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عشرين ذراعا على ارتفاع القبّة المبنيّة على قازان ملك العراق وامر ان تشترى ثلاثون قرية تكون وقفا عليها وجعلها بيدى على أن يكون لى العشر من فائدها على العادة ،

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ذكر ما فعلته في ترتيب المقبرة وعادة أهل الهند ان يُرتبوا لامواتهم ترتيبا كترتيبهم بقيد الحياة ويوتى بالغيلة والخيل فتربط عند باب التربة وهى مدينة فرتبت انا في هذه التربة بحسب ذلك ورتبت من قراء القرآن ماية وخمسين وهم يسمونهم الخميين ورتبت من الطلبة ثمانين ومن المعيدين ويسمونهم المكررين ثمانية ورتبت لها مُدرسا ورتبت من الصوفية ثمانين ورتبت الامام والمؤذنين والقراء بالاصوات الحسان والمداحين

celle qui se trouve sur la tombe de Kâzân, roi de l'Irak. Le sultan avait encore donné l'ordre d'acheter trente villages pour les constituer en legs pieux en faveur de cette sépulture. Il les mit entre mes mains, à la condition que je percevrais pour moi le dixième de leur revenu, suivant l'usage.

DES DISPOSITIONS QUE J'AI PRISES RELATIVEMENT AU TOMBEAU DE KOTHB EDDIN.

Les peuples de l'Inde suivent des coutumes, au sujet de leurs morts, analogues à celles que ceux-ci observaient de leur vivant. On amène des éléphants et des chevaux qu'on attache à la porte de la chapelle sépulcrale, qui est parée. J'agis d'après cela dans les mesures que j'adoptai concernant le tombeau qui m'était confié. J'y établis cent cinquante lecteurs du Koran, qui sont appelés, par les Indiens, alkhatmiyoûn « ceux qui lisent le Korân d'un bout à l'autre » ; quatrevingts étudiants et huit répétiteurs : ces derniers sont nommés dans l'Inde almocarriroûn; un professeur, quatre-vingts soûfis ou moines, un imâm, des mouezzins, des lecteurs aux belles voix, des panégyristes, des écrivains qui prennent

وكتاب الغيبة والمعرفين وجميع هولاء يعرفون عندهم بالارباب ورتبت صنفا آخر يعرفون بالحاشية وهم الفراشون والطباخون والدوادوية والابـدارية وهم السقاوون والشريدارية الذين يسقون الشربة والتنبول دارية الذين يُعطون التنبول والسلحدارية والنيز دارية والشطردارية والطشت دارية والحجاب والنقباء فكان جميعهم اربعماية وستين وكان السلطان أمران اثني عشر منا من الدقيق ومثلها يكون الطعام بها كل يوم اللحم فرايت أن ذلك قليل والزرع الذي امر بـه كـثـيـر من الدقيق ومثلها منا خمسة وثلاثين فكنت أنفق كل يوم السكر والنبات والسمن والتنبول ذلك من

من

من

اللحم مع ما يتبع

note de ceux qui s'absentent, et des introducteurs ou chambellans. Tous les personnages que nous venons de citer sont connus dans ce pays sous le nom d'alarbâb « les seigneurs ».

Je pris des arrangements avec une autre classe de gens qui sont appelés alhâchiyah « les domestiques ». Ce sont les valets, les cuisiniers, les coureurs, les porteurs d'eau, ceux qui versent le sorbet, ceux qui présentent le bétel, les porte-épées ou écuyers, les porte-javelots, ceux qui portent les parasols, ceux qui versent l'eau pour laver les mains, les huissiers et les nakibs ou officiers. La totalité de ces individus, à qui je donnais des appointements, était de quatre cent soixante personnes. Le sultan avait commandé qu'on employât chaque jour en nourriture, dans ce monument funéraire, douze mesures de farine et une égale quantité en poids de viande. Je jugeai que cela était trop peu, et que, d'un autre côté, les grains que le souverain m'avait alloués étaient considérables. J'employai donc chaque jour trente-cinq mesures de farine, un poids pareil de viande, ainsi que des quantités proportionnées de sucre, sucre candi, beurre et bétel. De cette manière je nourrissais, non-seule.

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وكنت أُطعم المرتبين وغيرهم من صادر ووارد وكان الغلاء

شديدا فارتفق الناس بهذا الطعام وشاع خبره وسافر الملك حال الناس فقال له صبيح الى السلطان بدولة آباد فسأله عن

لو كان بدهلى اثنان مثل فلان لما شكا الجهد فاعجب ذلك السلطان وبعث الى بخلعة من ثيابه وكنت أصنع في المواسم وفي العيدان والمولد الكريم ويوم عاشوراء وليلة النصف من من الدقيق شعبان ويوم وفاة السلطان قطب الدين ماية من من ومثلها لما فياكل منها الفقراء والمساكين واما اهل الوظيفة فيجعل أمام كل انسان منهم ما يخصه ولنذكر عادتهم في ذلك ،

ment les gens employés, mais aussi les allants et les venants. La disette était alors très-grande, et la population était soulagée par ces distributions d'aliments, dont la nouvelle se répandit au loin.

