Histoire des Protestants de France: depuis l'origine de la Réformation jusqu'au temps présent

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Bridel, 1851 - 655 strani
 

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Stran 550 - Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Stran 327 - Mais, quant aux grâces qui dépendaient de moi seul, je résolus et j'ai assez ponctuellement observé depuis, de ne leur en faire aucune et cela par...
Stran 203 - Roi, qui l'appelait sa grande tante, son tout, sa mieux aimée, qu'il ne bougea jamais d'auprès d'elle, à l'entretenir avec tant d'honneur et de révérence que chacun en était étonné. Le soir, en se retirant, il dit à la Reine, sa mère, en riant: « Et puis, Madame, que vous en semble? joue-je pas bien mon rollet?
Stran 570 - Le gouvernement de la république française reconnaît que la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de la grande majorité des citoyens français. Sa Sainteté reconnaît également que cette même religion a retiré et attend encore en ce moment le plus grand bien et le plus grand éclat de l'établissement du culte catholique en France et de la profession particulière qu'en font les consuls de la république.
Stran 103 - Qu'ai-je fait à mon peuple, qu'il m'en veuille ainsi ? Je veux entendre ses doléances et lui faire raison. Je ne sais, mais j'entends qu'on n'en veut qu'à vous. Je désirerais que, pour un temps, vous fussiez hors d'ici pour voir si c'est à vous ou à moi qu'on en veut.
Stran 580 - Il sera prononcé dans les églises, dans les temples et par un ministre du Culte, un discours sur la gloire des armées françaises et sur l'étendue du devoir, imposé à chaque citoyen, de consacrer sa vie à son prince et à la Patrie.
Stran 227 - ... du lit; et tirant sa custode, le roi commence à lui dire, jetant un grand soupir et larmoyant si fort, que les sanglots lui interrompaient la parole : « Ah! ma nourrice, ma mie, ma nourrice, que de sang et que de meurtres!
Stran 536 - Quoi, lui dit-il, mon pauvre petit bonhomme, on vous avait mis aux galères ! Que voulaiton faire de vous? Quelle conscience de mettre à la chaîne et d'envoyer ramer un homme qui n'avait commis d'autre crime que de prier Dieu en mauvais français ! » Il se tourna plusieurs fois vers moi, en détestant la persécution.
Stran 295 - Quoiqu'il fût né de parents catholiques , qu'il assistât « à la messe , qu'il fût instruit à faire le signe de la croix et à se « mettre à genoux dans la contenance d'un homme qui prie, il...
Stran 553 - Messieurs, ce n est pas même la tolérance que je réclame; c'est la liberté. La tolérance! le support! le pardon! la clémence! idées souverainement injustes envers les dissidents, tant qu'il sera vrai que la différence de religion, que la différence d'opinion n'est pas un crime. La tolérance! Je demande qu'il soit proscrit à son tour; et il le sera, ce mot injuste, qui ne nous présente que comme des citoyens dignes de pitié, comme des coupables auxquels on pardonne, ceux que le hasard...

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