Revue de l'histoire des religions, Kolièine 97–98

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Maurice Vernes, Jean Réville, Léon Marillier, René Dussaud, Paul Alphandéry
Presses Universitaires de France, 1928
Includes "Notices bibliographiques."

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Stran 227 - C'est de suivre exactement les préceptes de la Vérité éternelle, qui ne s'est unie avec nous que pour nous réunir avec elle. C'est d'écouter plutôt notre foi que notre raison, et tendre à Dieu, non tant par nos forces naturelles qui depuis le péché sont toutes languissantes, que par le secours de la foi, par laquelle seule Dieu veut nous conduire dans cette lumière immense de la vérité qui dissipera toutes nos ténèbres. Car enfin il vaut beaucoup mieux, comme les gens de bien, passer...
Stran 227 - Dieu veut nous conduire dans cette lumière immense de la vérité qui dissipera toutes nos ténèbres Car enfin il vaut beaucoup mieux, comme les gens de bien, passer quelques années dans l'ignorance de certaines choses, et se trouver en un moment éclairés pour toujours, que d'acquérir par les voies naturelles avec beaucoup d'application et de peine, une science fort imparfaite, et qui nous laisse dans les ténèbres pendant toute, l'éternité.
Stran 232 - Descartes, comme dans les autres hommes, des marques de la faiblesse de l'esprit humain ; entre autres choses il ne pouvait goûter quelques endroits de sa métaphysique, où parmi les vérités les plus lumineuses il apercevait bien des ténèbres, principalement sur l'essence des choses, sur la nature des idées, sur les vérités éternelles, etc.
Stran 39 - Nous découvrons par la vue claire de l'esprit que nous sommes unis à Dieu d'une manière bien plus étroite et bien plus essentielle qu'à notre corps; que sans Dieu nous ne sommes rien;- que sans lui nous ne pouvons rien, nous ne connaissons rien, nous ne voulons rien, nous ne sentons rien; qu'il est notre tout, ou que nous faisons avec lui un tout, si cela se peut dire ainsi, dont nous ne sommes qu'une partie infiniment petite.
Stran 205 - Bucy et d'Etienne Tempier. De Simon de Bucy d'abord, le plus haut dignitaire de la métropole française : « C'est un homme fort versé dans le droit canon et le droit civil. Mais sa science théologique n'est pas assez profonde pour qu'il ait pu entreprendre la correction des articles condamnés, sans prendre l'avis des maîtres compétents en la matière. Or, étant donnée leur divergence de vues sur cette question, l'abstention de l'évêque est excusable.
Stran 30 - Malebranche était trop avisé pour accepter la proposition de M. de Meaux : il savait que le prélat était trop vif dans la dispute, et il craignait, en l'imitant, de manquer de respect; il parlait avec autorité, et on ne pouvait lui répondre sur le même ton. D'ailleurs, son crédit à la cour et dans l'Église de France donnait lieu de craindre que, s'il ne prenait mal les choses, il ne décriât le système aux dépens de l'auteur.
Stran 79 - Je vous donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Stran 54 - ... lui des poutres qu'ils recouvrent de claies. Dans l'espace vide, ils enterrent l'une de ses concubines qu'ils ont étranglée, et un échanson, un cuisinier, un palefrenier, un serviteur attaché à sa personne, un porteur de messages, des chevaux, des prémices de toutes ses richesses et des coupes d'or ; car ils ne se servent ni d'argent ni d'airain. Pour finir, en rivalisant d'ardeur, ils comblent la fosse et s'appliquent à la recouvrir d'un tertre d'une très grande élévation.
Stran 227 - ... peu d'usage, et dont la connaissance sert plus souvent à flatter notre orgueil qu'à perfectionner notre esprit, je crois, pour finir utilement cet ouvrage, devoir dire que la méthode la plus courte et la plus assurée pour découvrir la vérité, et pour s'unir à Dieu de la manière la plus...

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