Mémoires biographiques, littéraires et politiques de Mirabeau, Kolièina 3

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Stran 373 - ... va maintenant figurer à la barre de l'avant-cour, disputant la pratique aux aboyeurs de chicane, je me suis dit ensuite que Louis XIV serait un peu plus étonné, s'il voyait la femme de son arrière-successeur, en habit de paysanne et en tablier, sans suite, sans pages ni personne, courant le palais et les terrasses, demander au premier polisson en frac de lui donner la main, que celui-ci lui prête seulement jusqu'au bas de l'escalier*.
Stran 202 - ... surtout les femmes d'esprit, sorte d'animal le plus dangereux de tous ; celle en qui tu as une trop forte confiance est comme les autres ; veut être la maîtresse : tout ce qui peut faire obstacle à cet empire, ou le partager, lui est désagréable, et en est haï cordialement.
Stran 362 - Mémoire du comte de Mirabeau , supprimé, au moment même de sa publication , par ordre particulier de M. le Garde des sceaux, et réimprimé par respect pour le Roi et la Justice, avec une Conversation de M. le Garde des sceaux et du comte de Mirabeau à ce sujet.
Stran 194 - Eome lorsqu'elle chercha à détruire jusqu'au nom des patriciens ; compte que cet infâme peuple de parvenus qui donne le ton, soit dans la robe, soit dans la finance, est vraiment un peuple républicain par l'insolence, en même temps qu'indigne de l'être à cause de ses vices sans vertus.
Stran 134 - Aristarque, à la vérité, le meilleur poète (1) et l'un des meilleurs et plus sages écrivains de ce siècle ; il ne put arrêter ma vivacité qui m'a entraîné. Un cœur chaud, riche et germinant m'avait rendu familier le genre épistolaire. Ayant de l'oreille naturelle, j'aurais pu travailler ma prose, comme Boileau faisait ses vers, mais je ne m'en suis jamais (1) Ce poèto était Lcfranc de Pompignan.
Stran 399 - Loin d'at» tenter à sa liberté, je n'ai demandé que celle de » la voir. On me l'a refusée , on me l'a refusée avec » outrage ; on a repoussé tous mes vœux ; on m'a » déclaré sans détour que j'étais pour jamais pro»scrit du sein de ma famille adoptive; que ma » femme m'était pour jamais ravie... Et ce sont » eux qui se targuent de leur modération ! ce sont •» eux qui se plaignent d'être forcés de rompre »le silence!...
Stran 436 - MUIAUEAU, à cause des désordres de ses mœurs et de ses affaires ! A cause de ses mœurs, parce que sa passion effrénée pour les femmes le jeta dans des liaisons sans nombre ; passion funeste sans doute, mais plus funeste que vraiment coupable, car elle était en quelque sorte involontaire, ou, pour mieux dire, toute physique, et le résultat congénital d'une...
Stran 262 - Si ce n'est pas là de l'éloquence inconnue à nos siècles esclaves, je ne sais ce que c'est que ce don du ciel si séduisant et si rare.
Stran 399 - L'ai-je fait avec brusquerie, avec hauteur, avec précipitation ? Où voulait-on que je vinsse montrer ma régénération, si ce n'est dans ma patrie ? A quels témoins devais-je mes satisfactions, si ce n'était à, mes compatriotes? Quelle contrée a plus de droits à l'hommage de mon repentir, au redressement de mes erreurs et de mes torts, que celle qui fut le berceau de mes pères, où tant d'affaires m'appelaient d'ailleurs, où j'étais le gage nécessaire de mes créanciers trop nombreux?...
Stran 160 - Roi if at-il pas le courage de ses vertus (1775)?—Rien ne m'étonne, si ce n'est l'atrocité ou la sottise de ceux qui osent apprendre à la populace le secret de sa force. — Je ne sais où l'on prend la confiance qu'on urrètera la fermentation des têtes; mais, si je ne me trompe, de pareilles émeutes ont toujours précédé les révolutions.

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