Marie Stuart et Catherine de Médicis: étude historique sur les relations de la France et de l'Écosse dans la seconde moitié du XVIe siècle

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Hachette et cie, 1858 - 405 strani
 

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Stran 18 - ... ministres, toujours accompagnée de défiance ; l'attention de voir tout par soi-même autant que le peut un roi; l'application suivie à entretenir le trouble chez ses voisins, et à maintenir l'Espagne en paix; des yeux toujours ouverts sur une grande partie du globe, depuis le Mexique jusqu'au fond de la Sicile ; un front toujours composé et toujours sévère au milieu des chagrins de la politique et du trouble des passions : alors on pourra se former un portrait de Philippe II.
Stran 236 - Majesté de conserver ceste allience d'Escosse qui a touzjours esté la bridde commendemens qu'il vous plaist de m'en faire, lesquels et tous autres dont vous plaira de m'honorer vous me trouverez tousjours prest à les mettre en exécution et de vous honorer et respecter, selon que Dieu me le commande et que debvoir naturel m'y oblige, et me sera une très- grande consolation, s'il vous plaist de me rendre si heureux que de m'envoier visiter par l'un des vostres, comme me .le mandez...
Stran 31 - ... rien entreprendre en France. » centes, est blâmée par les contemporains les plus judicieux. Michel de Castelnau, dont on a invoqué le témoignage en leur faveur, est l'historien qui les condamne avec le plus de force. On a oublié le passage suivant : « Ils ont fait une playe fort sanglante en France, ayant esté d'avis d'envoyer des François pour faire la guerre à l'Escosse, qui estoit un rempart pour la France, lorsque les Anglois vouloient y entreprendre quelque chose, etc. » Liv....
Stran 111 - ... was alike conscious of the importance of the Scottish alliance, and of the almost hopelessness of recovering it. After a lively description of the miseries of the country when tortured in the terrible wars and...
Stran 164 - Donc, madame, en l'honneur de Jésus (sous le nom duquel tous pouvoirs obéissent), je vous requiers de permettre que, après que mes ennemis auront assouvi leur noir désir de mon sang innocent, vous permettiez que mes pauvres serviteurs désolés puissent tous ensemble emporter mon corps pour être enseveli en terre sainte et avec aucuns de mes prédécesseurs qui sont en France, spécialement la feue reine ma mère...
Stran 374 - Reine d'Angleterre, afin qu'elle accorde les diverses demandes qui lui ont été présentées en faveur de Marie Stuart. Monsieur de Chasteauneuf, l'ambassadeur de la Royne d'Escosse, madame ma bonne sœur, m'a faict remerciement de la part de sa souveraine de ce que le sieur de Chérelles (*) l'a visitée de ma part, et, par mesme moyen, m'a requis d'intercedder et moyenner envers la Royne d'Angleterre, aussy madame ma bonne sœur et cousine, de la voulloir faire accommoder de quelqu'une de ses...
Stran 346 - Aussi seroict-elle d'opignion de le prolonger jusques en décembre, et, de là, pourroict aller plus avant. Mais, en cest endroict, sire, il me semble ne debvoir obmettre de dire sommèrement que le dernier parlement, qui a esté souvent tenu, différé et remis, fut dernièrement remis , comme s'il ne s'en debvoict jamais tenir durant la vie de ceste Royne , selon que les loix de ce royaulme le portoient, s'il n'y avoit quelque aultre...
Stran 266 - ... a couru ung grand bruict qu'il passeroict des forces de France au dict Escosse ; ce qui les a faict tenir plusieurs conseils, tant pour regarder à leurs frontières du nord, qu'à celles du costé de Flandre, et tenir leurs navires et esquipages pour leur en servir, quand ilz en auront besoing, et le sieur de Honsdon, gouverneur de Barvic...
Stran 388 - Majesté, le mal qui injustement luy estoit préparé par ses propres subjects, en ayant esté dettenue l'espace de dix et huict ans, elle ha, par la bonté et douceur d'icelle, esté traictée si humaynement que cela luy a beaucoup aydé à supporter la privation de sa liberté, qui est si chère à toutes personnes, mesmement à celles qui sont...
Stran 349 - ... temps d'apvril ou may, parceque les aultres foys estant accouchée à trois mois et à quatre, il est nécessaire de se conserver avec une grande diligence jusques au dit septième moys, qu'elle pourra aller accoucher à Dieppe ou à Calais. Cependant je requiere très humblement Vostre Royale Majesté d'avoir pitié d'un fidèle serviteur, qui priera Dieu qu'il donne à Vostre Majesté, sire, de beaux enfans avec très heureuse et très longue vie.

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