Oeuvres diverses Du Sieur D***.: Avec le traité du sublime, ou du merveilleux dans le discours, Količina 1Chez Antoine Schelte, 1695 - 236 strani |
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affez agreable aifément Ainfi Alcippe Apollon aprés arrefter auffi Auffi-toft Auteurs beau bien-toft bleffe Brontin C'eft C'eſt celebre Cenfeur chaffer CHANT chés chofe Ciel cœur coftez confeil Cotin defauts deformais déja Dieu difcours écrits efprit efté eftoit eftre encens euft facrez fage faint falut fameux fans art fans ceffe fçai fçais fçait fçavante fçavoir fecond fens fent feul fiecle fincere foible foin foit font fouffrir fous fouvent ftile fuis fujet fuperbe fur fon fureur gloire grace groffir hazard Heros Homere honnefte illuftre j'ay jamais jour jufqu'à jufte l'efprit l'Eglife l'inftant laiffe loix loüer Lui-mefme Lutrin main mefme merite Monfieur Mufe n'eft noble noftre ouvrage paffant Parnaffe penfe peut-eftre Pindare plaifir plaifirs plûtoft Poëme Poëte pouffer preft Prelat qu'un quoy raifon refte rien rimer Satire ſes Tantoft tefte toûjours trifte vains verité vertu vifage Virgile voftre void voltre voſtre yeux zele
Priljubljeni odlomki
Stran 165 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Stran 30 - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Stran 172 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Stran 21 - J'ai gagné doucement la porte sans rien dire, Avec un bon serment que, si pour l'avenir, En pareille cohue on me peut retenir, Je consens de bon cœur, pour punir ma folie, Que tous les vins pour moi deviennent vins de Brie ; Qu'à Paris le gibier manque tous les hivers, Et qu'à peine au mois d'août l'on mange des pois verts. SATIRE IV 1664. A M. L'ABBÉ LE VAYER.
Stran 53 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois, s'il le faut, je veux bien m'en dédire; Et, pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis, Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis. Puisque vous le voulez, je vais changer de style. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile...
Stran 46 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Stran 35 - Je sens que mon esprit travaille de génie. Faut-il d'un froid rimeur dépeindre la manie ; Mes vers, comme un torrent, coulent sur le papier : Je rencontre à la fois Perrin et Pelletier , Bonnecorse , Pradon , Colletet , ïitreville * , Et, pour un que je veux , j'en trouve plus de mille.
Stran 26 - Cependant , à le voir avec tant d'arrogance Vanter le faux éclat de sa haute naissance , On dirait que le ciel est soumis à sa loi , Et que Dieu l'a pétri d'autre limon que moi.
Stran 170 - A ce nouvel appas courut avidement. La faveur du public excitant leur audace , Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal d'abord en fut enveloppé ; Le sonnet orgueilleux lui-même en fut frappé...
Stran 27 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.