Séance du 28 janvier 1928. La séance est ouverte à quatre heures et demie. M. Ch. Guignebert préside. : Présents Mmes Massoul, Mélon, Sartiaux, Trêve; Mlles d'Asbeck, Brunot; MM. Guignebert, Alba, Alphandéry, Bémont, A. Cahen, L. Cahen, Carcopino, De Faye, Delaroque, Dujardin, Dussaud, Eisler, Eustratiadès, Gaudefroy-Demombynes, Giran, Girard, Goblet, Goguel, Lebègue, Lods, Macler, Matisse, Michaut, Moncel, Pernot, Pottier, Th. Reinach, Roman, Sartiaux, Sidersky, Stahl. Lecture est donnée du procès-verbal de la séance précédente. Il est adopté sans observations. Le secrétaire général adresse les félicitations de la Société à MM. Maurice Croiset, promu Grand-Croix de la Légion d'honneur,' et W. Marçais nommé chevalier de la Légion d'honneur. Le Président indique le sens dans lequel il aimerait orienter l'activité de la Société dans l'année qui vient. M. Couchoud, ne pouvant assister à la séance, sa communication sur l'Epitre à Philémon est remise à une date ultérieure. La parole est donnée à M. H. Pernot pour la lecture d'une communication sur l'état présent de la question des Evangiles. Mlle Brunot, MM. Th. Reinach, Goguel, Guignebert et Eisler présentent quelques observations. La séance est levée à six heures trois quarts. Séance du 25 février 1928. La séance est ouverte à quatre heures et demie. M. Guignebert préside. Présents: Mme Massoul; Mlles d'Asbeck, Brunot; MM. Guignebert, C. Aegerter, E. Aegerter, Alba, Alphandéry, Berl, A. Cahen, Couchoud, De Faye, Dussaud, Eisler, Girard, Goguel, Kindsberg, Lambert, Lebègue, Lods, Macler, Nagrodzky, Pottier, Serouya, Sidersky, Stahl, Valette. Lecture est donnée du procès-verbal de la séance précédente. Il est adopté sans observations. M. P. L. Couchoud présente une communication sur le style rythmé dans l'Epitre de St Paul à Philémon, à propos des théories du P. Jousse. M. P. L. Couchoud propose du texte de l'Epître à Philémon la reconstitution ci-dessous : L'épître se divise en huit strophes, de huit lignes chacune. Les mots imprimés en caractères gras sont unis entre eux, dans la strophe même ou d'une strophe à une autre, par répétition, antithèse, gradation ou paronomase. εὐχαριστῶ τῷ θεῷ μου πάντοτε μνείαν σου ποιούμενος ἐπὶ τῶν προσευχῶν μου III · διὸ πολλὴν ἐν Χριστῷ παρρησίαν ἔχων ἐπιτάσσειν σοι τὸ ἀνῆκον διὰ τὴν ἀγάπην μᾶλλον παρακαλῶ τοιοῦτος ὢν ὡς Παῦλος πρεσβύτης νυνὶ δὲ καὶ δέσμιος Χριστοῦ Ἰησοῦ παρακαλῶ σε περὶ τοῦ ἐμοῦ τέκνου ὃν ἐγέννησα ἐν τοῖς δεσμοῖς Ονήσιμον τὸν ποτέ σοι ἄχρηστον ὃν ἀνέπεμψά σοι αὐτὸν IV τοῦτ' ἔστιν τὰ ἐμὰ σπλάγχνα· ὃν ἐγὼ ἐβουλόμην πρὸς ἐμαυτὸν κατέχειν ἵνα ὑπὲρ σοῦ μοι διακονή ἐν τοῖς δεσμοῖς τοῦ εὐαγγελίου χωρὶς δὲ τῆς σῆς γνώμης οὐδὲν ἠθέλησα ποιῆσαι ἵνα μὴ ὡς κατὰ ἀνάγκην τὸ ἀγαθόν σου ἀλλὰ κατὰ ἑκούσιον. MM. Guignebert, Goguel et Sidersky présentent quelques observations. La séance est levée à six heures et demie. Séance du 24 mars 1928. La séance est ouverte à quatre heures et demie. M. Guignebert préside Présents: Mmes Carette, Massoul, Mélon, Renan, Sartiaux, J. Trêve ; MM. Guignebert, C. Aegerter, E. Aegerter, Alba, Alphandéry, Bémont, Berr, De Faye, Delarocque, Dussaud, Eisler, Girard, Goguel, Lods, Matisse, Nagrodzky, Théodore Reinach, Sidersky, Stahl. