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Phœnicum adoptavit » (p. 36), mais on ne marque pas en quoi consistait l'emprunt. « Circumcisio... fuit quasi oblatio proprii sanguinis ad expiandam culpam originalem » (p. 160); on n'explique pas comment cette vue théologique a pu être comprise des Hébreux. « Ante captivitatem baby!onicam nulla in religione mosaica sectarum disectatio populum uno caritatis vinculo junctum dividebat » (p. 172). De quoi se plaint donc Jérémie ? Les sectes sont nées après Malachie, Pharisiens, Sadducéens, Esséniens, « quæ cum tribus præcipuis philosophorum sectis conferri possunt, Pharisæi cum Stoicis, Sadducæi cum Epicuræis, Esseni cum Pythagorais » (p. 173). Cela n'est guère vrai que des Esséniens que l'auteur exclut de son tableau parce qu'ils ne sont pas mentionnés dans l'Ecriture. En somme l'ouvrage de M. Kortleitner est un Keil catholique très soigné qui sera très apprécié pour les renseignements livresques, il contient beaucoup de textes qu'on sera heureux de trouver distribués selon les différents matières; d'ailleurs absence totale de sens historique.

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Les études helléniques viennent de perdre un de leurs plus illustres représentants, le professeur Fr. Blass. Né à Osnabrück en 1843, il étudia d'abord à Goettingue, puis sous Welcker, O. Jahn et Ritschl à Bonn, où il soutint à vingt ans une thèse sur les œuvres rhétoriques de Denys d'Halicarnasse. Il enseigna ensuite à Kiel (1881) et à Halle (1892); il est mort dans cette ville au mois de mars 1907. Aucune des branches de la philologie grecque ne lui demeura étrangère. Tour à tour grammairien et critique, paléographe et métricien, Blass abordait les textes, publiés ou inédits, avec toutes les ressources de la science la mieux armée. Il est surtout l'éditeur de Bacchylide, d'Hypéride, de la Πολίτεια των Αθηναίων, mais il appartient aussi à l'histoire de l'exégèse par ses éditions critiques de plusieurs livres du Nouveau Testament. Comme jadis Lachmann, il voulut faire servir à la critique des textes sacrés les méthodes qui lui avaient si bien réussi pour les auteurs classiques. On accueillit ses éditions avec une curiosité toujours vive et parfois méfiante. Ses théories sur l'origine du « Texte occidental » des Actes des apôtres et de l'Évangile selon saint Luc, furent vivement discutées et ne semblent pas avoir été acceptées généralement.

Enfin sa grammaire de la langue du Nouveau Testament (1896) montra que la xový lui était familière autant que la langue de la belle éqoque (V. Notice dans Revue Archéologique, mars-avril 1907).

FINLANDE

Nous avons plaisir à signaler, d'après le Bulletin bibliographique de l'Anthropologie (t. XVIII) deux utiles contributions à nos études qui prouvent ce que

l'histoire des religions est en droit d'attendre de la belle activité déployée par les instituts scientifiques de Finlande. Dans les Ofoersight af Finska Vetenskapssocietetens Förhandlinger (t. XLVII) qui paraissent à Helsingfors, M. Rein a publié un article sur la Vénération du prophète Elie chez les Grecs modernes. Ce culte ne peut être rattaché ni à l'ancien culte du ciel (similitude des noms Helios, Ilios) comme le pensaient Wachmuth, Bent, Schmidt, etc., ni au culte de Jupiter et du ciel réunis comme le pense Politis. Tout au plus peut-on soupçonner l'importation du culte d'Élie par les Slaves qui le confondaient à l'origine avec le Péroun, dieu de la foudre. De leur côté les Acta Societatis scientiarum Fennicæ, dans leur t. XXXII, donnaient une étude de M. K. L. Tallquist intitulée Livre onomastique néo - babylonien tiré des contrats de la période Samassumukin Xerxès. Elle contient une statistique des noms propres tirés de ceux des divinités, des plantes, des objets, etc. Comme tous les noms propres des langues sémitiques, les noms assyro-babyloniens ont une signification plutôt théologique (au contraire de ce qui se passe chez les Indo-Ariens, qui préfèrent les noms profanes), mais ils se composent de plusieurs mots, tandis que chez les Hébreux, Phéniciens, Araméens, etc., les noms sont composés d'un ou de deux mots au plus.

