Les merveilles de l'Inde: ouvrage arabe inédit du Xe siècle

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A. Lemerre, 1878 - 220 strani
 

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Stran 189 - Leur mœurs et leurs coutumes approchent beaucoup de celles des Bactriens. Ils sont aussi les plus braves de tous les Indiens, et ce sont eux qu'on envoie chercher l'or. Il ya aux environs de leur pays des endroits que le sable rend inhabitables. On trouve dans ces déserts et parmi ces sables des fourmis plus petites qu'un chien , mais plus grandes qu'un renard. On en peut juger par celles qui se voient dans la ménagerie du mi de Perse, et qui viennent de ce pays , où elles ont été prises à...
Stran 2 - Mémoire géographique, historique et scientifique sur l'Inde, antérieurement au milieu du xi» siècle de l'ère chrétienne, d'après les écrivains arabes, persans et chinois. Paris...
Stran 175 - Un homme dont la parole mérite toute croyance a affirmé que lorsque les coqs, dans les états duZabedj comme dans nos contrées, chantent, le matin, pour annoncer l'approche du jour, ils se répondent les uns aux autres sur une étendue de cent parasanges et au delà.
Stran xxvi - Ces marchands parlent l'arabe, le persan, le romain (grec et latin), les langues franque, espagnole et slave. Ils voyagent de l'Occident en Orient, et de l'Orient en Occident, tantôt par terre, tantôt par mer. Ils apportent de l'Occident des eunuques, des esclaves femelles, des garçons, du brocard, des peaux de castor, des pelisses de martre, et autres pelleteries, et des épées.
Stran 184 - Un jour nous découvrîmes une île charmante dont le sol semblait couvert d'un épais tapis de verdure odoriférante. Le capitaine ayant fait carguer les voiles, tous les marchands descendirent du bâtiment, se répandirent sur cette prairie et se mirent à boire, à manger, à se reposer. Tout a coup l'île éprouve un tremblement et est agitée. Un crieur proclame : « Voyageurs, garde à vous, vite au vaisseau, sinon vous .êtes tous perdus. Hâtez-vous, cherchez votre sûreté; l'île sur laquelle...
Stran 200 - L'origine de cet usage vient de ce que les habitants de cette île sont entourés d'ennemis; celui donc qui se montre le plus hardi dans les combats est le plus estimé de tous.
Stran 151 - ... cent parasanges. CX. Une personne qui avait voyagé dans l'Inde m'a dit qu'elle avait vu à Atakia, non loin de Mankir, ville des pays de l'or, un grand arbre, porté sur un gros tronc, assez semblable au noyer, lequel produit des rosés (ou des feuilles) rouges où on lit en caractères blancs : « II n'ya de Dieu que Dieu, Mohammed est le prophète de Dieu. » CXI. Dans la mer de Senf est une île, où les crabes qui y tombent deviennent pierres. C'est cette pierre connue à Alep, dans l'Irac...
Stran 205 - L'ordre fut exécuté. A la vérité l'Indien tua le marchand et se tua lui-même; ce cas se reproduisit plusieurs fois, et un grand nombre d'indigènes et de marchands arabes trouvèrent ainsi la mort. Mais on finit par se lasser; ce genre d'attaque cessa, et les marchands n'eurent plus à craindre pour leur personne. (Les Deux Mahométans, Ed.
Stran 180 - Cette mer renferme un autre poisson que nous péchâmes ; sa longueur était de vingt coudées. Nous lui ouvrîmes le ventre, et nous en tirâmes un poisson de la même espèce; puis, ouvrant le ventre de celui-ci, nous y trouvâmes un troisième poisson du même genre. Tous ces poissons étaient en vie et se remuaient; ils se ressemblaient pour la figure les uns aux autres.
Stran 28 - Le navire aborde, tout le monde veut débarquer, ils se jettent sur le sable, se roulent passionnément sur cette terre bien-aimée, et pas une âme ne reste sur le navire. Pendant ces transports, tout à coup de l'intérieur de l'île arrive une cohue de femmes dont Dieu seul pourrait compter le nombre. Elles tombent sur les hommes, mille femmes ou plus pour chaque homme. Elles les entraînent vers les montagnes, elles en font l'instrument de leurs plaisirs. C'est entre elles une lutte sans cesse...

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