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يجد شيا فترك الباقى على حاله وبخارج بلخ قبر يذكرانه

قبر عكاشة

بن محصن الاسدى صاحب رسول الله صلعم تسليما الذي يدخل الجنّة بلا حساب وعليه زاوية معظمة بها كان نزولنا وبخارجها بركة ماء عجيبة عليها شجرة جوز عـظـيمـة ينزل الواردون في الصيف تحت ظلالها وشيخ هذه الزاوية يعرف بالحاج خرد وهو الصغير من الفضلاء وركب معنا وارانا مزارات هذه المدينة منها قبر حزقيل النبي عم وعليه قبة حسنة وزرنا بها أيضاً قبورًا كثيرة من قبور الصالحين لا اذكرها الآن ووقفنا على دار ابراهيم بن أدهم رضه وهي دار ضجة مبنية بالصخر الابيض الذي يشبه الكذان وكان زرع الزاوية مخترنا بها

abattu; mais on ne trouva rien. Le reste fut laissé dans son premier état.

A l'extérieur de Balkh se trouve un tombeau, qu'on dit être celui d'Occâchah, fils de Mihçan alaçady, compagnon de Mahomet, celui-là même qui entrera dans le paradis, sans avoir de compte à rendre, au jour du jugement (c'est là une tradition. Cf. Nawawi, éd. Wustenfeld, p. 428). Audessus de ce tombeau s'élève un ermitage vénéré, dans lequel nous logeâmes. Près de l'ermitage on voit un superbe étang, ombragé d'un grand noyer, à l'abri duquel les voyageurs s'arrêtent pendant l'été. Le cheïkh de cet ermitage est appelé Alhâddj Khord, c'est-à-dire « le Petit pèlerin. » C'est un homme vertueux. Il monta à cheval avec nous, et nous fit voir les mausolées de la ville, parmi lesquels on remarque celui de Hizkîl (Ézéchiel), le prophète, qui est surmonté d'un beau dôme. Nous visitâmes aussi, à Balkh, un grand nombre de tombeaux d'hommes de bien, que je ne me rappelle plus à présent. Nous nous arrêtâmes près de la maison d'Ibrâhîm, fils d'Adhem (cf. t. I, p. 173-176). C'est une

وقد سُدّت عليه فلم ندخلها وهي بمقربة من المسجد الجامع ثم سافرنا من مدينة بلخ فسرنا في جبال قوه استان (قهستان) سبعة ايام وهى قرى كثيرة عامرة بها المياه الجارية والاشجار المورقة واكثرها شجر التين وبها زوايا كثيرة فيها الصالحون المنقطعون الى الله تعالى وبعد ذلك كان وصولنا الى مدينة هرات وهي أكبر المدن العامرة بخراسان ومدن خراسان العظيمة أربع ثنتان عامرتان وها هرات ونیسابور و ثنتان خربتان وها بلخ ومرو ومدينة هرات كبيرة عظيمة كثيرة العمارة ولاهلها صلاح وعفان وديانة وهم على مذهب الامام ابي حنيفة رضه وبلدهم طاهر الفساد، من

maison considérable, construite en pierres de couleur blanche et semblables au moellon. Les grains de l'ermitage y étaient déposés, et elle avait été fermée à cause de cela; nous n'y entrâmes donc pas. Elle est située dans le voisinage de la mosquée principale.

Nous partîmes de Balkh, et nous marchâmes pendant sept jours dans les montagnes du Kouhistân. On y trouve des villages nombreux, bien peuplés, arrosés d'eaux courantes et plantés d'arbres verdoyants, dont la plupart sont des figuiers. Il y a un grand nombre d'ermitages, habités par des hommes pieux qui se sont voués au service de la divinité. Au bout de cet espace de temps, nous arrivâmes à la ville de Hérât, la plus grande des cités encore florissantes dans le Khorâçân. Il y a quatre grandes villes dans cette province: deux florissantes, Hérât et Neïçâboûr; et deux en ruines, Balkh et Merve. Hérât est fort étendue et très-peuplée; ses habitants sont vertueux, chastes et dévots; ils professent la doctrine de l'imâm Abou Hanifah. Leur ville est exempte de désordre.

ذکر سلطان هرات وهو السلطان المعظم حسين بن السلطان غياث الدين الغورى صاحب الشجاعة الماثورة والتأييد والسعادة ظهر له من انجاد الله تعالى وتأييده في مـوطـنـين أثنين ما يقضى منه العجب احدهما عند ملاقاة جيشه للسلطان خليل الذي بغى عليه وكان منتهى امرة حصوله أسيرًا في يديه والموطن الثاني عند ملاقاته بنفسه لمسعود سلطان الرافضة وكان منتهى أمره تبديده وفراره وذهاب ملكه وولى السلطان حسين الملك بعد اخيه المعروف بالحافظ وولى اخوه بعد ابيه غياث الدين ،

حكاية الرافضة كان بخراسان رجلان أحدها يسمى بمسعود

DU SULTAN DE HÉRAT.