Le roi Sabîh alla trouver le sultan à Daoulet Âbâd, et le souverain lui ayant demandé des nouvelles de la capitale, il lui répondit : « S'il y avait à Dihly seulement deux individus dans le genre d'un tel (notre voyageur), on ne serait pas affligé par la famine. » Le sultan fut charmé d'entendre un tel propos, et m'envoya un vêtement d'honneur de sa propre garde-robe. Dans les grandes solennités, je consommais cent mesures de farine et une quantité analogue de viande. Je donnais à manger aux fakîrs et aux pauvres; quant aux gens soldés ou pensionnaires, on plaçait devant chacun d'eux sa portion. Nous allons bientôt raconter l'usage des Indiens à ce sujet. Les solennités auxquelles nous venons de faire allusion sont les deux fêtes (la fête de la rupture du jeûne et celle des sacrifices), le jour de la noble naissance (celle de Mahomet), le jour d'Âchoûrá (le dixième du mois de moharram), la nuit du milieu du mois de cha'bân et le jour de la mort du sultan Kothb eddîn.

ذكر عادتهم في اطعام الناس في الولائم وعادتهم ببلاد من أكل الطعام في الوليمة الهند وببلاد السرا انه اذا فرغ

جعل أمام كل انسان من الشرفاء والفقهاء والمشائخ والقضاة وعاء شبه المهد له اربع قوائم منسوج سطحه من الخوص وجعل عليه الرقاق ورأس غنم مشوى واربعة اقراص معجونة بالسمن مملوة بالحلواء الصابونية مغطاة باربع قطع من الحلواء كانها الاجر وطبقا صغيرا مصنوعا من الجلد فيه الحلواء والسموسك ويغطى ذلك الوعاء بثوب قطن جديد ومن كان دون من ذكرناه جعل أمامه نصف رأس غنم ويسمونه الزلّة ومقدار النصف

DE LA MANIÈRE dont les INDIENS ET D'AUTRES PEUPLES DONNENT À MANGER DANS LES FESTINS AUX PERSONNES INVITÉES.

C'est l'usage dans l'Inde, de même que dans le pays de Sérà, de placer un buffet, une fois que le repas prié est fini, devant chaque noble, jurisconsulte, cheikh ou juge. Ce buffet ressemble à un berceau d'enfant; il est pourvu de quatre pieds, et sa partie supérieure est nattée avec des feuilles sèches de palmier, de coco et autres analogues. On met sur ce meuble des gâteaux, un mouton rôti, quatre pains ronds pétris avec du beurre, remplis de la pâtisserie nommée sâboûniyah (littéralement savonneuse »; elle est faite avec de l'huile de sésame, de l'amidon, des amandes et du miel), et recouverts avec quatre morceaux de la pâte douce qui a la forme d'une brique. On place aussi, sur ledit buffet, un petit disque en cuir contenant des sucreries et du hachis, et l'on recouvre le meuble avec une étoffe de coton toute neuve. Les personnes qui sont d'un rang un peu inférieur à celles que nous venons de nommer ne reçoivent devant elles qu'un demi-mouton, qu'on appelle zallah (c'est-à-dire « vivres qu'on

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مما ذكرناه ومن كان دون هولاء ايضا جعل امامه مثل الربع

من

ذلك

ويرفع

رجال كل احد ما جعل امامه وأول ما رايتهم

يصنعون هذا بمدينة السرا حضرة السلطان أوزبك فامتنعت . ان يرفع رجالى ذلك اذ لم يكن لى به عهد وكذلك يبعثون ايضا لدار كبراء الناس من طعام الولائم ،

ذكر خروج الى هزار امروها وكان الوزير قد أعطاني من الغلة المامور بها للزاوية عشرة آلاف من ونفذ لي الباقي في هزار الدين امروها وكان والى الخراج بها عزيز الخمار واميرها شمس البدخشاني فبعثت رجالى فاخذوا بعض الاحالة وتشكوا

من

emporte .), ainsi que la moitié des autres provisions. Les gens dont la condition est encore au-dessous des derniers individus cités n'ont que le quart de ce qu'obtiennent ceux nommés en premier lieu. Les domestiques de chacun de ces personnages enlèvent ce qu'on a mis devant lui.

La première fois que je vis mettre en pratique cette habitude, ce fut dans la ville de Sérâ, capitale du sultan Ouzbec. Je défendis à mes gens de prendre ce qu'on avait déposé devant moi, car je n'étais pas accoutumé à une pareille chose. On envoie aussi, de cette façon, des mets du festin dans les maisons des grands personnages.

DE MON DÉPART POUR ME RENDRE À HAZÂR AMROÛHÀ.

Le vizir m'avait déjà livré dix mille mesures de céréales, sur les grains que le sultan lui avait commandé de me fournir pour l'ermitage, et il m'avait donné une assignation pour recevoir le restant à Hazâr Amroûhâ. Cette localité avait pour gouverneur, chargé de la perception des impôts. 'Azîz alkhammár négociant en vins, et pour commandant Chams eddîn albadhakhchâny. J'envoyai mes employés, qui prirent une partie des grains, et qui se plaignirent des ex

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