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leichtert worden, fo ift es nicht möglich, dafs er den 1763 fichern, näheren und natürlicheren Weg verlaffen, und fich zu einem andern hinwenden wolle, um fo mehr, wenn man, wie es der Geift diefer Abkommnifs mit fich bringet, von Seiten beyder Staaten fich befleiffen wird, den Durchpafs durch diefe Gegend zu begünftigen,

ART. XLVII.

Ohnerachtet der Strenge des gegenwärtigen schwe- Pensions. ren fehr langen Krieges, welchen Ihro Majeftät genöthiget wird, aus ohnausweichlicher Nothwendigkeit zum Beften der gemeinen Sach, auszuhalten, werden Allerböchft diefelbe die von löblichen drey Bündten hegende Zuneigung, durch eine regelmässige und unausgefezte Einrichtung der laufenden jährlichen Penfionen, bezeugen.

ART. XLVIII.

Wird man gleichfalls ohnunterbrochen fortfahren, Stipendie versprochenen Stipendien den Bündtnerifchen Schü- diés. lern abfolgen zu laffen, wobey man wiinfchte, dafs befonders die Herrschenden Lande löblicher Republik die Wirkungen der Königlichen Hulde geniessen mögen, folg lich dafs die verwilligten Stipendien vorzüglich von Subjecten aus denen Herrfchenden Landen genoffen werden.

.ART. XLIX.

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rierées.

Die ausstehenden Penfionen anbetreffende, fo foll Penman die Rechnung derfelbigen, nach Einficht der beyderfeitigen in den Archiven beyder Staaten befindlichen Documenten, innert dem nemlichen vorgefchriebenen Zeitraum. richtig machen, und fobald die Last des Krieges aufhören, und durch eine kurze Erholung Ihro Majeftät Rentkammern in den Stand gefetzt werden, es thun zu können, fo werden diefe nicht ermangeln, die ausfebenden Penfionen alfo wieder abfliefsen zu laffen, dafs alle Jahr 2 Penfionen abgezalt werden, bis die obgedachten ausftehenden Penfionen völliglich entrichtet find.

ART. L.

Alle obbedeutete Abkommniffe und Erleichterungen, Durée follen verftanden werden, als folche, die in einem un- du traité. zertrennlichen Zusammenhang stehen, dergestalten, dass

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eine

1763 eine Sache ohne die andere nicht gelten foll. Sie werden von dem Tag des Dati diefes Tractats an, ihren Anfang nehmen, und unaufhörlich fortdauren, hiemit allen Anständen, so zwifchen beyden Staaten obgewaltet, Vorfehung gefchehen, und folglich die wechfelhafte Freundfchaft befeftiget feyn, welches dann zu der gemeinsamen Glückfeeligkeit des einten und des andern Gebiets vieles beytragen wird. Und da Ibro Majeftät und die löbliche Republik geruhet, das vorläufige Project diefer Abkommnifs zu begnehmigen und gut zu heiffen, fo find diefelbe nunmehro in ein unauflöfsliches Band erwachfen, und in einen feyerlichen und förmlichen Tractat verwandelt worden, in welchem jedoch, fowohl von Ihro Majeftät als von der löblichen Republik, alle ältere Tractaten und Allianzen, fo wie im Capitulat von Anno 1726 geschehen, vorbehalten worden, und welcher, fowohl von Ihro Majeftät als von der löblichen Republik, innert dem vorbestimmten Termin von 4 Monaten, ratificirt werden foll. Zu mehrerer Begläubigung, Bestätigung und Bekräftigung des gegenwärtigen Tractats, haben Ihro Excellenz und die Tit. Herren Deputirte eigenhändig zwey ähnliche gleichlautende Abfchriften unterfchrieben, und diefelbi gen mit ihren Infiglen verwahret. Geben den 8. Hor nung 1763.

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3.

22. Juill.

Ordonnance de l'Impératrice de Ruffie con- 1763 cernant les étrangers, du 22. Juil. 1763. (SCHERER commerce de la Ruffie T.II. p. 123.)

ar la grace de Dieu, nous Catherine II, Impératrice & autocratrice de toutes les Ruffies, de Mofcovie, Kiovie, Wladimirie, Nowogorod, Czarine de Cafan, Czarine d'Aftracan, Czarine de Sibirie, dame de Plefcov & grandeducheffe de Smolensko, ducheffe d'Efthonie, de Livonie, Carilie, Twer, Jugorie, Permie, Wiatka, Bulgarie & autres, dame & grande- ducheffe de Nowogorod inférieur, de Zeringovie, Refan, Reflow, Jaroslaw, BeloOferie, Udorie, Obdorie, Condinie, dominatrice de tout le côté du nord, dame d'lverie, & princeffe héréditaire & fouveraine des Czars de Cartalinie & Georgie, comme auffi de Cabardinie, des princes de Zercaffie, de Gorfky & d'autres.