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance. Il est adopté sans observations. Le secrétaire général salue la mémoire de M. Paul Sabatier, membre de la Société, récemment décédé, et lit une courte notice sur la vie et l'œuvre de ce grand historien du christianisme médiéval. Le président ajoute différents souvenirs personnels sur M. P. Sabatier. M. Macler, souffrant, se trouvant dans l'impossibilité d'apporter sa communication, le président donne la parole à M. Eisler qui présente une étude sur des Textes inédits relatifs à Jésus et à Jean Baptiste dans le Josipon. MM. Sidersky, Théodore Reinach et Guignebert présentent différentes observations. La séance est levée à six heures trois quarts. Séance du 17 avril 1928. La séance est ouverte à quatre heures et demie. M. M. Goguel préside. Présents: Mmes Carette, Dussaud, Massoul, Mélon; Mlle Rutten; M. Ch. Guignebert, E. Aegerter, Alba, Alphandéry, A. Cahen, Causse, De Faye, Dujardin, Dussaud, Goguel, Koyré, Lambert, Lebègue, Lods, Macler, Masson-Oursel, Nagrodzki, Péreire, Pottier, Sartiaux, Serouya, Valette. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance. Il est adopté sans observations. Le secrétaire général présente à l'Assemblée l'ouvrage de M. Emmanuel Aegerter sur Joachim de Flore et l'Evangile éternel, paru dans la collection Textes et documents du Christianisme, publiée par le Dr P.-L. Couchoud. M. Causse lit une communication sur la Diaspora juive d'Egypte et l'Origine de la littérature de sagesse. Cette communication sera publiée dans la Revue d'histoire et de philosophie religieuses. MM. Lods et Guignebert présentent quelques observations. Séance du 26 mai 1928. La séance est ouverte à quatre heures et demie. M. Goguel préside. Présents: Mmes Brouxelle, Carette, Massoul, Mélon; MM. Goguel, Alba, Alphandéry, A. Cahen, Couchoud, De Faye, Eisler, Girard, Lambert, Lebègue, Lods, Macler, Moncel, Nagrodzky, De Pulligny, Serouya, Sidersky, Valette, Vienot, Westphal. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance. Il est adopté sans observations. Le secrétaire général informe la Société de la haute récompense que l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres vient d'attribuer à deux des membres de la Société Ernest Renan, MM. Loisy et Carcopino qui viennent de recevoir chacun une part du Prix LefebvreDeumier. Le secrétaire général leur adresse au nom de la Société de chaleureuses félicitations. M. F. Macler lit une communication accompagnée de nombreuses projections sur des Documents d'iconographie daniélique. MM. Lods, Eisler et A. Lambert présentent quelques observations. M. Sidersky fait une communication, dont le texte suit, sur le Sacrifice pascal des Samaritains : La petite communauté Samaritaine de Naplouse (Palestine) comptant environ 150 personnes, représente les débris d'un peuple ancien, jadis puissant et turbulent, dont l'origine remonte aux temps bibliques. Lorsqu'en 722 avant J.-C. le roi assyrien Sargon eût pris Samarie après un siège de trois ans, en emmenant Israël captif en Assyrie (II Rois, XVII, 6), il avait transporté en Samarie des populations tirées de la Babylonie, avec lesquelles se sont amalgamés les anciens habitants restés dans le pays au moment de la déportation. A la suite d'une invasion de fauves, le roi d'Assyrie leur envoya l'un des prêtres exilés, pour leur appprendre la manière de servir le Dieu du pays. Ainsi s'établit en Samarie un culte mixte, où Iahve était adoré en même temps que diverses divinités païennes (Ibidem, XVII, 28-33). Au cinquième siècle avant J. C., après le retour des captifs de Juda, les Samaritaines prétendirent faire partie intégrante de la nationalité israélite et de la communauté religieuse, et ils demandèrent à être admis à participer aux travaux de la reconstruction du Temple (Esdras, IV, 2), en appuyant leur prétention sur le culte qu'ils rendaient au vrai Dieu et sur les sacrifices qu'ils lui offraient. Econduits par les autorités juives qui les considéraient comme les ennemis de |