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portant qu'un dommage particulier était permis quand il s'agissait de l'avantage général. Pendant que Mewlânâ prêchait le peuple, on remit cet écrit entre ses mains. Mewlânâ, ayant eu connaissance de l'état des choses, descendit aussitôt de la chaire, et, après avoir fait ses ablutions et revêtu un habit propre, il sortit de la ville. Les ennemis le prirent en dehors de la rue royale (derbi mélic), le tuèrent et l'ensevelirent dans l'allée d'arbres (khiâbân). Puis, ayant levé le siége de Hérât, ils retournèrent dans leurs demeures.» (Habib assiyer, t. III, p. 130 r° et v°.)

P. 72 (1). Ici et à la ligne suivante, le ms. 910 porte, Alhaçany, au lieu de, Aldjesty. Sous la date de l'année 719 (1319), Khondémîr (ibid., fol. 62 v°) mentionne un khodjah Ahmed Djichty,, que l'émîr Bectoût et Yaçaoûr envoyèrent, à plusieurs reprises, auprès du prince de Hérât, Mélic Ghiyâth eddîn, pour en obtenir la reddition des richesses et des hommes qu'il avait enlevés de Badghis pendant leur absence. Le baron C. d'Ohsson, qui a raconté le même événement d'après d'autres sources, appelle ce personnage le scheikh ulislâm Abou Ahmed et le khodja Abou Ahmed (Histoire des Mongols, t. IV, p. 626, 627). Quoique deux de nos mss. et celui du Père Moura portent Aldjesty, il faut lire Aldjichty ou, d'après l'orthographe persane, Altchichty,. Cet adjectif relatif, que l'on chercherait vainement dans le Lobb allobab, de Soyoûthy, vient de Tchicht,, nom d'une localité située, d'après

و چشت موضعی است از مواضع ,Firichtab, dans le voisinage de Herat

. (Tarikhi Firichtah, t. II, p. 712 1) Il est devenu, par la suite, le nom patronymique d'une famille de seïds ou descendants de Mahomet, famille qui a donné naissance à plusieurs fameux soufis ou contemplatifs, mentionnés par Djâmy et Firichtah.) Voyez encore le Nouveau journal asiatique, t. VIII, p. 193 à 198 et p. 314.) Quant au cheikh Maoudoûd altchichty, que cite Ibn Batoutah, il mourut, selon Djâmy (ms. persan 112, fol. 109 v°), en l'année 527 de l'hégire (1132-33 de J. C.). Par conséquent, le mot hafid doit se prendre ici dans le sens de «descendant», et non dans sa signification littérale de « petit-fils ».

W

P. 77 (1). Au lieu de 8, le ms. 910 porte &

le ms. 909 8

سین بما في فكره lems.

بكره

↳, et

. Quant au ms. 911, lequel présente une lacune qui prend depuis la page 47, ligne 2, jusqu'à la page 76, ligne 9, il paraît porter ici la leçon que nous avons adoptée, seulement le de dépourvu de point diacritique.

ن

W

On y est

1 Cet endroit est marqué, sous le nom de Chwâdja Tschicht, sur deux des excellentes cartes dressées par M. Henri Kiepert pour le grand ouvrage de Ritter (Turan oder Türkistan, et Uebersichts-karte von Iran oder West-Hochasien, Berlin, 1852).

P. 82 (1). Nous avons reproduit la leçon du ms. 910. Les mss. gog et 911 portent, le ms. 908, leçon que paraît donner aussi celui du Père Moura, qui a transcrit ce mot Mondo Gair. Ce nom de lieu est évidemment altéré. Peut-être faut-il lire Andékhoúdh, ¿¡), nom d'une ville bien connue, située entre Balkh et Merve, à deux journées au nord-est d'Achboûrkân ou Chuburkân, selon Ibn Haoukal. (Cf. S. de Sacy, Mémoire sur deux provinces de la Perse orientale, Paris, 1813, in-8°, p. 39, 40.) Le nom d'Andékhoûdh a été défiguré dans Édrîci (t. I,p. 470) en Zakhar, Actuellement on prononce Andkhou.

زخر.

P. 90 (1). Au lieu de, le ms. 910 portes, « un défilé ».— Ibid. (2). Au lieu de la leçon J, qui est celle de trois de nos mss., le n° 910 donne une fièvre ».

رة

P. 94 (1). Au lieu de

les esclaves », que portent les mss. 907 et 910, peut-être vaut-il mieux lire les provinces», avec les mss. 909 et 911. En effet, on voit par de nombreux passages de Firichtah ( Tárîkh, éd. lithographiée, t. I, p. 152, l. 13; 155, l. 2; 156, 1. 5 a fine; 203; 228, 1. 6; 231; 234, 1. 4 et 279, 1. 2), qu'il existait dans l'Inde, vers l'époque d'Ibn Batoutah, une dignité dont le titulaire était appeléc

