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وأسروه ومنّوا عليه ثم غزاهم طغيتمور بنفسه في خمسين الفا من التتر فهزموه وملكوا البلاد وتغلبوا على سرخس والراوة وطوس وهى من أعظم بلاد خراسان وجعلوا خليفتهم بمشهد على بن موسى الرضى وتغلبوا على مدينة الجام ونـزلـوا بخارجها وهم قاصدون مدينة هراة وبينها وبينهم مسيرة ست فلما بلغ ذلك الملك حسينا جمع الامراء والعساكر واهل المدينة واستشارهم هل يقيمون حتى ياتي القوم أو يمضون اليهم فيناجزونهم فوقع إجماعهم على الخروج اليهم وهم قبيلة واحدة يسمون الغورية ويقال انهم منسوبون الى غور الشام وان اصلهم منه فتجهزوا اجمعون واجتمعوا من أطراف البلاد وهم ساكنون بالقرى وبمحراء مرغيس (بدغيس) وهي مسيرة

Thoghaïtomour les combattit en personne, à la tête de cinquante mille Tartares; mais ils le défirent, s'emparèrent de plusieurs villes, entre autres de Sarakhs, de Zâveh, de Thoûs, une des principales places du Khorâçân. Ils établirent leur khalife dans le mechhed mausolée d'Aly, fils de Mouça Arridha. Ils prirent aussi la ville de Djâm et campèrent tout auprès, avec l'intention de marcher contre Hérât, dont ils n'étaient qu'à six journées de distance.

D

Lorsque cette nouvelle parvint à Mélic Hoçaïn, il rassembla les émirs, les troupes et les habitants de la ville, et leur demanda s'ils étaient d'avis d'attendre l'ennemi en dedans des murs, ou de marcher à sa rencontre et d'engager le combat. L'avis général fut de sortir contre l'ennemi. Les habitants de Hérât forment une seule et même tribu appelée Ghoûriens. On dit qu'ils sont originaires du canton de Ghaour, en Syrie, et que de là vient leur nom. Tous firent leurs préparatifs, et se réunirent de toutes parts, car ils étaient domiciliés dans les villages et dans la plaine de

أربع لا يزال عشبها اخضر ترى منه ماشيتهم وخيلهم واكثر تجرها الفستق ومنها يحمل الى ارض العراق وعضدهم اهل مدينة سمنان ونفروا جميعا الى الرافضة وهم ماية وعشرون الفا ما بين رجالة وفرسان يقودهم الملك حسين واجتمـعـت الرافضة في ماية وخمسين الفا من الفرسان وكانت الملاقاة بصحراء بوشنج وصبر الفريقان معا ثم كانت الدائرة على الرافضة الفا

في عشرين وفر سلطانهم مسعود وثبت خليفتهم حسن قتل وقتل أكثرهم واسر منهم نحو اربعة آلاف وذكر لى حتى بعض من حضر هذه الوقيعة ان ابتداء القتال كان في وقت الضحى وكانت الهزيمة عند الزوال ونزل الملك حسين بعد

Badghis. Cette plaine a une étendue de quatre journées; son gazon reste toujours vert, et c'est là que paissent les bêtes de somme et les chevaux des Ghoùriens. La plupart des arbres qui l'ombragent sont des pistachiers, dont les fruits s'exportent dans l'Irak.

Les habitants de la ville de Simnân secoururent ceux de Hérât. Ils marchèrent tous ensemble contre les Rafidhites, au nombre de cent vingtmille, tant cavaliers que fantassins. Le roi Hoçaïn les commandait. Les Râfidhites se réunirent au nombre de cent cinquante mille cavaliers, et la rencontre eut lieu dans la plaine de Boûchendj. Les deux armées tinrent ferme d'abord; mais ensuite les Râfidhites eurent le dessous, et leur sultan, Maç'oùd, prit la fuite. Leur khalife, Haçan, tint bon avec vingt mille hommes, jusqu'à ce qu'il fût tué, ainsi que la plupart de ses soldats; environ quatre mille autres furent faits prisonniers. Quelqu'un qui assista à cette bataille m'a conté que l'action commença vers neuf heures de la matinée et que la fuite des Serbédâriens eut lieu peu de temps après midi. Après l'heure de midi, le roi Hocaïn mit pied à terre et pria. On lui apporta ensuite de

الظهر فصلّى وأتى بالطعام فكان هو وكبراء اصحـابـه ياكـلـون وسائرهم يضربون اعناق الأسرى وعاد الى حضرته بعد هذا الفتح العظيم وقد نصر الله السنة على يديه واطفا نار الفتنة وكانت هذه الوقيعة بعد خروج من الهند عام ثمانية واربعين ونشا بهرأة رجل من الزهاد الصلحاء الفضلاء واسمه نـظـام الدين مولانا (1) وكان اهل هراة يحبّونه ويرجعون الى قوله وكان يعظهم ويذكرهم وتوافقوا معه على تغيير المنكر وتعاقد معهم على ذلك خطيب المدينة المعروف بملك ورنا وهو ابن عم الملك حسين ومتزوج بزوجة والده وهو من أحسن الناس صورة وسيرة والملك يخافه على نفسه وسنذكر خبره وكانوا متى علموا بمنكر ولو كان عند الملك غيروه ،

la nourriture. Lui et les principaux de ses compagnons mangèrent, tandis que les autres décapitaient les prisonniers. Après cette grande victoire, Hoçaïn retourna dans sa capitale. Dieu se servit des mains de ce prince pour faire triompher les Sonnites et éteindre le feu du désordre. Cette rencontre eut lieu après ma sortie de l'Inde, en l'année 748 (1347).