P. Lejay. Le rôle théologique de Césaire d'Arles (A. Jundt).

J. G. Frazer. The Beginnings of Religion and Totemism among the
australian Aborigenes (A. Van Gennep)

Pages.

133

135

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K. Langloh Parker. The Enahlayi Tribe (A. Van Gennep)
A. W. Howitt. The native Tribes of South-East Australia (A. Van Gen-
nep).

135

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135

A. Lang. Notes in reply to M. Howitt and M. Jevons (A. Van Gennep)
N. W. Thomas. Dr Howitt's defence of group marriage (A. Van Gennep)
A. Lang. Quaestiones totemicae .

135

135

135

J. de Bonnefoy. Les leçons de la défaite ou la fin d'un catholicisme (A.
Houtin) . .

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W. Gibson. L'Église libre dans l'État libre (A. Houtin).

137

E. Græbner. Wanderung und Entwickelung sozialer Systeme in Austra-
lien (A. Van Gennep) . . .

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N. W. Thomas. Kinship and Marriage in Australia (A. Van Gennep). .
M. L. Ettinghausen. Harṣa Vardhana, empereur et poète (F. Lacôte).
W. M. Ramsay. Studies in the History and Art of the Eastern Provinces
of the Roman Empire (Ad. J. Reinach). . .

212

216

222

Ch. Guignebert, Manuel d'Histoire ancienne du Christianisme. Les Ori-
gines (Th. Schall)..

227

Ad. Harnack. Lukas der Arzt, der Verfasser des dritten Evangeliums
und der Apostelgeschichte (Jean Réville). .

233

M. Hébert. Le Divin, expériences et hypothèses (Goblet d'Alviella)..
J. Delvolve. Religion, critique et philosophie positive chez Pierre Bayle
(L. Dubois). . .

237

240

P. Dhorme. Choix de textes religieux assyro-babyloniens (L. Delaporte)
K. D. Macmillan. Some Cuneiform Tablets (L. Delaporte)

246

247

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CHRONIQUES, par MM. Jean Réville et P. Alphandéry.

Enseignement de l'histoire des religions: Cours d'histoire de la philoso-
phie du moyen âge, par M. Picavet, à la Faculté des Lettres de Paris,
p. 142; Cours de psychologie des religions, par le Dr Broda, à l'École
de Psychologie, p. 143; Cours d'Histoire des Religions, par M. Jean
Réville, au Collège de France, p. 256.

Nécrologie Louis-Emile Burnouf, p. 138; Victor Henry, p. 139;
Fr. Blass, p. 420.

Généralités : Revue des sciences philosophiques et théologiques, p. 146;
Pfleiderer, Religion und Religionen, p. 147; Il Rinnovamento, p. 148;
Mélanges de l'Université de Saint-Joseph, p. 150; Sageret, De l'esprit
magique à l'esprit scientifique, p. 262; Manuels d'histoire de l'Église,
par MM. A. Knöpfler, P. Marx, H. Brück, J. Schmidt, Weingartens,
C. F. Arnold, F. J. F. Jackson, p. 266; Eug. Bernard Leroy, Nature
des hallucinations, p. 410; R. Dussaud, Anciennes civilisations,
fouilles et découvertes, p. 412; Congrès international des Orienta-
listes, p. 414.

Christianisme ancien : J. Delahaye, Le Témoignage des martyrologes,

p. 263; Adhemar d'Alès, La théologie de saint Hippolyte, p. 264;
Area chrétienne et basilique de Meidfa à Carthage, p. 265; S. Hai-
dacher, Chrysostomos Fragmente, p. 266; H. Grégoire, S. Deme-

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