Oeuvres, Količina 4Chez Marc Michel Rey., 1750 |
Pogosti izrazi in povedi
affez ainfi âme amour animaux auffi Auguftin avoit Bêtes bles bonté c'eft C'eſt CARDINAL DE POLIGNAC caufe Chant charmes Ciel Cieux cœur courroux crime cruels defordre Dieu Domitien douleurs efprits encens enfans envain EPITRE eſt éternelle étoit fage faint fang fans ceffe fçais fecours fecrets fein fens fentiment fervir feul filence fincere foible foient foit fommes font fouffrir foumis foupçonne foupirs fous fouvent fuis fuite fuivant fujet funefte fureur fyftême gloire grace HARDION Hélas Homere hommes Hymen Iliade immortel jour jufqu'à jufte l'âme l'efprit l'Homme l'innocence laiffe loix long-tems Lorfque lumiere Maître malheureux matiere maux méchans méprifable miferes moiffons mort mortel Mufes n'eft naiffance ordre nouveau Ovide paffe paffions paroît penfe peuple Philofophes plaifir plaifirs pleurs plufieurs Poëfie Poëme Poëtes pouffiere préfent préfide puiffance puiffe Puifqu'il Raifon refpect refte Religion s'eft Seigneur tems Terre TIREE DU PSEAUME tranfports trifte vois yeux دو
Priljubljeni odlomki
Stran 190 - Des douceurs de la paix , des horreurs de la guerre , Un ordre indépendant détermine le choix : C'est le courroux des rois qui fait armer la terre; C'est le courroux des dieux qui fait armer les rois. C'est par eux...
Stran 127 - Que sa lumière sera pure ! Nous n'en pouvons dans la nature Trouver que d'imparfaits crayons : Ce soleil n'a rien qui l'égale , Quoiqu'au haut des cieux il étale La pompe de tant de rayons. Sur cette terre infortunée , Quel temps cruel et ténébreux...
Stran 153 - Dans sa disgrâce encor répand un plus grand jour: Nous le félicitons quand la cour l'abandonne ; Et nous plaignons la cour. Frappé d'une peinture et si rare et si belle , Si quelqu'un croit qu'ici j'invente ce tableau, Qu'il te regarde, Alcandre ,*il verra le modèle Qui conduit mon pinceau.
Stran 177 - Mégère même est immobile , Et , dans le Tartare tranquille , Suspend les cris et les douleurs. Mais qui peut compter tes merveilles. Enchanteresse de nos sens? Si je languis, tu me réveilles; Je vis au gré de tes accens. Tyrtée enflamme mon courage ; II chante : je vole au carnage , Bellone règne dans mon cœur ; Anacréon monte sa lyre : " ** * , - . »• i Mes armes tombent, je soupire; Et le plaisir est mon vainqueur.
Stran 132 - Quand j'aurais à tes lois obéi dès l'enfance, Criminel en naissant, je ne dois que pleurer. Pour retourner à toi la route est la souffrance : Loi triste, route affreuse... entrons sans murmurer. De la main de ton fils je reçois le calice; Mais je frémis, je sens ma main prête à trembler. De ce trouble honteux mon cœur est-il complice?
Stran 147 - Envain par Juvenal le vice eft combattu , Sa trop libre Satire irrite la vertu. Un Pétrone feroit rougir même à Cithere. A fon Domitien Martial cherche à plaire. Les Ecrivains de Rome en reflentem les mœurs; On reconnoît chez eux la Cour des Empereurs.
Stran 123 - En tous lieux rejetté, l'horreur de la nature. Homicide d'un peuple à tes foins confié , De ce peuple aujourd'hui tu te vois oublié.
Stran 179 - Et moins brillant par son génie Qu'aimable par son harmonie , Notre Malherbe sut cueillir Ces feuilles si vertes, si belles , Dont les couronnes immortelles Empêchent son nom de vieillir. Mais quoi ! le fer brille à ma vue , Et de morts les champs sont couverts. L'aigle par l'aigle est abattue , On combat pour choisir ses fers. Rome déchire ses entrailles ! Que do meurtres, de funérailles! Paix sanglante , ouvrage d'horreur 1 Que de cris percent mon oreille 1 Plein d'effroi j'admire Corneille,...
Stran 147 - On reconnoît chez eux la Cour des Empereurs. Dans ces tems malheureux, Venus avoit des temples. Le crime autorifé par d'auguftes exemples, Ne paroiflbit plus crime aux yeux de ces mortels, Qui d'un Mars adultère encenfoienc les autels.
Stran 147 - Et périsse notre art , que nos lyres se taisent , Si les sons de l'amour sont les seuls qui nous plaisent. Rendons aux vers plutôt toute leur majesté : De la Religion chantons la vérité. • Rarement , je le sais, par des douceurs pareilles, Une muse pieuse a charmé les oreilles. Nos poètes...