En portant un regard attentif fur l'étendue des terres de notre empire, nous apperçevons entr' autres que nombre d'endroits fertiles & très-propres à être habités, dont beaucoup renferment dans leur fein des richeffes inépuisables en métaux de toute espèce, font demeurés jusqu'à ce jour en friche. Les avantages que préfentent pour manufactures, fabriques & tous autres établiffemens, les bois, rivières & lacs dont ce pays abonde, & les mers les plus heureufement fituées pour le commerce, qui les baignent, nous déterminérent, pour le bien de nos fujets, à donner notre manifefte du 4. Décembre de l'année dernière 1762. Mais comme notre volonté, par rapport aux étrangers qui defireroient s'établir dans notre empire, ne s'y trouve que brièvement énoncée, nous avons ordonné, pour la faire connoître plus au long, de publier notre préfente ordonnance, par laquelle nous ftatuons folemnellementet enjoignons d'exécuter ponctuellement ce qui fuit:

I.

Permettons à tous étrangers de venir dans notre empire, et de s'établir indistinctement dans toutes nos provinces à leur choix.

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1763

II.

Ils pourront non- feulement venir et s'adreffer dans notre capitale, à la chancellerie de protection pour les étrangers, fpecialement établie à cet effet, mais auffi dans toutes les autres villes frontières de notre empire, felon la commodité de chacun, s'adreffant alors aux gouverneurs; & où il n'y en auroit point, aux commandans des villes.

III.

Parmi les étrangers qui voudront s'établir en Ruffie, ceux qui ne font pas en état de faire le voyage leurs frais, pourront s'adreffer à nos miniftres dans les cours étrangères, lesquels non-feulement les expédieront en Ruffle aux dépens de notre caiffe, mais encore leur fourniront de l'argent pour la route.

IV

Après s'être préfentés dans notre capitale, à la chancellerie de protection, ou dans quelqu' autre de nos villes frontières, ils déclareront pofitivement leur intention & ce qu'ils veulent faire, s'ils veulent fe faire infcrire dans le corps des marchands ou de quelques autres métiers & fe faire bourgeois, et dans quelle ville, on s'établir en colonie, & bâtir des bourgs dans des terres qui ne font pas encore peuplées, et qui font propres à toutes fortes d'autres ufages, ils feront anffitôt placés felon leurs defirs. A quelle fin, ci eft attachée une indication des terres vides & bonnes à habiter qui fe trouvent dans notre empire, quoiqu'il y ait un nombre incomparablement plus grand d'autres pays également fertiles, & où il fera pareillement permis de s'établir, felon que chacun voudra choifir lui-même pour fon propre avantage.

V:

Auffi- tôt après que quelqu' étranger fera venu dans notre empire pour s'y établir, qu'il fe fera adreffé à notre chancellerie de protection, ou dans nos autres villes frontières, & qu'il aura fait connaître ce qu'il eft intentionné de faire, chacun, fuivant l'églife dont il eft, fera tenu d'y faire ferment de fidélité & de fujétion.

VI.

Et afin que tous étrangers, defirant s'établir dans notre empire voient jusqu' où s'étend notre bienveillance,

pour

pour leur procurer tous les avantages poffibles, nous 1763 leur accordons les priviléges fuivans:

1) Chaque étranger qui voudra s'établir dans notre empire, y jouira, fans y être troublé, du libre exercice de fa religion fuivant l'églife & le rit dont il eft *). Ceux qui ne voudront pas demeurer dans les villes, mais former des colonies & bâtir des bourgs dans des terres qui ne font pas habitées, pourront bâtir des églifes & des clochers, & avoir le nombre néceffaire de pasteurs on prêtres pour le fervice divin, exceptant feulement toute conftruction de monaftère ou couvent. Avertiffons cependant tous ceux de la religion chrétienne qui fe trouveront dans nos états, qu'ils fe donnent bien de garde de vouloir conventir à leur religion, ou attirer à leur croyance qui que ce puiffe être, fous peine d'encourir toute la févérité de nos loix, excepté les nations de la religion mabométane, qui fous différens noms habitent le long des frontières de notre empire, lesquelles nonfeulement nous permettons de porter, par des moyens honnêtes, à embraffer le chriftianisme, mais même il fera libre à un chacun de les acheter & d'en faire fes propres gens.

2) Les étrangers qui viendront s'établir en Ruffie, ne feront fujets à aucun impôt à notre caiffe, ni à la preftation d'aucun fervice ordinaire ou extraordinaire, ni au logement des gens de guerre, en un mot, ils feront francs de toute charge ou impofition quelconque, de la manière qui fuit: favoir, ceux qui s'établiront en nombre de familles & en colonies dans des endroits inhabités, jouiront desdites franchises pendant l'efpace de trente années.

Ceux

*) Cette liberté du culte religieux a encore été renouvellée dans le Diplome impérial donné aux villes en date du 21. Avril 1785 et qui porte art. 124: Permittitur civibus alterius urbis, nationis et religionis liberum exerciţium divini cultus, tain a venerandae memoriae sapientiffimis Roffiae Monarchis antecefforibus noftris, quam etiain a nobisinet ipfis iam conftituti et confirmati, Omnes gentes Roffiam iucolentes laudent Deuin omnipotentem variis linguis fecundum religios. nem et confeffionem majorum fuorum, benedicentes regno noftro et orantes creatorem mundi pro augmento felicitatis et ftabilimenti potentiae Imperii Rotfici, Voyés Statuta Imperialia Romanas ecclefias, quae in Roffia, fpectantia, 4. Continuatio 3. P.95.

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