1800 par ladite armée de l'Empereur et de l'Empire, far l'ennemi commun, et jamais en Italie, ni dans les PaysBasan detà de la Meufe, et fans que jamais, dans aucun cas, hi fous aucun pretexte, on puiffe lui donner une 2.4 autre deftination, ni Pembarquer. mande de jug mod as ART. II.'b azien Com- Il eft expreffement convenu que S. A. S. Electorale ment pendant la durée du prefent Traité, ne nommera pour commander en Chef le Corps qu'elle met à la difpofition uta de S. M. Bretne continuera"dans le Commandement du dit Corps qu'un Sujet qui foît agréable à ce Prince. ཟླ1 ༈། e། 2. ART. III. shoqmay em litara Negotia SA. S. Electorale s'engage auffi, durera tant que le prefent Traité, à n'ouvrir aucune négociation avec la France, à l'infçu de S. M. Br. mais elle lui communiquera fidelement, foit à elle, foit à fes Miniftres et Commiffaires, dûment autorités à cet effet, toutes les ouvertures et propofitions qui lui feroient faites à cette fin; en cas de Contravention au présent article, S. M. Br. ne feroit plus obligé de fon côté à remplir les engage mens, auxquels elle fe trouveroit alors encoret tenue, et feroit pleinement autorifée à regarder les ftipulations du prefent Traité, comme nulles et non avenues. paix. S. M. le Roi de la Grande-Bretagne s'engage pendant la durée du, préfent Traité à ne conclure aucun Traité avec la France, fans que S. A. S. Electorale Bavaro- Palatine n'y foit nommement comprise, et que fes interêts n'y ayent été reglés. ART. IV. Prolon- Quoique S. M. Br. ne puiffe dans ce moment, s'engation gager au prefent Traité pour un terme plus long que future celui d'un an? cependant fi dans este intervalle il n'y CY Garantie follicitée. apas de negociation ouverte entre S AS Electorale et la France, fans le fçu et l'aveu de S.M. Br. et que d'ailleurs la fituation des affaires et les circonftances foient de nature, à admettre la prolongation de cet en+ gagement, Sa dite Majefté le Roi de la Grande-Bretagne fe prêtera fans difficulté à engétendre la durée jusqu'au terme qui fera convenu alors entre les hautes Parties Contractantes: SA. S. Electorale Bavaro-Palatine sayant infifténde la manière la plus formelle let da plus précife fucceque S. M. S. M. Br. voulut bien prendre fur elle et la couronne de 1800 la Grande - Brétagne la garantie pofitiye de l'integrité des domaines et Provinces, dont S. A. S. Electorale. Te trouvoit actuellement en poffeffion réelle et effective, le Miniftre Plénipotentiaire de S. M. Br. a declaré qu'il manquoit des pleinspouvoirs et inftructions à cet égard. arrêté que tout ce qui concernoit cet objet, feroit remis à un arrangement féparé, auquel les alliés des deux hautes Parties contractantes, particulièrement, S. M. Imperiale et Royale l'Empereur des Romains et S. M. Imperiale et Eminentiffime l'Empereur de toutes les Ruffles, feroient invitées à concourir et pour l'acceleration duquel S. M. Br. promet d'interpofer fes bons offices efficaces et fuivis. Sur quoi il a été convenueeceffaires ๆ 13773 ART. VI. wildes musim to Les préfens articles féparés et fecrets font cenlés faire Signapartie du Traité principal, figné aujourdhui et auront ture. la même force et valeur, comme s'ils y étoient inferés mot pour mot. En foi de quoi les fousfignés ont figné les prefens articles féparés et fecrets et y ont appofé les cachet de leurs armes. Fait à Munich le 16 Mars 1800. veq hal? (L. S.) (L. S) MONTGELAS.Ô) Article fepare. Il a été convenu et arrêté que les titres employés, Titres. ou omis de part et d'autre, à l'occafion de la prefente négociation, dans les pleinspouvoirs, ou partout ailleurs, ne pourront être cités, ni tirés la conféquence et qu'il ne pourra jamais en refulter aucun préjudice pour l'une ou l'autre des hautes Parties contractantes. Le prefent article féparé aúra la mêmã force que s'il étoit inféré mot à mot dans la Convention principale. En foi de quoi les Miniftres plénipotentiaires l'ont figné et fcellé de leurs armes. Fait à Munich le 16 Mars 1800. 32. 