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ومنهم الخطيب ابو اسحاق ابراهيم بن حسين بن على بن عبد الرفيع الربعي وولى أيضا قضاء الجماعة في خمس دول ومنهـم

الفقيه ابو على عمر بن على بن قداح الهواري وولى ايضا قضاءها

العلماء

ومن

جمعة عوائده انه يستند كل

يوم

وكان من أعلام بعد صلاتها الى بعض اساطين الجامع الاعظم المعروف بجامع مسألة الزيتونة ويستفتيه الناس فى المسائل فلهما أفتى في اربعين إنصرف عن مجلسه ذلك واظلّني بتونس عيد الفطر فحضرت المصلى وقد إحتفل الناس لشهود عيدهم وبرزوا في اجمل هيئة وأكمل إشارة و أوفى السلطان ابو يحيى المذكور راكبا وجميع اقاربه و خواصه وخدام مملكته مشاة على اقدامهم في ترتيب

famille établie à Tunis. C'est lui qui est connu sous le nom d'Ibn alghammâz (le fils du sycophante). Je mentionnerai encore le prédicateur Abou Ishâk, fils d'Ibrâhîm, fils de Hoceïn, fils d'Aly, fils d'Abd arréfy' arriba'y, qui fut aussi investi de la dignité de kadhi suprême sous cinq règnes; et le jurisconsulte Abou Aly Omar, fils d'Aly, fils de Kaddâh alhaouàry, qui fut aussi kadhi de Tunis. Ce dernier était au nombre des plus éminents oulémà. Il avait coutume de s'adosser, chaque vendredi, après la prière, contre une des colonnes de la grande mosquée connue sous le nom de Djâmi azzeïtoûnah (mosquée de l'olivier); les habitants de la ville lui soumettaient leurs affaires litigieuses et lui demandaient un fetoua (décision juridique). Quand il avait fait connaître sa décision sur quarante questions, il s'en retournait.

La fête de la rupture du jeûne eut lieu pendant mon séjour à Tunis. Je me rendis au moçalla, où les habitants étaient réunis en grand nombre pour assister à cette fète. Ils étaient sortis revêtus de leurs plus beaux habits et dans le plus pompeux appareil. Le sultan Abou Yahia arriva à cheval, accom

عجيب وصليت الصلاة وانقضت الخطبة وانصرف الناس الى منازلهم وبعد مدة تعيّن ركب الحجاز الشريف شيخه يعرف بابي يعقوب السوسى من أهل أقلى (1) من بلاد افريقية واكثره المصامدة فقدمونى قاضيا بينهم وخرجنا من تونس في أواخر شهر ذي القعدة سالكين طريق الساحل فوصلنا الى بلدة سوسة وهى صغيرة حسنة مبنيّة على شاطئ البحر بينها وبين مدينة تونس أربعون ميلا ثم وصلنا الى مدينة صفاقس وبخارج هذه البلدة قبر الامام أبي الحسن اللخمي المالكي مؤلف کتاب التبصرة فى الفقه قال ابن جزى فى بلدة صفاقس يقول (کامل) على بن حبيب الننوى

pagné de tous ses proches, de ses courtisans et des officiers. de son empire, qui marchaient à pied dans un ordre merveilleux. La prière fut récitée, et après que le sermon fut terminé, les assistants s'en retournèrent dans leurs demeures.

Au bout de quelque temps, la caravane du Hidjâz fit choix pour la conduire d'un cheïkh nommé Abou Ya'koûb. assoûcy, qui habitait Iklibiah, ville de l'Afrikiyah. La majeure partie des gens de la caravane étaient des Masmoudites. Ils me choisirent pour leur kâdhi. Nous sortîmes de Tunis à la fin du mois de dhou'lka'deh, en suivant le chemin qui longe le rivage, et nous arrivâmes à la ville de Soùçah. C'est une place de peu d'étendue, mais jolie et construite sur le bord de la mer, à quarante milles de Tunis. De Soùçah nous nous rendîmes à la ville de Séfâkos (Syphax), près de laquelle se trouve le tombeau de l'imâm Abou'lhaçan allakhmy le mâlikite, auteur du traité de jurisprudence intitulé Tabsiret fi'lfikh (Éclaircissement sur le droit). Ibn Djozay dit que c'est à propos de la ville de Séfâkos que Aly, fils de Habib attonoûkhy, a composé ces vers:

ذات المصانع والمضلا سُقيا لارض صفاقس ما القصير إلى الخليج فقصرها السامي المعلا تزوره اهلا وسهلا بلد يكاد يقول حسين

وكأنه والبحر يحــسـر تارة عنه ويملا

صَبّ يريد زيارةً فاذا رأى الرقباء ولا

وفى عكس ذلك يقول الاديب البارع ابو عبد الله محمد بن ابي

تميم وكان من المجدين المكثرين

صفاقس لا صغا عيش لساكنها

ولا سقى ارضها غيث اذا انسكبا ناهيك مِنْ بَلدة مَنْ حَد ساحتها عانا بها العاديين الروم والعربا

كم ضلّ في البر مسلوبا بضاعته

(بسيط)

Que Dieu fertilise la terre de Séfâkos! ville riche en palais et en oratoires;

Que Koceïr, qui s'étend jusqu'au golfe, soit protégé, ainsi que sa citadelle élevée.

