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Dimanche 19 février, à 14 h. 30. sous les auspices de la Société française des fouilles archéologiques.

Dimanche 26 février, à 14 h. 30.

Dimanche 5 mars, à 14 h. 30.

Dimanche 12 mars, à 14 h. 30.
Dimanche 19 mars, à 14 h. 30.

Dimanche 26 mars, à 14 h. 30.

Dimanche 2 avril, à 14 h. 30.

Dimanche 9 avril, à 14 h, 30.

Dimanche 23 avril, d 14, h. 30,

Hautes-Études : Le tombeau galloromain.

M. J. TOUTAIN, Secrétaire général de la Société française des fouilles archéolo-" logiques Vaison; une cité gallo-romaine de Provence, d'après les fouilles récentes.

M. MASSON-OURSEL, Chargé de Cours à l'École des Hautes-Études : La formation du théisme indien.

M. V. GOLOUBEV, Membre de l'École
française d'Extrême-Orient : Le tom-
beau dans l'Inde.

M. D. MENANT : Le tombeau en Perse.
M. V. GOLOUBEV: Résultats d'une mission
archéologique en Indo-Chine.
M. J. HACKIN, Conservateur-adjoint du
Musée Guimet: L'iconographie boud-
dhique de l'Asie centrale d'après les
travaux récents.

M. P. PELLIOT, Membre de l'Institut,
Professeur au Collège de France: Le
tombeau en Chine.

M. H. MASPERO, Professeur au Collège de France Le tombeau chez les Tainoirs du Haut-Tonkin,

M. S. ELISSEIEV, Chargé de Cours à l'Université de Pétrograd: La peinture japo naise au x111° siècle.

Chacune de ces conférences est accompagnée de projections.

Le Certificat d'Etudes supérieures en Histoire
des Religions à la Faculté des Lettres.

Depuis la réforme de la licence ès lettres par l'arrêté du 15 mars 1921, la Faculté des lettres délivre, après examens, des certificats d'études supérieures dont les programmes sont établis pour chaque année scolaire. Nous donnons, à titre documentaire (car la date tardive à laquelle nous paraîtrons ôte à ces renseignements beaucoup de leur utilité pratique), le programme du certificat d'études supérieures qui porte la rubrique : Histoire des Religions (ce certificat n'est pas obligatoire pour la licence d'enseignement).

I. Les religions que rapproche leur vénération commune de la Bible: judaïsme, christianisme ancien (jusqu'à la fin du v siècle), islam, christianisme médiéval et christianisme moderne.

Écrit.

1° Composition sur un sujet tiré d'un des trois groupes de questions suivantes: a) le judaïsme et le christianisme ancien; b) le christianisme médiéval et l'islam; c) le christianisme moderne.

Deux sujets seront proposés au choix du candidat.

2o Explication commentée d'un texte hébreu, grec ou lațin (au choix du candidat), s'il se rapporte au premier groupe; latin, grec, byzantin ou arabe, s'il se rapporte au second groupe; latin ou écrit dans une langue moderne autre que le français, s'il se rapporte au troisième.

Le choix de l'explication correspondra toujours à celui du groupe de questions d'où sera tiré le sujet de la première composition.

Oral. 1° Une interrogation sur le groupe choisi;

2o Une interrogation sur chacun des deux autres ne portant que sur les connaissances générales nécessaires à la formation d'un spécialiste.

II. Les prolègomènes à l'histoire des religions, les religions primitives et élémentaires, les religions de l'Orient classique, les religions romaines et grecques, les religions de l'Inde et de l'Extrême-Orient.

Ecrit. 1° Composition portant, au choix du candidat, sur un sujet se rapportant à une des quatre sections suivantes : a) religions primitives et élémentaires; b) religions de la Grèce et de Rome; c) religions de l'Orient classique (Egypte, Chaldée, Phénicie, Syrie, Phrygie, Perse); d) religions de l'Inde et de l'Extrême-Orient.

Deux sujets seront proposés au choix du candidat.

2o Une épreuve pratique comportant: pour la première section, l'interprétation d'un ou de plusieurs monuments figurés, ou (au choix du candidat) d'un document rédigé dans une langue ancienne, ou une des langues modernes enseignées dans le ressort académique de l'Université; pour la seconde section, l'explication et le commentaire d'un texte grec ou latin (la langue au choix du candidat); pour la troisième section, l'explication et le commentaire d'un texte oriental, ou grec, ou latin (au choix du candidat); pour la quatrième section, l'explication et le commentaire d'un t xte sanscrit ou écrit dans une des langues sacrées de l'Extrême-Orient (au choix du candidat).

