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ذكر بعث السلطان عنى وابايتي عن الرجوع الى الخدمة واجتهادي في العبادة ولما بلغ السلطان خبر خروج عن الدنيا استدعاني وهو يومئذ بسيوستان فدخلت عليه في زى الفقراء فكلمنى احسن كلام والطفه واراد منى الرجوع الى الخدمة فابيت وطلبت منه الاذن في السفر الى الحجاز فاذن لي فيه وانصرفت عنه ونزلت بزاوية تعرف بالنسبة الى الملك بشير وذلك في أواخر مُجادَى الثانية سنة ثنتين وأربعين فاعتكفت بها شهر رجب وعشرًا من شعبان وانتهيت الى مواصلة خمسة أيام وأفطرت بعدها على قليل ارز دون إدام واتعجد بما شاء الله وكنت اذا وكنت أقرأ القرآن كل

يوم

DE L'ORDRE Du sultan pour que je me rendisse près de lui, de MON REFUS DE REPRENDRE DU SERVICE, ET DE MON ZÈLE pour LA DÉVOTION.

Lorsque le souverain sut que je m'étais retiré du monde, il me fit demander; il se trouvait alors dans le pays de Siouacitân (Sihwan). Je me rendis auprès de lui dans le costume des moines, et il me parla de la manière la plus affectueuse et la plus affable. Il m'invita à reprendre mes fonctions; mais je refusai, et le priai de me permettre de voyager vers la province de Hidjâz; il m'accorda cette permission. Je quittai le sultan et me logeai dans un ermitage qui prend son nom du roi Bachîr; c'était dans les derniers jours du mois de djoumâda second, de l'année quarante-deux (742 de l'hégire décembre 1341 de J. C.). J'y passai, tout adonné aux pratiques de dévotion, le mois de radjab et les dix premiers jours de cha'bân. Je parvins à jeûner cinq jours de suite, après lesquels je ne mangeai qu'un peu de riz, sans assaisonnement. Tous les jours je lisais le Korân, et dormais le temps que Dieu voulait. Quand

اكملت الطعام أذاني فاذا طرحته وجدت الراحة واقت كذلك

اربعين يوما ثم بعث على ثانية

ذكر ما أمرنى به من التوجه الى الصين في الرسالة ولما السلطان خيلاً مسرجة كملت لى أربعون يوما بعث الى السلطان خيلاً وجواري وغلمانا وثيابا ونفقة فلبست ثيابه وقصدته وكانت لى جبة قطن زرقاء مُبطنة لبستها ايام اعتكافى فلما جردتها ولبست ثياب السلطان انكرتُ نفسي وكنت متى نظرت الى تلك الجبة أجد نورًا في باطنى ولم تزل عندى الى أن سلبني الكفار في البحر ولما وصلت الى السلطان زاد في اكرامي على ما كنت اعهده وقال لى انما بعثت اليك لتتوجه على رسولاً الى

je prenais des aliments, ils me faisaient mal, et quand je m'en abstenais, je trouvais le repos. Quarante jours se passèrent de la sorte, et puis le sultan m'envoya chercher une seconde fois.

De L'ordre que le sulTAN ME DONNA DE PARTIR POUR LA CHINE, EN QUALITÉ DE SON AMBASSADEur.

Après que j'eus passé quarante jours dans l'ermitage, le sultan m'envoya des chevaux sellés, des esclaves des deux sexes, des habits et de l'argent pour la dépense; je revêtis ces habits et allai trouver le souverain. J'avais une tunique courte de coton bleu, doublée, que je portai constamment tout le temps de mes exercices de dévotion. Lorsque je l'ôtai pour endosser les habillements envoyés par le sultan, j'éprouvai une sorte de répugnance pour mon action, et toutes les fois que je jetais les yeux sur cette tunique, je voyais comme une lumière dans mon cœur. Je conservai près de moi cet habit, jusqu'au moment où il me fut volé en mer par les infidèles.

Étant arrivé chez le sultan, il m'honora plus encore qu'il n'avait l'habitude de le faire, et il me dit : « Je t'ai envoyé

ملك الصين فانّي اعلم حُبَّك في الاسفار والجولان مجهزني بمـا

احتاج له وعين للسفر مع مَنْ يُذكر بعدُ (1) ،

chercher afin que tu partes, comme mon ambassadeur près du roi de la Chine; car je connais ton amour pour les courses et les voyages. » Il me fournit tout ce dont j'avais besoin, et il désigna, pour partir avec moi, les personnes qui seront nommées plus tard.

FIN DU TOME TROISIÈME.

VARIANTES ET NOTES.

Page 6 (1). Le surnom d'Alcobra, donné au cheikh Nedjm eddîn, ayant besoin d'explication, nous croyons devoir traduire la notice très-détaillée et assez curieuse que Khondémîr a consacrée à ce cheikh dans sa grande histoire universelle écrite en persan, et intitulée : Habib Assiyer ou «l'Ami des biographies ».

NOTICE SUR LE CHEÏKH NEDJM EDDÎN COBRA ET SUR SON MARTYRE,
PAR LA VOLONté de dieu trÈS-HAUT.

Le nom du cheikh Nedjm eddîn était Ahmed, fils d'Omar alkhiwaky (ou de Khiwa; le manuscrit porte), et son surnom, Cobra. Ce saint personnage fut désigné par ce surnom parce que, pendant ses études, il remportait l'avantage sur tous ceux de ses condisciples avec qui il engageait des discussions. Ce fut pour cette raison qu'on l'appela « le dernier jugement»,, thammehi cobra. Dans la suite, et par le grand usage qu'on fit de ce surnom, on rejeta le mot thammehi et l'on se contenta de dire cobra. D'autres personnes pensent que le surnom de Nedjm eddîn était coberâ', pluriel rompu ou irrégulier de cabir,, c'està-dire qu'il était « l'astre des grands, S. Mais la première explication est la vraie. Voilà ce qu'on lit dans l'histoire d'Alyaféy.

Le nom de cheikh wély térách «le cheikh qui sculpte des amis de Dieu ou des saints», est aussi un surnom de ce saint personnage. On le lui a attribué parce que, quelle que fût la personne sur laquelle son regard tom

بمرتبه ولايت hait, elle parvenait au rang de saint

Hemistiche.

Lorsqu'un chien a été regardé par Nedjm eddîn, il devient le chef des autres chiens.

Le prénom du cheïkh Nedjm eddîn était Abou'l Djonnâb. L'émîr Ikbâl Seistâny rapporte ce qui suit dans l'opuscule (riçâlch) renfermant les paroles du cheikh Rocn eddîn 'Alâ eddaulah Simnâny: «Dans sa jeunesse, le cheikh Nedjm eddîn se rendit de Khârezm à Hamadân, afin d'étudier les traditions. Lorsqu'il eut obtenu des savants de cette ville la permission de transmettre les traditions, il passa à Alexandrie. Ayant aussi obtenu

· Ici et à la ligne suivante il faut lire, avec Djámy, que porte le ms. de Khondémîr.

5, au lieu de

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