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خلاصه وقف له بباب دار السلطان فاذا اراد الدخول قال له دروقى السلطان وحق رأس السلطان ما تدخل حتى تُخلّصنى فلا يمكنه أن يبرح من مكانه حتى يخلّصه او يرغب اليه في تأخيرة فاتفق يوما أن خرج السلطان الى زيارة قبر ابيه ونزل بقصر هنالك فقلت لهم هذا وقتكم فلما اردت الدخول وقفوا لى بباب القصر فقالوا لى دَرُوقَى السلطان ما تدخل حتى تخلصنا وكتب كتاب الباب بذلك الى السلطان فخرج حاجب شمس الدين وكان من كبار الفقهاء فسألهم لاي شيء قصة درهتموه فقالوا لنا عليه الدين فرجع الى السلطان فاعلمه بذلك فقال له اسألهم كم مبلغ الدين فسألهم فقالوا له

du monarque, et qu'il lui dise, quand il veut entrer, ce qui suit : « Deroûhaï assolthân «ô ennemi de l'empereur», je jure par la tête du sultan que tu n'entreras point, jusqu'à ce que tu m'aies payé. » Il ne peut pas quitter sa place qu'il n'ait satisfait son créancier, ou qu'il n'ait obtenu de lui un délai. Un jour, il arriva que le souverain sortit pour visiter le tombeau de son père, et qu'il descendit là dans un château. Je dis à mes marchands: « Voici le moment favorable. » Lorsque je voulus entrer, ils étaient à la porte du château et me dirent : « Deroûhaï assolthán, tu n'entreras pas que tu n'aies payé ce que tu nous dois. » Les secrétaires placés à la porte écrivirent cela au souverain. Là-dessus sortit du palais hâdjib kissah le chambellan des requêtes » Chams eddîn, un des plus grands jurisconsultes, qui demanda aux marchands pour quels motifs ils m'avaient attaqué; ils répondirent qu'ils étaient mes créanciers. Chams eddîn retourna chez le monarque, il l'informa de cette circonstance, et celui-ci lui ordonna d'interroger les marchands sur le montant de la dette; ils lui dirent que c'était cin

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خسة وخمسون الف دينار فعاد اليه فاعلمه فامره أن يعود إليهم ويقول لهم ان خوند عالم يقول لكم المال عندى وانا أنصفكم منه فلا تطلبوه به وامر عماد الدين السمناني وخداوندزادة غياث الدين أن يقعدوا بهزار اسطون وياتي اهل الدين بعقودهم وينظروا اليها ويتحققوها ففعلا ذلك واتى الغرماء بعقودهم فدخلا الى السلطان واعلماه بثبوت العقود فضحك وقال مُمازحا انا اعلم انه قاض جهز شغله فيها ثم امر خداوند زادة أن يُعطينى ذلك من الخزانة فطمع في الرشوة على ذلك وامتنع أن يكتب خط خرد فبعثت اليه مايتي تنكة فردها ولم ياخذها وقال لى عنه بعض خدامه انه طلب

quante-cinq mille dînârs. Le chambellan le dit au souverain, qui lui commanda de se rendre près des créanciers, et de leur parler en ces termes : « Le Maître du monde vous fait dire ceci : « La somme est chez moi, je vous ferai rendre justice, et n'exigez plus rien maintenant de votre débi

• teur. »

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Le sultan chargea 'Imâd eddîn assimnâny et Khodhâouend Zadeh Ghiyâth eddîn de siéger dans la salle des mille colonnes pour examiner et vérifier les obligations ou les reçus que lesdits créanciers leur apporteraient. Cela fait, l'un et l'autre rendirent compte au souverain que les pièces étaient en règle; ce dernier sourit, et dit en plaisantant: Je sais que le débiteur est un juge, il aura bien arrangé son affaire. Il dit ensuite à Khodhâouend Zâdeh de me payer cette somme avec l'argent du trésor; mais ce fonctionnaire exigea de moi un don d'avance, et refusa d'écrire le khatth khord, ou mandat. Je lui envoyai deux cents tengahs; il ne fut pas satisfait et les renvoya; un de ses serviteurs me dit de sa part qu'il en voulait cinq cents; mais je

D

عماد خسماية تنكة فامتنعت من ذلك واعلمت عيد الملك بن الدين السمناني بذلك فاعلم به أباه وعلمه الوزير وكانت بينه وبين خداوندزادة عداوة فاعلم السلطان بذلك وذكر له كثيرًا من افعال خداوندزادة فغُيّر خاطر السلطان عليه نامر بحبسه في المدينة وقال لاى شىء اعطاه فلان ما أعطاه ووقفوا ذلك حتى يُعْلَم هل يُعْطى خداوند زادة شيا اذا أو يمنعه اذا اعطيته فبهذا السبب توقف عطاء

منعته

ديني ،

(1)