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1° Une interrogation sur la section choisie pour la composition

2o Une interrogation sur chacune des trois autres dans l'esprit de la seconde interrogation du certificat.

PROGRAMME POUR L'ÉCRIT ET L'ORAL. 1o Le judaïsme et le christianisme ancien. Deux sujets seront proposés au choix des candidats pour le judaïsme et deux pour le christianisme; ils seront tirés des questions suivantes: a) Judaïsme : la religion d'Israel avant le vin siècle. Le royaume d

Juda au vn siècle histoire politique, littéraire et religieuse. b) Christia. nisme : l'âge apostolique. La vie de l'Église au v° siècle : l'organisation, le clergé, le culte, les progrès de la doctrine, les grands debats dogmatiques.

Le texte de l'explication écrite sera hébreu pour les candidats qui auront choisi le sujet de la première composition dans l'histoire juive, grec ou latin pour les autres, à leur choix,

Le programme général de l'oral sera le même que celui de l'écrit. De plus, les candidats seront interrogés sur le contenu et l'exégèse des textes suivants : Amos, 1-4, 7-9; Danil, 1 et 8-12; Psaumes 50-55; Épître de saint Paul aux Romains, 1-11; Didache, 1-5; MINUCITS FÉLIX, Octavius, 5-13 (discours de Cécilius); SAINT JEROME, Lettre 52 à Nepotien.

2o Le christianisme médiéval et l'islam. Deux sujets seront proposés au choix des candidats pour le christianisme médiéval et deux pour islam; ils seront tires des questions suivantes : a) Christianisme médiéval : la scholastique, des origines à la fin du xıv° siècle. La papauté au x1v° et au xv° siècles. - b) Islam: Mahomet. Averroes et l'averroïsme.

Ce programme servira également pour l'oral.

30 Le christianisme moderne.

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Deux sujets seront proposés au choix des candidats; ils seront tirés des questions suivantes :

Luther Ignace de Loyola; la Société de Jésus jusqu'à son abolition par Clément XIV. Le catholicisme libéral en France, de 1815 à 1870.

Ce programme servira également pour l'oral.

Le programme des deux interrogations qui doivent porter sur les deux sections autres que celle choisie pour l'écrit, sera le programme général de chacune de ces deux sections, demeurant entendu que l'examinateur se bornera á la constatation de connaissances générales.

L'Annuaire de l'Ecole pratique des Hautes-Études, section des sciences religieuses, 1921-1922, donne une étude de M C. Fossey, intitulée Deux principes de la divination assyro babylonienne d'après le traité SUMMA IZBU, où le savant assyriologue essaie de démêler d'après quelle méthode ont été constitués ces recueils de présages.

En dépit de quelques textes qui le laissent entendre, il est peu vraisemblable que l'observation et l'expérience aient fourni une part notable à cette pseudoscience. « Comme il n'y a en fait aucun lien de causalité entre les phénomènes astronomiques ou l'aspect du foie des victimes et le succès d'une expédition militaire ou l'abondance des récoltes, les observations accumulées se seraient contredites et annulées... Enfin... quand le phénomène prétendu annonciateur est irréalisable, il est bien évident qu'on n'a jamais pu constater de quel événement, heureux ou malheureux, il est suivi. »

Dans le traité Summa izbu, qui contient les présages tirés des naissances,

on relève le principe de symétrie et celui de sympathie. D'autres principes. seront peut-être reconnus, mais quoi qu'il en soit ces formulaires ne sont pas de composition absolument arbitraire.

-

M. Isidore Lévy a donné pour le Cinquantenaire de l'École pratique des Hautes-Études (Mélanges... de la section des sciences historiques et philologiques, Paris, Champion, 1921) une curieuse notice intitulée : Divinités égyptiennes chez les Grecs et les Sémites. Il fixe les équivalences grecques des « Deux-Justices » ou Deux Met souvent rendues par justice et vérité et explique par le vocable égyptien l'énigmatique Neme'ti de l'inscription araméenne de Carpentras « Puisses-tu servir Neme'ti! » L'intérêt de cette explication est de montrer que la forme égyptienne, au temps des premiers Ptolémées, « n'est pas un archaïsme qui ne doit qu'au conservatisme sacerdotal de survivre artificiellement dans les phrases consacrées des textes religieux, mais une appellation encore populaire parmi les dévots osiriens et qui reste d'un usage assez vulgaire pour être empruntée par les étrangers qui la traitent en nom propre véritable. » Les Grecs semblent avoir confondu Neme'li avec Némésis et par là s'explique la dualité des Némésis hellénistiques. Enfin, le savant professeur à l'École des Hautes-Études retrouve l'original du Sasm phénicien dans le dieu égyptien Seshm, qui remonte au temps des Pyramides sous la forme Shsmw.

