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سلّم فركب عليه ورفع الشطر فوق راسه أتى بالغيل والصق به سُلَّم فركب عليه ورفع وركب معه الخواص وجال ساعة ثم عاد الى السراجة وعادته اذا ركب أن يركب الامراء افواجا كلّ أمير بفوجه وعلاماته وطبوله وانفارة وصرناياته ويسمون ذلك المراتب ولا يركب أمام السلطان إلا الحجاب وأهل الطرب والطبالة الذين يتقلّدون الاطبال الصغار والذين يضربون الصرنايات ويكون عن يمين السلطان نحو خمسة عشر رجلا وعن يساره مثل ذلك منهم قضاة القضاة والوزير وبعض الامراء الكبار وبعض الاعرة وكنت أنا من اهل ميمنته ويكون بين يديه المساوون والادلاء ويكون خلفه علاماته وهي من الحرير المذهب والاطبال على الجمال وخلف

l'éléphant, contre lequel on appuya une échelle, et le sultan le monta. On mit le parasol sur la tête du monarque, qui partit en compagnie de ses intimes; il circula une heure, puis il revint aux tentes.

Il est d'usage, quand le sultan monte à cheval, que les commandants en fassent tous autant, en foule, chacun d'eux à la tête de ses troupes, avec ses drapeaux, ses tambours, ses trompettes et ses hautbois. Tout cela est nommé dans l'Inde almérâtib « degrés, dignités, insignes ». Devant le sultan ne marchent à cheval que les chambellans, les musiciens, les timbaliers qui portent au cou de petites timbales, et les joueurs de hautbois. Il y a à la droite du souverain environ quinze hommes, et à sa gauche un pareil nombre. Ce sont les grands juges, le vizir, quelques commandants principaux, et quelques-uns des personnages illustres, ou étrangers; je me trouvais, moi, parmi ceux qui étaient à droite. En avant du sultan sont ceux qui vont à pied, et les guides; derrière lui, ses drapeaux, qui sont en soie chamarrée d'or, les tambours portés par des chameaux; puis

III.

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ذلك مماليكه واهل دخلته وخلفهم الامراء وجميع الناس ولا يعلم احد اين يكون النزول فاذا مر السلطان بمكان يعجبه النزول به امر بالنزول ولا تضرب سراجة احد حتى تضرب سراحته ثم ياتى الموكَّلون بالنزول فينزلون كل احد في منزله وفي خلال ذلك ينزل السلطان على نهر او بين اشجار وتقدم بين يديه لحوم الاغنام والدجاج المسمنة والكراكي وغيرها من انواع الصيد ويحضر ابناء الملوك وفى يد كل واحد منهم سعود ويوقدون النار ويشتوون ذلك ويوتى بسراحة صغيرة فتضرب للسلطان ويجلس من معه من الخواص خارجها ويوتى بالطعام ويستدعى من شاء فياكل معه وكان في بعض تلك الايام وهو بداخل السراحة يسأل عمن بخارجها فقال له السيد ناصر

viennent ses mamloûcs, les personnes de son intimité, enfin les commandants et la multitude.

Personne ne sait où l'on fera halte. Quand le sultan passe dans un lieu où il lui plaît de camper, il ordonne qu'on s'arrête, et nul ne dresse sa tente avant celle du souverain. Alors les individus chargés du campement font descendre chacun à la place convenable. Sur ces entrefaites, le monarque s'établit près d'une rivière ou entre des arbres, où on lui apporte de la viande de brebis, des poulets gras, des grues et autre gibier. Les fils des grands dignitaires arrivent, tenant tous à la main une broche, ils allument le feu et font rôtir ces viandes. On prépare pour le monarque une petite tente, et les favoris qui sont avec lui s'asseyent à l'extérieur; on apporte les mets, et le sultan fait venir qui lui convient pour manger avec lui.

Un jour que l'empereur était dans sa petite tente, il demanda qui se trouvait au dehors. Le seigneur Nassir eddîn

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الدين مُطهر الأوهرى احد ندمائه تم فلان المغربي وهـو متغيّر فقال لماذا فقال بسبب الدين الذي عليه وغرماوة يلحون في الطلب وكان خوند عالم قد أمر الوزير باعطائه فسافر قبل ذلك فان امر مولانا ان يصبر اهل الدين حتى يقدم الوزير او امر بانصافهم وحضر لهذا الملك دولة شاه وكان يكلمنى يوم هو السلطان يخاطبه بالعم فقال يا خوند عالم كل بالعربية ولا ادرى ما يقول يا سيدى ناصر الدين ماذا وقصد ان يكرر ذلك الكلام فقال يتكلّم لاجل الدين الذي عليـه فـقـال

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السلطان اذا دخلنا دار الملك فامض انت يا اومار ) ومعناه