Un homme, du nombre des dévots, des gens de bien et de mérite, nommé Mewlâna Nizhâm eddîn, avait passé sa jeunesse à Hérât. Les habitants de cette ville l'aimaient et avaient recours à ses avis. Il les prêchait et leur adressait des exhortations. Ils convinrent avec lui de redresser les actes illicites. Le prédicateur de la ville, nommé Mélic Wernâ, cousingermain du roi Hoçaïn et marié à la veuve de son père, se ligua avec eux pour cet objet. Il était au nombre des hommes les plus beaux, tant au physique qu'au moral; le roi le craignait, et nous rapporterons ci-dessous son histoire. Dès que ces individus apprenaient un acte défendu par la loi, lors même qu'il avait été commis par le roi, ils le réformaient.

حكاية ذكر لى انهم تعرفوا يوما أن بدار المـلـك حـسـين منكرا فاجتمعوا لتغييره وتحصن منهم بداخل دارة فاجتمعوا على الباب في ستة آلاف رجل فخاف منهم فاستحضر الـفـقـيـه وكبار البلد وكان قد شرب الخمر فاقاموا عليه للحـد بـداخـل قصره وانصرفوا عنه ،

حكاية هي سبب قتل الفقيه نظام الدين المذكور كانت الاتراك المجاورون لمدينة هراة الساكنون بالصحراء وملكهم طغيتمور الذي مر ذكره وهم نحو خمسين الفا يخافهم المـلـك حسين ويهدى لهم الهدايا فى كل سنة ويداريهم وذلك قبل هزيمته للرافضة وأما بعد هزيمته للرافضة فتغلب عليهم ومن

ANECDOTE.

On m'a raconté qu'ils reçurent un jour avis qu'un acte illicite s'était passé dans le palais de Mélic Hoçaïn; ils se réunirent, afin de le redresser. Le roi se fortifia contre eux dans l'enceinte de son palais. Ils se rassemblèrent alors près de la porte de cet édifice, au nombre de six mille hommes. Le roi eut peur d'eux; il fit venir le jurisconsulte et les grands de la ville. Or, il venait de boire du vin; ils exécutèrent sur lui, dans son palais, la peine prescrite par la loi, et s'en retournèrent.

ÉVÉNEMENT QUI FUT LA Cause du meurtre du susdit

JURISCONSULte nizhâm Eddîn.

Le roi Hocaïn craignait les Turcs, habitants du désert voisin de la ville de Hérât, qui avaient pour roi Thoghaitomoûr, dont il a été fait mention ci-dessus, et qui étaient au nombre d'environ cinquante mille hommes. Il leur faisait des présents chaque année et les caressait. C'était ainsi qu'il agissait avant sa victoire sur les Râfidhites; mais, après qu'il eut vaincu ces hérétiques, il traita les Turcs comme

عادة هولاء الاتراك التردُّد الى مدينة هراة وربما شربوا بها الخمر واتاها بعضهم وهو سكران فكان نظام الدين يحد من وجد منهم سكرانا وهولاء الاتراك اهل نجدة وباس ولا يزالون يضربون على بلاد الهند فيسبون ويقتلون وربما سبوا بعض المسلمات اللاتى يكن بارض الهند ما بين الكفار فاذا خـرجـوا بهن الى خراسان يطلق نظام الدين المسلمات من ايدى الترك وعلامة النسوة المسلمات بارض الهند ترك ثقب الاذن والكافرات ، اذانهن مثقوبات فاتفق مرة ان اميرا من امراء الترك يسمى تمور الطى سبى امراة وكلف بها كلفا شديدا فذكرت انها مسلمة فانتزعها الفقيه من يده فبلغ ذلك من التركي مبلغا عظيما وركب في آلان من اصحابه واغار على خـيـل هـراة وهي في

ses sujets. Ils avaient coutume de venir à Hérât, et souvent ils y buvaient du vin; ou bien, un d'eux y venait étant ivre. Or, Nizhâm eddîn punissait, d'après les termes de la loi, ceux des Turcs qu'il rencontrait ivres. Ces Turcs sont des gens braves et audacieux; ils ne cessent d'attaquer à l'improviste les villes de l'Inde et de faire captifs ou de massacrer leurs habitants. Souvent ils faisaient prisonnière quelque musulmane, qui habitait dans l'Inde parmi les infidèles. Lorsqu'ils amenaient leurs captives dans le Khorâçân, Nizhâm eddîn les délivrait de leurs mains. Le signe distinctif des femmes musulmanes, dans l'Inde, consiste à ne pas se percer les oreilles, tandis que les femmes infidèles percent les leurs. Il advint un jour qu'un émir turc, nommé Tomouralthi, fit prisonnière une femme et la pressa vivement de satisfaire ses désirs; elle s'écria qu'elle était musulmane. Aussitôt le docteur la retira des mains de l'émir. Celui-ci en fut fortement blessé; il monta à cheval, accompagné de plusieurs milliers de ses soldats, fondit sur

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