C'est le sultan illustre Hoçaïn, fils du sultan Ghiyâth eddîn Alghoûry; il est doué d'une bravoure reconnue, et il a obtenu la faveur divine et la félicité. Sur deux champs de bataille il a reçu du secours et de l'assistance de Dieu des preuves bien capables d'exciter l'admiration. La première fois, ce fut lors de la rencontre de son armée avec le sultan Khalil, qui s'était révolté contre lui et qui finit par devenir son prisonnier (cf. ci-dessus, p. 51). La seconde bataille, dans laquelle il fut également favorisé de Dieu, fut celle qu'il livra en personne à Maç'oûd, sultan des Râfidhites ou hérétiques, et qui se termina par la ruine de la puissance de Maç'oûd, par sa fuite et par la perte de son royaume (ou de ses trésors, d'après une autre leçon). Le sultan Hoçaïn monta sur le trône après la mort de son frère, nommé Alhâfizh, qui lui-même avait succédé à leur père Ghiyâth eddîn.

histoire des râfidhites.

Il y avait dans le Khorâçân deux hommes, appelés l'un

والاخر يسمى بحمد وكان لهما خسة من الاصحاب وهم من الفتاك ويعرفون بالعراق بالشطار ويعرفون بخراسان بسرابدالان (سربداران) ويعرفون بالمغرب بالصقورة فاتفق سبعتهم على الفساد وقطع الطرق وسلب الاموال وشاع خبرهم وسكنوا جبلاً منيعاً بمقربة من مدينة بيهق وتسمّى ايضا مدينة سبزار (سبزوار) وكانوا يكمنون بالنهار ويخرجون بالليل والعشى فيضربون على القرى ويقطعون الطرق وياخذون الاموال وانثال عليهم أشباههم من أهل الشر والفساد فكثر عددهم واشتدت شوكتهم وها بهم الناس وضربوا على مدينة بيهق فملكوها ثم ملكوا سواها من المدن واكتسبوا الاموال وجندوا للجنود وركبوا الخيل وتسمى

Maç'oûd et l'autre Mohammed, et qui avaient cinq compagnons audacieux. Ils étaient connus dans l'Irâk sous le nom de Chotthár« brigands, voleurs; dans le Khorâçân, sous celui de Serbedârs; et enfin, dans le Maghreb, sous celui de Sokoúrah oiseaux de proie, vautours ».

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Tous sept convinrent de se livrer au désordre e u brigandage, et de piller l'argent des habitants. Le bruit de leurs excès se répandit; ils établirent leur séjour sur une montagne inexpugnable, située au voisinage de la ville de Beïhak, appelée aussi Sebzévâr. Ils se plaçaient en embuscade pendant le jour, en sortaient le soir et durant la nuit, fondaient sur les villages, coupaient les communications et s'emparaient des richesses des habitants. Les méchants et les malfaiteurs, leurs pareils, vinrent en foule se joindre à eux; leur nombre devint considérable, leur puissance augmenta, et les hommes les craignaient. Ils fondirent sur la ville de Beihak et la prirent; puis ils s'emparèrent d'autres villes, acquirent de l'opulence, rassemblèrent des troupes et se procurèrent des chevaux. Maç'oûd prit le titre de sultan. Les

مسعود بالسلطان وصار العبيد يغرّون عن مواليهم اليه فكل عبد فر منهم يعطيه الفرس والمال وان ظهرت له شجاعة امره على جماعة فعظم جيشه واستفحل امره وتمذهب جميعهم بمذهب الرفض وطحوا الى استيصال اهل السنة بخراسان وان يجعلوها كلمةً واحدةً رافضية وكان بمشـهـد طـوس شيخ من الصلحاء فـوافـقـهـم على الرافضة يسمى بحسن وهو عندهم من

ذلك وسموه بالخليفة وامرهم بالعدل فاظهروه حتى كانت الدراهم والدنانير تسقط في معسكرهم فلا يلتقطها احد حتى ياتى ربها فياخذها وغلبوا على نيسابور وبعث اليهم السلطان طغيتمور بالعساكر فهزموها ثم بعث اليهم نائبه ارغون شاه فهزموه

esclaves s'enfuyaient de la maison de leurs maîtres, et se retiraient près de lui. Chacun de ces esclaves fugitifs recevait de lui un cheval et de l'argent; et, s'il montrait de la bravoure, Maç'oûd le nommait chef d'un détachement. Son armée devint nombreuse et sa puissance considérable. Tous ses partisans embrassèrent la doctrine des Chiites, et entreprirent d'extirper les Sonnites du Khorâçân et de soumettre cette province tout entière aux dogmes râfidhites. Il y avait à Mechhed Thoûs un cheïkh râfidhite nommé Haçan, qui était considéré par eux comme un homme pieux. Il les assista dans leur entreprise et ils le proclamèrent khalife; il leur ordonna d'agir avec équité. Ils firent paraître une si grande probité, que des dînârs et des dirhems tombaient à terre, dans leur camp, et que personne ne les ramassait, jusqu'à ce que leur propriétaire survînt et les ramassât. Ils s'emparèrent de Neïçâboûr. Le sultan Thoghaïtomoûr envoya contre eux des troupes, mais ils les mirent en déroute. Le sultan fit alors marcher son lieutenant, Arghoûn Châh, qui fut vaincu et fait prisonnier. Ils le traitèrent avec bonté.

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