l'inspecteur des provincess ou عارض مملکت ou, عرض on الممالك

ou

عرض

ممالك تجرات, Guzarate

«l'inspecteur du royaume». Dans un des passages cités plus haut, l'historien persan mentionne les fonctions de substitut de l'inspecteur du . M. le général Briggs nous paraît avoir rendu peu exactement le titre d'aridh almamálic par «the officer through whom petitions are presented ». (History of the rise of the mahomedan power in India, t. I, p. 281, note.) Sous les princes ghourides, il

de chef da bureau صاحب دیوان عرض existait un fonctionnaire appele

des revues, devant lequel devaient se présenter les soldats qui désiraient prendre du service. (Voyez les Thabakâti Nâciry, ms. persan 13, Gentil, fol. 304 v.) C'est, sans doute, de cet officier qu'il est question dans Ibn Batoutah (ci-dessus, p. 44), sous le titre de Mélic 'Arz ou «le roi des revues ». Khondémîr (ms. 69 Gentil, fol. 109 vo, 1. 1) dit que la dignité d'inspecteur de l'armée, joy, fut confiée au neveu de Toghlok châh, Mélic Béhâ eddîn. Ailleurs (fol. 103 r°) il parle de l'inspecteur de l'armée,. Nous verrons encore citer plus loin, par Ibn Batoutah (p. 393), Imâd almolc, 'Aridh almamálíc, ou «l'inspecteur des Mamloûcs», car c'est ainsi que nous avons cru devoir lire, au lieu de , 'ourdh, que porte le ms. 907, et qui ne pourrait signifier que «le côté, le flanc des Mamloûcs». Dans ce dernier endroit et ailleurs, il est

question du grand kâdhi des Mamloûcs, Sadr aldjihân Camâl eddîn alghaznéouy. Peut-être encore vaudrait-il mieux lire ici Almamâlic « les provinces, l'empire», au lieu d'Almamâlîc a les Mamloûcs ». Ce qui peut porter à préférer la première leçon, c'est que, dans un précédent passage d'Ibn Batoutah (p. 161; cf. 143), on voit le même personnage désigné par le titre de «grand kâdhi de l'Inde et du Sind». Un écrivain fort exact, qui vivait en même temps qu'Ibn Batoutah, s'exprime ainsi : « le sadr djihân, c'est-à-dire le kâdhi alkodhât, à l'époque où nous écrivons, se nomme Camâl eddîn, fils de Borhân eddîn...... Ce magistrat porte également le titre de Sadr alislâm; c'est le principal personnage chargé de rendre la justice.» (Meçalik alabsâr, dans les Notices et extraits, t. XIII, p. 185.) Khondémîr atteste (fol. 102 r°) que l'auteur des Thabakâti Náciry, ayant obtenu le surnom honorifique de Sadr-djihân, exerça quelque temps les fonctions de kâdhi des provinces de l'Hindoûstân,

قضای ممالک هندوستان

P. 100 (1). Au lieu de l'après-midi, de trois à quatre heures», qui est la leçon du ms. 907, les trois autres exemplaires donnent

« le matin ».

P. 112 (1). Nous avons cru devoir lire, au lieu des leçons trèscorrompues et tout à fait inintelligibles que portent trois de nos exemplaires; quant au no 907, l'écriture y est effacée en cet endroit. Les mots ;, litt. « de dix un», signifient «la dîme, la dixième

ou ده يك

و خزانه غزنین که از کثرت : parties. On lit dans les Thabakati Naciry اموال او نفایس گنج قارون را ده يك محصول خود مردی جمله

-partager tout entier, en deux por بطريق مناصفه در قسمت آورد

tions égales, le trésor de Ghiznîn, qui, à cause des immenses richesses qu'il contenait, n'aurait regardé les choses précieuses du trésor de Kâroûn (Coré) que comme la dixième partie de son propre revenu. » (Ms. persan de la Bibliothèque impériale, fonds Gentil, n° 13, fol. 295 r.) On trouve ce qui suit dans une relation manuscrite de la Perse, composée, il y a bientôt deux siècles, à propos des béraat ou «assignations distribuées aux militaires », et dont ils devaient percevoir le montant sur le revenu de tel ou tel village: «Il faut à lettre veue payer cet officier, et, de plus, lui donner le dehiek, de dix un, le traiter à poulet et mouton, orge, paille à ses chevaux, autrement le baston ne manque pas.» (Estat de la Perse, ms. de la Bibl. impér., no 10534, p. 29.)

5

P. 129 (1). Il existe ici un blanc dans les quatre mss.; seulement le n° 911 présente la lettre, qui est, sans doute, une abréviation pour

بیاض

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et sert à indiquer que cette lacune se trouvait dans l'original. Nous avons suppléé par conjecture le mot . Du reste, le raisin n'est pas aussi rare dans l'Inde que semble le dire ici notre auteur. Plus loin, Ibn Batoutah atteste que l'on en trouvait à Daoulet Abâd, et que la vigne y portait deux récoltes chaque année. (Ms. 907, fol. 56 ro.) Un savant géographe arabe, contemporain d'Ibn Batoutah, fait l'observation suivante à propos de l'Inde : «Les figues et les raisins sont les fruits qu'on y trouve en moindre quantité.» (Meçâlic Alabsár, dans le recueil des Notices et extraits, t. XIII, p. 175.)

