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To brighter skies I turn my ravish'd view,
And fairer prospects from the future draw
Here independent power shall hold her sway,
And public virtue warm the patriot breast:
No traces shall remain of tyranny,
And laws, a pattern to the world beside,
Be here enacted first.

Acasto

And when a train of rolling years are past,
(So sung the exil'd seer in Patmos isle)
A new Jerusalem, sent down from heaven,
Shall grace our happy earth — perhaps this land,
Whose ample breast shall then receive, tho' late,
Myriads of saints, with their immortal king,
To live and reign on earth a thousand years,
Thence called Millennium. Paradise anew
Shall flourish, by no second Adam lost.
No dangerous tree with deadly fruit shall grow,
No tempting serpent to allure the soul
From native innocence. A Canaan here,
Another Canaan shall excel the old,

And from a fairer Pisgah's top be seen.

No thistle here, nor thorn nor briar shall spring,
Earth's curse before the lion and the lamb,
In mutual friendship link'd, shall browse the shrub,
And timorous deer with softened tygers stray
O'er mead, or lofty hill, or grassy plain :
Another Jordan's stream shall glide along,
And Siloah's brook in circling eddies flow:
Groves shall adorn their verdant banks, on which
The happy people, free from toils and death,
Shall find secure repose. No fierce disease,
No fevers, slow consumption, ghastly plague,
(Fate's ancient ministers) again proclaim
Perpetual war with man fair fruits shall bloom,
Fair to the eye, and grateful to the taste;
Nature's loud storms be hush'd, and seas no more
Rage hostile to mankind — and, worse than all,
The fiercer passions of the human breast

Shall kindle up to deeds of death no more,
But all subside in universal peace

Such days the world,

And such, America, thou first shalt have,

When ages, yet to come, have run their round, And future years of bliss alone remain. 1771.

Appendix

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O

Appendix

[See page 6]

Na exagéré infiniment le nombre des huguenots qui sortirent du royaume à cette occasion, et cela devoit être ainsi. Comme les interessés sont les seuls qui parlent et qui crient, ils affirment tout ce qui leur plait. Un ministre qui voyoit son troupeau dispersé publioit qu'il avoit passé chez l'etranger. Un chef de manufacture qui avoit perdu deux ouvriers faisoit son calcul comme si tous les fabricans du royaume avoient fait la même perte que lui. Dix ouvriers sortis d'une ville où ils avoient leurs connoissances et leurs amis faisoient croire, par le bruit de leur fuite, que la ville alloit manquer de bras pour tous les ateliers. Ce qu'il y a de surprenant, c'est que plusieurs maîtres des requêtes, dans les instructions qu'ils m'adressèrent sur leurs généralités, adoptèrent ces bruits populaires, et annoncèrent par là combien ils etoient peu instruits de ce qui devoit les occuper; aussi leur rapport se trouva-t-il contredit par d'autres, et démontré faux par la vérification faite en plusieurs endroits. Quand le nombre des huguenots qui sortirent de France à cette époque monteroit, suivant le calcul le plus exagéré, a soixante-sept mille sept cent trente-deux personnes, il ne devoit pas se trouver parmi ce nombre, qui comprenoit tous les âges et tous les sexes, assez d'hommes utiles pour laisser un grand vide dans les campagnes et dans les ateliers, et influer sur le royaume entier. Il est certain d'ailleurs que ce vide ne dut jamais être plus sensible qu'au moment où il se fit. On ne s'en aperçut pas alors, et l'on s'en plaint aujourd'hui ! Il faut donc en chercher une autre cause: elle existe en effet, et, si on veut le savoir, c'est la guerre. Quant à la retraite des huguenots, elle coûta moins d'hommes utiles à l'Etat, que ne lui en enlevoit une seule année de guerre civile." 1

1 Vie du Duc de Bourgogne, tome ii. p. 108.

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