Revue de l'histoire des religions, Kolièina 55

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Maurice Vernes, Jean Réville, Léon Marillier, René Dussaud, Paul Alphandéry
Presses Universitaires de France, 1907
Includes "Notices bibliographiques."

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Stran 198 - D'où le reproche que fait le Bâb aux chrétiens : « Ils ont cherché à comparer Dieu à un tiers : ils ont pris la forme de la Croix, de la Trinité, et ils ont cru à l'incarnation du signe de la Divinité dans une chose limitée, et c'est pourquoi ils ont accusé Dieu de mensonge. Ils ont été polythéistes, car ils ont dit : « Le Messie est fils de Dieu ! » et « le Messie fils de Marie n'est qu'un apôtre : d'autres apôtres l'ont précédé (Qoran, V, 49) et après lui est venu Mohammed,...
Stran 15 - ... point imaginaire, on me demandera sans doute comment je puis savoir et affirmer qu'il est près de moi avec plus d'assurance que si je le voyais de mes propres yeux; je réponds que c'est comme quand une personne, ou aveugle, ou dans une très grande obscurité n'en peut voir une autre qui est...
Stran 15 - NôtreSeigneur se montre présent à l'âme par une connaissance plus claire que le soleil. Je ne dis pas qu'on voie ni soleil ni clarté, non; mais je dis que c'est une lumière qui, sans qu'aucune lumière frappe nos regards, illumine l'entendement, afin que l'âme jouisse d'un si grand bien. Cette vision porte avec elle de très précieux avantages.
Stran 144 - ... s'assit avec eux. En buvant ils lui firent mille caresses, si bien qu'il leur fit encore cadeau d'une de ses outres; à force de boire les gardes s'enivrèrent, et, vaincus par le sommeil, ils s'endormirent à l'endroit même où ils buvaient. La nuit tombait : le voleur détacha le corps de son frère, et, pourinsuller les gardes, il leur rasa à tous la joue droite, puis il mit le corps sur ses ânes el s'en alla chez lui, ayant ainsi fait ce qu'avait exigé sa mère.
Stran 100 - ... pantomine des prêtresses, tout le simple appareil de l'antique magie, il offrait l'organisation puissante de son clergé, la pompe de ses cérémonies, ses liturgies grandioses, ses costumes somptueux, tout ce qui pouvait charmer les yeux, frapper les esprits, séduire l'imagination curieuse d'une race artiste. D'autre part, à une morale naïve, mesurée, fondée sur l'amour-propre encore plus que sur l'amour mutuel, et où la vraie bonté commençait seulement à paraître, le Bouddhisme apportait...
Stran 9 - ... grand ravissement. Le ciel qui, les autres fois, ne s'était ouvert que par une porte, s'ouvrit à mes yeux dans toute son étendue : et alors, mon père, parut à ma vue le trône dont je vous ai parlé ; au-dessus de ce trône j'en aperçus un autre où, sans rien voir, et par une connaissance qui ne se peut exprimer, je compris que résidait la Divinité. Ce trône était soutenu par des animaux mystérieux dont j'avais entendu expliquer les figures, et je m'imaginai que c'étaient les évangélistes;...
Stran 141 - Cette inscription du célèbre prince bouddhique a été récemment retrouvée près de Bénarès, c'est-à-dire au lieu où le Bouddha passe pour avoir pour la première fois enseigné sa doctrine. Elle renferme certains détails très curieux sur l'organisation des communautés religieuses d'hommes et de femmes au temps d'Asoka et prouve une fois de plus le vif intérêt que portait ce prince à la vie religieuse. — Séance du 25 janvier. M. Salomon Reinach présente une explication d'un type...
Stran 136 - BaghavatGîtd (1861). Essai sur le Véda ou introduction à la connaissance de l'Inde (1863). La légende athénienne. Étude de mythologie comparée (1872). La Mythologie des Japonais (1875). Mais surtout il reste pour nous l'auteur d'un volume hardi et très discuté, dont le titre lui-même était une nouveauté et une affirmation de méthode, la Science des Religions dont quatre éditions, de...
Stran 193 - ... institutions ou des pratiques devenues étrangères à la conscience du temps, conserver leur vitalité religieuse. C'est encore et surtout à cause de leur valeur proprement religieuse, parce qu'elles paraissent, malgré tout, pouvoir seules assurer des satisfactions religieuses, en répondant à ce besoin de relations vivantes avec les puissances ou avec la puissance, dont l'homme sent plus ou moins obscurément l'action dans l'univers. L'univers est vivant : voilà ce que l'homme a senti instinctivement,...
Stran 246 - S'il a choisi le mot théosophie, c'est parce qu'il convient mieux que nul autre « à cet ensemble de théories et d'espérances qui sont • inspirées surtout par la préoccupation de l'au-delà et qui, sans être propreif ment ni philosophiques ni religieuses, tiennent cependant et de la religion et

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