Lorsque vous la visitez, la ville a l'air de vous dire : soyez le bienvenu! Et la mer, qui tantôt s'éloigne d'elle et tantôt la baigne,

Ressemble à un amant qui désire visiter son amie, mais qui se retire dès qu'il aperçoit les sentinelles.

Dans un sentiment tout à fait opposé à celui qu'expriment ces vers, le savant et l'élégant Abou Abd Allah Mohammed, fils d'Abou Témîm, qui était au nombre des littérateurs les plus laborieux et les plus féconds, a composé les vers sui

vants :

Que la vie des habitants de Séfâkos soit troublée! que la pluie, même tombant avec abondance, ne fertilise pas son territoire!

Ville dangereuse! quiconque descend sur sa plage a deux ennemis à y redouter les chrétiens et les Arabes.

Combien de gens ont erré sur le rivage, dépouillés de leurs marchan

وبات في البحر يشكو الأسر والعطبا

(1)

قد عاين البحر من لوم لقاطنها فكما هم ان يدنولها قرب

رجع ثم وصلنا الى مدينة قابس ونزلنا بداخلها واقمنا بها عشرا لتوالى نزول الامطار قال ابن جزي في ذكر قابس يـقـول (رجز

بعضهم

لهفي على طيب ليال خَلَت بجانب البطاء من قابس جُزْوة نار بِيَدَى قابس ، تذكارها كان قلبي عند

رجع ثم خرجنا من مدينة قابس قاصدین اطرابلس ومحبنا في بعض المراحل اليها نحو ماية فارس او يزيدون وكان بالركب قوم رماة فها بتهم العرب وتحامت مكانهم وعصمنا

dises;

combien d'autres, sur l'Océan, ont eu à pleurer leur captivité et une mort imminente.

La mer elle-même a reconnu la turpitude des habitants de Séfakos, et toutes les fois qu'elle a été sur le point de s'en approcher, elle s'est enfuie.

De Séfákos nous arrivâmes à la ville de Kâbis (Tacapé), et nous nous logeâmes dans son enceinte. Nous y passâmes dix jours, à cause des pluies incessantes. Ibn Djozay fait observer que c'est à propos de Kâbis qu'un poëte a dit :

Hélas! que sont devenues ces nuits délicieuses passées dans la plaine, près de Kâbis?

Lorsque je me les rappelle, mon cœur brûle, comme un charbon ardent dans les mains d'un kâbis (celui qui cherche du feu).

Nous sortîmes enfin de la ville de Kâbis, nous dirigeant vers Athrâbolos (Tripoli de Barbarie). Cent cavaliers, ou même davantage, nous escortèrent pendant plusieurs marches. La caravane était, en outre, accompagnée d'un détachement d'archers. Les Arabes craignirent ceux-ci et évitèrent leur

الله

منهم

واظلنا عيد الأضحى فى بعض تلك المراحل وفي

الرابع بعده وصلنا الى مدينة اطرابلس فاقنا بها مدة وكنت عقدت بصفاقس على بنت لبعض امناء تونس فبنيت عليها

من

باطرابلس ثم خرجت من اطرابلس اواخر شهر المحرّم . المصامدة عام ستة وعشرين ومعى اهلى وفى محبتى جماعة من وقد رفعت العلم وتقدّمت عليهم وأقام الركب في اطرابلس خوفا من البرد والمطر وتجاوزنا مسلاتة ومسراتة وقصور سرت وهنالك ارادت (1) طوائف العرب الإيقاع بنا ثم صرفتهم القدرة وحالت دون ما راموة من إذايتنا ثم توسطنا الغابة وتجاوزناها الى قصر برصيص العابد الى قـبـة سلام وادركنا

rencontre. Dieu nous protégea contre leurs attaques. La fête des sacrifices (10 de dhou'lhidjdjeh) nous trouva dans une de nos étapes. Quatre jours après nous arrivions à Tripoli, où nous fimes quelque séjour. Je m'étais marié à Séfákos avec la fille d'un des syndics de corporation de Tunis; ce fut à Tripoli que je consommai mon mariage. Je quittai cette ville à la fin du mois de moharrem 726 (commencement de janvier 1326), en compagnie de ma femme et d'une troupe de Masmoudites. C'était moi qui portais l'étendard et qui servais de chef à la troupe. Quant à la caravane, elle resta à Tripoli, de peur du froid et de la pluie.

Nous dépassâmes Meslàtah, Mosrâtah et Koçoûr Sort. En ce dernier endroit, des tribus arabes (ou bien une troupe d'Arabes, composée de gens appelés Djammâz) voulurent nous attaquer; mais la providence les écarta et mit obstacle au mal qu'elles prétendaient nous faire. Enfin, nous nous enfonçâmes dans une forêt, et, après l'avoir traversée, nous, arrivâmes au château de Barsîs l'anachorète, puis à Kobbet Sellâm (la chapelle funéraire de Sellâm), où nous rejoignit

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