Un magistrat de l'Ancien Régime: Omer Talon, sa vie et ses oeuvres, 1595-1652

Sprednja platnica
Société Franc̜aise d'Imprimerie et de Librairie, 1902 - 374 strani
 

Pogosti izrazi in povedi

Priljubljeni odlomki

Stran 229 - Vous êtes, Sire, notre souverain seigneur; la • puissance de Votre Majesté vient d'en haut , • laquelle ne doit compte de ses actions, après < Dieu , qu'à sa conscience ; mais il importe à sa < gloire que nous soyons des hommes libres , et < non pas des esclaves...
Stran 90 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Stran 146 - Dieu seul, il n'ya puissance en terre, quelle qu'elle soit, spirituelle ou temporelle, qui ait aucun droit sur son royaume, pour en priver les personnes sacrées de nos rois, ni dispenser ou absoudre leurs sujets de la fidélité et...
Stran 129 - Grands jours dePoitiers, èsquels je crois avoir eu le principal et le plus difficile emploi, que la malice des officiers rend infructueux ce remède établi à bonne fin, et que le peu de séjour qu'y fait la compagnie n'est pas suffisant pour apporter remède à tous les maux d'une province. Les premiers jours se passent en...
Stran 146 - État, ne tenant sa Couronne que de Dieu seul, il n'ya puissance en terre, quelle qu'elle soit, spirituelle ou temporelle, qui ait aucun droit sur son...
Stran 269 - Messieurs, je commencois à vous dire « que dans la lettre de cachet du Roi il donne « avis à la compagnie que l'on veut faire entrer « en France des troupes espagnoles : à ce mot « nous nous excitons nous-mêmes pour faire ce « qui est du devoir de nos charges , pour vous « remontrer l'importance d'une résolution de « cette qualité, le préjudice que l'Etat recevra...
Stran 229 - II ya, Sire, dix ans que la campagne, est ruinée, les paysans réduits à coucher sur la paille, leurs meubles vendus pour le payement des impositions auxquelles ils ne peuvent satisfaire; et que, pour entretenir le luxe de Paris, des millions d'âmes innocentes sont obligées de vivre de pain de son et d'avoine, et de n'espérer d'autre protection que celle de leur impuissance.
Stran 224 - Comme elle vit par ma réponse que j'étois assez satisfaite de la liberté de l'avocat général , et que j'en parlois avec estime , elle me répondit ces belles paroles , dignes d'une grande Reine : « Vous « avez raison de le louer; j'approuve fort la fermeté « de son discours , et la chaleur avec laquelle il a dé
Stran 229 - Ces malheureux ne possèdent aucuns biens en propriété que leurs âmes, parce qu'elles n'ont pas pu être vendues à l'encan. Les habitants des villes, après avoir payé la subsistance et le quartier d'hiver, les étapes et les emprunts, acquitté le droit royal et de confirmation, sont encore imposés aux aisés.
Stran 231 - Sire, ce ne sont point des insectes et des vermisseaux qui réclament votre justice et miséricorde; c'est votre pauvre peuple, ce sont des créatures raisonnables, ce sont des enfants desquels vous êtes le père, le tuteur et le protecteur; prêtez-leur votre main favorable pour les relever de l'oppression, sous le faix de laquelle ils ploient continuellement Que diriez-vous, sire, si vous aviez vu, dans vos pays 'de Guyenne et d'Auvergne, les hommes paître l'herbe à la manière des bêtes?

Bibliografski podatki