ذكر خروج السلطان الى الصيد وخروج معه وما صنعت في ذلك ولما خرج السلطان الى الصيد خرجت معه من غير تربص وكنت قد أعددت ما يُحتاج اليه وعملت ترتيب

refusai. Je racontai ces choses à 'Amîd almolc, fils d'Imåd eddîn assimnany, qui en informa son père; cela vint aussi à la connaissance du vizir, qui était un ennemi personnel de Khodhaouend Zâdeh. Or il en parla au sultan, et il lui fit connaître beaucoup d'actes répréhensibles de Khodhâouend Zadeh; de sorte que le souverain changea de sentiments à l'égard de ce dernier, et ordonna de le mettre aux arrêts dans la ville. Il ajouta : « Pour quelle raison un tel lui a-t-il versé cette somme? Ainsi, qu'on suspende tout payement, jusqu'à ce que l'on sache si Khodhaouend Zadeh donne quelque chose lorsque j'ai défendu de le faire, ou refuse de payer ce que j'ai donné. » Tel fut le motif du retard que subit l'acquittement de ma dette.

DU DÉPART DU SULTAN POUR LA CHASSE, DE MA SORTIE AVEC LUI, ET DE CE QUE JE FIS DANS CETTE CIRCONSTANCE.

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Lorsque l'empereur se rendit à la chasse, je partis avec lui sans aucun délai. J'avais déjà préparé tout ce qui était nécessaire, me conformant aux habitudes du peuple de

اهل الهند فاشتريت سراحة وهى افراج وضربها هنالك مباح ولا بد منها لكبار الناس وتمتاز سراحة السلطان بكونها جراء وسواها بيضا منقوشة بالازرق واشتريت الصيوان وهو الذي يُظلل به داخل السراحة ويرفع على عمودين كبيرين ويحمل ذلك الرجال على اعناقهم ويقال لهم الكيوانية والعادة هنالك من يسوق ان يكترى المسافر الكيوانية وقد ذكرناهم ويكترى العشب لعلف الدواب لانهم لا يُطعمونـهـا الـتين ويكترى الكهارين وهم الذين يحملون أواني المطبخ ويكترى من يحمله في الدولة وقد ذكرناها ويحملها فارغة ويكترى الفراشين وهم الذين يضربون السراجة ويفرشونها ويرفعون الاجمال على

له

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l'Inde. J'avais acheté une sérâtcheh petit palais, tentes », appelée aussi afrâdj, et qu'on peut librement dresser dans ce pays-là. Tout grand personnage doit en être pourvu; celle du sultan se distingue des autres, car elle est rouge, tandis que les sérâtchehs des sujets sont blanches, et brodées de bleu. Je fis emplette du saïouân « toile, tente», duquel on se sert pour ombrager l'intérieur de la sérâtcheh, et qu'on élève sur deux grands piliers. Le tout est porté sur les épaules par des hommes qui sont nommés alcaïouâniyah. C'est l'usage, dans l'Inde, que chaque voyageur loue de ces caïouaniyah, dont nous venons de parler. Il doit louer aussi des gens qui lui fournissent l'herbe pour la pâture des bêtes de somme, car les Indiens ne leur donnent point à manger de la paille. Il doit louer encore des cohâroûn (gohârs?), qui portent les ustensiles de cuisine; des individus pour le porter lui-même dans le palanquin, duquel nous avons parlé précédemment, et pour transporter celuici quand il est vide; des farrâchs « valets », qui dressent les tentes, y étendent des tapis, et chargent les fardeaux sur

الجمال ويكترى الدوادوية وهم الذين يمشون بين يديه ويجلون المشاعل بالليل فاكتريت أنا جميع من احتجت له منهم واظهرت القوة والهمة وخرجت يوم خروج السلطان وغيـرى اقام بعده اليومين والثلاثة فلمّا كان بعد العصر من يوم خروجه ركب الغيل وقصده أن يتطلع على احوال الناس ويعرف من تسارع الى الخروج ومن ابطاً وجلس خارج السراجة على كرسي فجئت وسلمت ووقفت في موقفى بالميمنة فبعث الى الملك الكبير قبولة سرجامدار وهو الذى يشرد الذباب عنه نامرني بالجلوس عناية بى ولم يجلس في ذلك اليوم سواءى ثم

les chameaux; enfin, des déouâdaouiyah, ou coureurs, dont l'office est de marcher devant le voyageur, et de tenir à la main les flambeaux dans la nuit. Je me procurai, pour ma part, tout ce qu'il me fallait de gens, et fis parade de vigueur et de décision; je sortis le jour même du départ du souverain, tandis que les autres personnes de sa suite restèrent encore à Dihly deux ou trois jours après qu'il fut parti.

Le jour de sa sortie, le sultan monta sur un éléphant, lorsque la prière de l'après-midi fut accomplie. Il fit cela dans le but d'examiner où en étaient les gens (de la cour), et de connaître ceux qui s'étaient hâtés de sortir et ceux qui avaient tardé. Il s'assit d'abord à l'extérieur des tentes, sur un fauteuil ; j'arrivai, je saluai, et me tins debout à ma place, sur la droite. Le souverain m'envoya le grand roi Kaboulah serdjâmadár « gardien en chef de la garderobe», ou celui qui est occupé à écarter de lui les mouches, et m'ordonna de m'asseoir, par une faveur particulière. Personne, excepté moi, ne s'assit à cette occasion. On amena

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