Oeuvres, Količina 3Chez Marc Michel Rey., 1750 |
Pogosti izrazi in povedi
affez aftres ainfi âme auffi Auguftin avoit Boffuet brife c'eft C'eſt caufe ceffe Chant chofes Chrétiens Ciceron Ciel confole connoître crime deffein defirs Dieu Dieux divine efprit eft vrai enfans envain Epicure eſt éternel étoient étoit fage faint falut fang fans fçait fçavoir fecond fecours fecrets fein femble fens fent feul fiécle filence foible foibleffe foit font fouffrir fous fouvent fublime fuis fuivant fujet funefte fupplice fuprême fur la Terre fyftême gloire Grace hazard hommes ipfa jour jufqu'à jufte l'âme l'efprit l'Eglife l'homme l'Univers laiffe loix long-tems lorfque Lucrece lumiere Mahomet Maître malheureux matiere mifere mort mortels n'eft naiffance Nature néceffaire oppofer Ovide Pafcal paffions par-tout parle paroît Payens péché penfer pere peuple Philofophes plaifir plaifirs Platon plufieurs Poëme Poëte préfent Prophétes puiffance puifque quod Raifon refpect refte Religion Rome s'eft Sénéque Socrate tems Tertullien tréfors trifte vérité veut Virgile yeux دو
Priljubljeni odlomki
Stran 7 - Sur le plus doux coton que de lits étendus ! Le père vole au loin, cherchant dans la campagne Des vivres qu'il rapporte à sa tendre compagne; Et la tranquille mère, attendant son secours, Echauffe dans son sein le fruit de leurs amours.
Stran 215 - D'un tel aveuglement daignez me dispenser. Le ciel, juste à punir, juste à récompenser, Pour rendre aux actions leur peine ou leur salaire , Doit nous offrir son aide, et puis nous laisser faire.
Stran 4 - Par quel ordre, ô soleil, viens-tu du sein de l'onde Nous rendre les rayons de ta clarté féconde? Tous les jours je t'attends, tu reviens tous les jours : Est-ce moi qui t'appelle et qui règle ton cours...
Stran 5 - Contemple seulement l'arbre que je fais croître; Mon suc, dans la racine à peine répandu, Du tronc qui le reçoit à la branche est rendu; La feuille le demande, et la branche fidèle, Prodigue de son bien, le partage avec elle.
Stran 64 - L'homme avec son secours, non sans un long effort. Ébranle et fait tomber l'arbre dont elle sort ; Et tandis qu'au fuseau la laine obéissante . Suit une main légère, une main plus pesante Frappe à coups redoublés l'enclume qui gémit. La lime mord l'acier, et l'oreille en frémit. Le voyageur qu'arrêté...
Stran 17 - Mais enfin, terminant leurs courses vagabondes , Leur antique séjour redemande leurs ondes : Ils les rendent aux mers ; le soleil les reprend : Sur les monts, dans les champs l'aquilon nous les rend. Telle est de l'univers la constante harmonie.
Stran 275 - Et dans fon lit étroit la mer refte captive. Les foudres vont porter fes ordres confiés , Et les nuages font la poudre de fes pieds. C'eft ce Dieu qui d'un mot éleva nos montagnes, Sufpendit le foleil , étendit nos campagnes ; Qui pèfe l'univers dans le creux de fa main. Notre globe à fes yeux eft femblable à ce grain Dont le poids fait à peine incliner la balance.
Stran 98 - Les Gaulois , détestant les honneurs homicides Qu'offre à leurs dieux cruels le fer de leurs druides, Apprennent que pour nous le ciel moins rigoureux Ne demanda jamais le sang d'un malheureux ; Et qu'un cœur qu'a brisé le repentir du crime Est aux yeux d'un Dieu saint la plus sainte victime. Tes illustres martyrs...
Stran 6 - Tant d'êtres différents l'un à l'autre enchaînés, Vers une même fin constamment entraînés, A l'ordre général conspirer tous ensemble, Je reconnais partout la main qui les rassemble, Et d'un dessein si grand j'admire l'unité Non moins que la sagesse et la simplicité.
Stran 218 - Dieu ; munie de toutes les grâces qui lui étaient nécessaires pour s'élever à ce bien suprême ; l'aimant librement de tout son cœur, et se plaisant d'autant plus dans son amour, qu'il lui venait de son propre choix. Mais ce choix, pour lui être propre , n'en était pas moins de Dieu de qui vient tout ce qui est propre à la créature ; qui fait même qu'une telle chose lui est propre plutôt qu'une autre, et que rien ne lui est plus propre que ce qu'elle fait si librement.