets de la part de la mère du souverain; il y avait de quoi remplir ma maison et les logements de mes camarades. Ceux-ci mangèrent tous; il en fut ainsi des pauvres; pourtant, il resta les pains ronds, les pâtisseries et le sucre candi. Ces restes servirent encore durant plusieurs jours, et tout cela fut fait par ordre du sultan.

III.

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كله بامر السلطان وبعد أيام جاء الفتيان من دار المخدومة ويركبها جهان بالدولة وهى المحقة التي يحمل فيها النساء

الرجال ايضا وهى شبه السرير سطحها من ضفائر الحرير او القطن وعليها عود شبه الذى على البوجات (1) عندنا مُعوّج من القصب الهندى المخلوق ويجلها ثمانية رجال في نوبتين يستريح اربعة ويحمل اربعة وهذه الدول بالهند كالحمير بديار مصر عليها يتصرف اكثر الناس فمن كان له عبيد جلوه ومن لم يكن له عبيد اكترى رجالاً يحملونه وبالبلد منهم يسيرة يقفون في الاسواق وعند باب السلطان وعند ابواب الناس للكرى وتكون دول النساء مغشاة بغشاء حرير وكذلك كانت هذه الدولة

Quelque temps après, les pages de la Maîtresse de l'univers vinrent de son palais chez moi avec un palanquin; c'est une sorte de litière qui sert pour transporter les femmes, et très-souvent aussi les hommes. Il ressemble à un trône, ou lit d'apparat, et sa partie supérieure est en tresses de soie ou de coton, surmontées d'un bois (ou bâton pour passer les rideaux), pareil à celui qui se trouve chez nous sur les parasols. Ce bois est recourbé, et il est fait avec la canne de l'Inde (bambou), pleine et compacte. Huit hommes, divisés en deux moitiés, sont occupés tour à tour à porter un de ces palanquins: quatre se reposent, et quatre le portent sur leurs épaules. Ces véhicules, dans l'Inde, font le même office que les ânes en Égypte; la plupart des gens vont et viennent par leur moyen. Celui qui possède des esclaves se fait voiturer par eux; celui qui n'en a pas loue des hommes pour le porter. On trouve toujours un petit nombre de ceux-ci dans la ville, qui stationnent dans les marchés, à la porte du sultan, et même aux portes des citadins, pour se louer. Les palanquins qui sont à l'usage des femmes sont

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