P. 131 (1). Au lieu de oues, un de nos mss. (le n° 910) donne le singulier de ce mot: Ibid. (2). Voici de quelle ma

nière le n° 910 fixe la prononciation du mot, kichry:p

On sait que lorthographe usitée dans l'Inde . وسكون الشين وكسر الراء

est, kitchry. — Quant au motl, almoût, que l'on rencontre deux lignes plus bas, c'est le terme hindoustani, que Shakespear traduit par « vetches, lentils ». Firichtah le mentionne sous la forme agï‚s (t. I,

موت که دانه است مشابه ماش : et on lit dans Khondemir ,(196 .

« le moût qui est un grain ressemblant au mâch » (phaseolus Max). (Habib assiyer, ms. déjà cité, t. III, fol. 106 vo.)

P. 133 (1). Les mss. 907 et 910 donnent la leçon que

كريمة التربة طيبتها

وبلادهم : voici

P. 136 (1). Au lieu de, le ms. 907 porte. La leçon Férîd est évidemment la bonne, car il s'agit ici du célèbre dévot musulman, Férîd eddîn Chéker Guendj, sur lequel on peut consulter Firichtah (texte persan, t. II, p. 725-739), et le Nouveau journal asiatique (t. VIII, p. 318, 319). Ce personnage finit ses jours à Adjodin, autrement appelée Patan, et y fut enterré; mais, d'après Firichtah, il était né dans une petite ville voisine de Moultân, et que cet auteur appelle Ghoutaval, (dans le Journ. asiat., loc. laud., on lit Ghanawal). Ibn Batoutah paraît donc s'être trompé, quant à la localité qu'il indique comme le lieu natal de Férîd eddîn. Probablement, il aura confondu celui-ci avec son disciple Nizhâm eddîn Aoulia, lequel, d'après Firichtah (ibid., p. 740; cf. Journ. asiat., ibid., p. 323), naquit effectivement à Bédâoun. Ibn Batoutah mentionne plus loin (p. 158, 160 et 211) ce dernier sous le nom de Nizhâm eddîn Albédhâouny.

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P. 149 (1). Les voyelles du mots sont ainsi marquées dans le ms. 907, mais nous n'oserions en garantir l'exactitude. D'après Shakespear, qui cite pour son garant Adam, en ajoutant un signe de doute, le

mandi, signifierait a une espèce de grain ». Il resort de, منڈوی mot مندوی

trois passages de Firichtah, que le terme désignait « un marché aux grains, ce qui est parfaitement d'accord avec le texte d'Ibn Batoutah. Voici les propres paroles de l'historien persan :

M

ملك قبول را ... شحنه Il norma inspec ، بازار غله که بزبان هندی مندری گویند ساخت

teur du marché aux grains, que l'on appelle, dans la langue indienne,

هر روز نرخ غله وسائر (196 .mandouy, le Mélic Kaboil, p معاملات که تعلق بمندوی داشته باشد مفصل بعرض می رسانیدند واگر اندك فتوری در ضوابط مقرره راه می یافت متصدیان و عمله Chaque jour on mettait sous les yeux du مندوی بسیاست می رسیدند

a

sultan le tarif des grains, et on lui faisait connaître en détail toutes les transactions commerciales qui avaient quelque rapport avec le mandouy. Si un léger relâchement se glissait dans l'exécution des règles établies, les délinquants et les agents du mandouy étaient punis du dernier sup

W

-Chaun ache .هر کس غله از مندوی خریدی . (197 .plice. (Ibid, p ache، هرکس

...

tait du grain au mandouy.» (Ibidem.)-Ibid. (2). On voit plus loin que Bédjâliçah était le nom d'une station peu éloignée de Canodje. Lil

من هذه المدينة فنزلنا بمنزل هنول ثم بمنزل وزير بور ثم بمنزل

ä). (Ms. 907, fol. 53 r°.) Il nous paraît convenable, d'après cela, de modifier un peu notre traduction, dans laquelle nous avions supposé que la porte de Dihly, dite d'Albédjâliçalı, devait son nom au cimetière situé dans le voisinage. Il nous semblait, en effet, qu'il devait en être de cette porte comme de celles de Mandouy et de Djoul (de gul « fleur», en persan), qui avaient emprunté leur nom, la première au marché aux grains, la seconde aux vergers ou jardins, dont elles étaient voisines. Il est plus probable que la porte qui fait l'objet de cette note était nommée porte d'Albédjâlicah, parce qu'elle était située dans la direction de la localité de ce nom. Nous ne sommes, d'ailleurs, pas éloignés de croire que, dans le

إحدى texte d'Ibn Batoutah, il y a quelque chose d'omis, comme les mots Dans cette hypothese, il faudrait ainsi بخارج هذه الدروازة apres, من

traduire : 9° la porte d'Albédjâliçah, à l'extérieur de laquelle s'étend un des cimetières de Dihly. C'est un beau, etc. »

P. 173 (1). 8gle est la leçon que présentent tous les mss.; mais il

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