يا عم الى الخزانة فاعطه ذلك المال وكان خداوند زادة حاضرًا

Mothahher alaouhéry, un de ses commensaux, lui dit : « II y a là un tel, le Barbaresque, qui n'est pas content. » — Pourquoi cela?» demanda le sultan. Mothahher répondit: « A cause de la dette qu'il a, et parce que ses créanciers insistent pour être payés. Le maître du monde avait ordonné aut vizir de lui payer cette somme, mais il partit sans le faire. S'il plaisait à notre maître de prescrire aux créanciers d'attendre l'arrivée du vizir, ou bien de donner l'ordre pour qu'ils fussent satisfaits? » Le roi Daoulet châh était présent, et le sultan l'appelait mon oncle ». Il dit : « O maître du monde! toute la journée ce Barbaresque nous parle en arabe, et je ne sais pas ce que cela signifie. Ô toi, mon maître, Nâssir eddîn, sais-tu ce qu'il dit? » Son but était de lui faire répéter ces choses. Il répondit : « Il parle au sujet des dettes qu'il a contractées. » Le sultan reprit : « Lorsque nous serons rentrés à Dihly, va toi-même, ô oûmâr, au trésor, et donne cette somme à l'Arabe. » Le mot oûmâr signifie « oncle paternel ». Khodhaouend Zadeh était aussi présent, et il dit :

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فقال يا خوند عالم انّه كثير الانفاق وقد رايته ببلادنا عند السلطان طر مشيرين وبعد هذا الكلام استحضرني السلطان قال لي السيد خرجت فلما للطعام ولا علم عندى بما جرى ناصر الدين أشكر لملك دولة شاه وقال لى الملك دولة شاه اشكر لخداوندزادة وفى بعض تلك الايام ونحن مع السلطان معه في في الصيد ركب في المحلة وكان طريقه على منزلى وأنا الميمنة واصحابى فى الساقة وكان لى خباء عند السراحة فوقف اصحابی عندها وسلموا على السلطان فبعث عماد الملك وملك دولة شاه ليسألا لمن تلك الاخبية والسراحة فقيل لهما لفلان فاخبراه بذلك فتبسم فلما كان بالغد نفذ الامران اعود

D

Ô maître du monde, ce voyageur dépense considérablement, et je l'ai déjà vu dans notre pays, chez le sultan Thermachîrîn. Après cette conversation, le souverain me fit venir pour manger avec lui, et je ne savais rien de ce qui s'était passé. Quand je sortis, le seigneur Nassir eddîn me dit: « Remercie le roi Daoulet châh. » Celui-ci me dit de son côté : « Remercie Khodhâouend Zâdeh. »

Un de ces jours pendant lesquels nous étions à la chasse avec le sultan, celui-ci monta à cheval dans le campement; son chemin était de passer par l'endroit où j'étais logé. Je me trouvais avec lui à l'aile droite, mes camarades faisaient partie de l'arrière-garde ou escorte. Près de ma sérâtcheh, j'avais de petites tentes, à côté desquelles mes compagnons s'arrêtèrent et saluèrent le monarque. Il envoya 'Imâd almolc et le roi Daoulet châh pour savoir à qui appartenaient les tentes et la sérâtcheh. On leur dit : « A un tel, et ils rapportèrent ce détail au sultan, qui sourit. Le jour d'après, l'ordre me fut signifié de retourner dans la capitale,

انا وناصر الدين مُطهَّر الأوهرى وابن قاضى مصر وملك صبيح

الى البلد فخلع علينا وعدنا الى الحصرة،

ذكر الجمل الذي اهديته للسلطان وكان السلطان في تلك

الايام سألني عن

نعم الملك الناصر هل يركب الجمل فقلت له

يركب المهاري في أيام الى فيسير الى مكة من مصر في عشرة ايام ولاكن تلك الجمال ليست بجمال هذه البلاد واخبرته ان عندي جملا منها فما عدت الى الحضرة بعثت عن بعض عرب مصر فصوّر لى صورة الكور الذى تركب المهارى به من القير واريتها بعض التجارين فعمل الكور واتقنه وكسوته بالملف وصنعت له رُكبا وجعلت على الجمل عباة حسنة وجعلت له خطام حرير وكان عندى رجل من اهل اليمن يُحسن عمل

de même que Nâssir eddîn Mothahher alaouhéry, le fils du juge du Caire, et le roi Sabîh. On nous donna à tous des robes d'honneur, et nous retournâmes à Dihly.

DU CHAMEAU QUE JE PRÉSENTAI AU SULTAN.

Pendant la chasse, le sultan me demanda un jour si le roi Nassir montait sur des chameaux. Je répondis : « Oui, il monte les mahary au temps du pèlerinage, et il va en dix jours du Caire à la Mecque. Mais ces chameaux ne sont pas de la même espèce que ceux qu'on trouve dans ce pays-ci. » J'ajoutai que j'avais avec moi un de ces chameaux mahâry. Lorsque je fus retourné à Dihly, j'envoyai chercher un Arabe du Caire, lequel me fit avec de la poix le modèle de la selle qui sert pour les mahâry. Je montrai cela à un menuisier, et il fabriqua la selle fort bien; je la recouvris avec du drap, j'y adaptai des étriers, je mis sur le chameau une belle couverture, et lui fis une bride de soie. Parmi mes gens, il y avait un individu du Yaman qui excellait à

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