Dans un fragment de texte punique découvert à Carthage, dont M. Vas. sel avait publié la transcription en caractères hébraïques sans en donner de traduction, M. Clermont-Ganneau (Le Conseil des Trente à Carthage, dans Journal des Savants, 1921, p. 223-229, a reconnu un nouveau fragment de tarif de sacrifices qui vient s'ajouter aux sept fragments de tarifs carthaginois connus jusqu'ici (J.-B. Chabot, Journal asiatique, 1921, I, p. 177 et suiv., en donne la liste). Grâce au nouveau fragment, M, Clermont- Ganneau comble une lacune à la première ligne du tarif de Marseille qu'il faut lire : « Temple de Ba'al... Tarif des taxes qu'ont établi les Trente membres préposés aux taxes; étant en exercice, le rab (président) Hillesba'al, etc... » Les mots soulignés représentent la nouvelle restitution. « Les trente membres littéralement les trigenta viri qui font leur apparition ici, remarque M. Clermont-Ganneau, se présentent à nous sous l'aspect d'un véritable collegium présidé par le suffète en exercice et son second. Comme nous le voyons, ce corps administratif avait dans ses attributions l'imposition des taxes. Outre le département très important des finances, il avait peut-être d'autres pouvoirs encore. » Le savant maître y reconnaît le fameux Conseil des Trente cité par Tite-Live, 30, 16 et il incline à leur attribuer, au sein du grand Sénat carthaginois des Cent ou des Cent-quatre, le rôle d'un comité directeur concentrant entre ses mains l'autorité suprême,

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Dans ses Notes d'archéologie africaine (Bulletin archéol. du Comité des travaux hist. el scient., 1919, p. 100-111, pl. XXI-XXII), M. Jules Toutain établit d'intéressants rapprochements entre des monuments africains et les représentations religieuses syriennes. En Afrique, comme en Syrie, le dieu solaire est à la fois Saturnus et Sol; c'est également vers l'Orient sémitique qu'il faut se tourner pour expliquer le groupe des sphinx affrontés qui apparaît sur trois ex-voto de l'antique Althiburos. Dans la seconde note, M. J. Toutain étudie le motif de l'arbre entre deux animaux affrontés sur dés stèles votives à Saturne trouvées en Afrique et d'époque romaine,

-M. Louis Hautecour a écrit un curieux article d'iconographie religieuse sous le titre Le Soleil et la Lune dans les crucifixions, Rev. archéol., 1921, II, p. 1334) où il appuie d'une documentation solide les conclusions que voici : « Les artistes syriens qui, les premiers, pour combattre le docétisme des monophysites, représentèrent Jésus souffrant sur la croix, ajoutèrent à cette scène le soleil et la lune, qu'ils avaient l'habitude de voir sur les monuments de Mithra, de Jupiter Dolichenus, de Jupiter Heliopolitain. Accordèrent-ils à ces deux astres un rôle symbolique? Peut-être. Mais peut-être aussi obéirent-ils simplement à une tradition d'atelier. Le thème gagna l'Occident, se développa, s'enrichit. Les anges, successeurs des génies funèbres, parurent auprès du soleil et de la lune; la colombe domina la croix; le crâne et le serpent sortirent de terre et nous avons l'icône russe qui, en plein xvi siècle, reproduit tous ces éléments. >>

SOCIÉTÉ ERNEST RENAN

Séance du 31 mai 1921.

La séance est ouverte à 4 heures 1/2, M. H. Cordier préside.

:

R. D.

Présents M Bruno!, MM. Cordier, Acollas, Alba, Alphandéry, BarrauDihigo, Carcassonne, Danon, R, Dussaud, De Faye, H. Girard, Goguel, Guignebert, Kindberg, Lacombe, Lods, Macler, Michaud, Moncel, Pommier. de Pulligny, Sidersky.

Le Secrétaire des séances donne lecture du procès-verbal de la précédente séance, qui est adopté sans observations.

Le Président salue la mémoire de MM. Picavet et de Ridder, membres de la Société, décédés au cours du mois écoulé depuis la dernière séance.

Il souhaite la bienvenue à M. J.-H. Ropes, professeur d'exégèse du Nouveau Testament à l'Université Harvard, qui assiste à la séance.

M. D. Sidersky fait don à la Société du livre de A. Drews: Die Christusmythe, Iéna, 1910. Le Président lui adresse les remerciements de la Société. M. P. Alphandéry signale la parution et l'intérêt de trois volumes dus à des

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