1800 Convention fupplémentaire au traité de fub15 Juil. fides du 16 Mars 1800, du 16 Mars 1800, conclue entre S. M. Britannique et S. A S. Electorale Bav. Palat. wet fignée à Amberg le 15 Juil. 1800. Kaire. Soit notoire à tous ceux à qui il appartiendra que les motifs puiffans, qui ont determiné S. M. le Roi de la Grande-Bretagne et S. A. S. Electorale Bavaro - Palatiné à refferrer par un traité d'alliance et d'union, conclu à Munich le 16 Mars dernier, les liens d'amitié fi heureufement établis entre leurs états refpectifs, ayant acquis depuis un nouveau dégré de force par les progrès de l'armée françoife en Allemagne et l'occupation d'une grande partie de la Bavière, qui en a été la fuite, S. A. S. Electorale defirant en conféquence donner aux moyens militaires, qui font en fon pouvoir, tous les développemens, dont ils font fufceptibles et qui pourroient conduire à feconder encore plus puiffamment les efforts de l'Empereur et de l'Empire pour la caufe commune et à la prompte delivrance de fes Etats; S. M. Br. de fon côté, par une fuite de fon affection pour S. A. S. Electorale et voulant lui donner une preuve de fon defir de favorifer en tout ce qui dépendroit d'elle fes interêts et l'avantage de fa maifon, a autorifé le Sieur William Wickham, Signataire dudit traité de Munich à entrer en pourparler avec le Baron Maximilien Jofeph de Montgelas, également Signataire dudit traité, fur tout ce qui concerne cet objet, lesquels font convenus des articles fupplémentaires fuivans. ART. I. -Corps S. M. Br. prendra à fa Solde à titre de Corps auxixiliaire, les troupes qui ont été levées en Bavière depuis la fignature du traité d'alliance et de fubfides, conclu le 16 Mars dernier, et qui fe trouvent aujourdhui fous les ordres de S. A. S. le Duc Guillaume de Bavière, étant toujours libre à S. M. d'en tirer un nombre de recrues à convenir entre les hautes Parties contra&tantes, pour aider à completer le Corps fubfidiaire de la ma nière et fous les conditions, convenues, par l'art. VIII. 1800 du traité de fubfides. ART. II. les diftricts! Le dit Corps auxiliaire agira dans l'étendue de la Son eme Bavière, du haut Palatinat, des Duchés de Neubourg et ploi. de Sultzbach, pour defendre la partie de ces Provinces qui n'a pas été occupée par l'ennemi et particulièrement le haut Palatinat, ainfi que la Baffe Bavière qui l'avoifinent et reconquérir le refte des Etats de S. A. S. Electorale fans que jamais il puiffe lui être donné une autre deftination que du libre confentement de l'Electeur. ART. III. La folde des troupes commencera à courir du jour Soldo. de la fignature de la prefente Convention fupplémentaire; elle fera payée sur le pied de guerre ufité pour l'armée Bavaro - Palatine, tant pour le prêt des Soldats, que pour les Gages des Officiers et pour la fubfiftance de toute l'armée; le tout d'après les principes adoptés à cet égard tant par le traité de fubfides du 16 Mars, que par la Convention additionelle du 19 du même mois, dont les ftipulations font appliquées expreffement au Corps auxiliaire en autant qu'elles en feront fufceptibles. ART. IV. L'état Major de ce Corps fera organifé d'après le pied Etat adopté pour le Corps fubfidiaire. ART. V. Major La folde et autres fournitures feront acquittés et Entrefournies par les agens et fourniffeurs de S. M. Br. d'après tiem. Ro les états de chaque Corps, fignés par les Chefs, et vifés par S. A. S. le Duc de Bavière, comme Commandant en Chef. Si cependant les commiffaires et agens de S. M. Br. defiroient faire une verification plus particulière de l'état effectif des troupes, il leur feroit fourni à leur requifition, toutes les facilités ftipulées pour les revues du Corps fubfidiaire par l'art. VII. du traité de fubfides. ART. VI. 2304 Autriche L'emploi actif et conftant de ce Corps auxiliaire Concert pour le but et à la fin enoncés par l'article II. de la avec prefente convention fupplémentaire fera reglé dans le plus bref delai poffible entre S. A. S., le Duc de Bavière, le Général en Chef de l'Armée Imperiale et Royale en Alle R 5 1 1800 Allemagne (ou pour le moment actuel par le GénéralMajor, Comte de Klenau, Commandant un detachement de l'Armée Imperiale et Royale actuellement à Ratisbonne) et le Miniftre Plénipotentiaire, et Commiffaire de S. M. Br. ou tout autre Officier qui feroit commis expreffément à cet effet, et s'il exiftait une difference d'avis entre les Généraux Impériaux et Bavarois, qui ne put être conciliée, l'avis de ce dernier fera decifif. de ia ud Shin, eise ART, VII. Conti- Quoique l'objet principal de la prefente convennuation tion foit de recouvrer la Bavière et de repouffer par là folde l'ennemi du centre de l'Allemagne, et que par confe>quent les fécours, que S. M. Br. ne s'eft engagée à donner qu'à titre de fubvention et pendant la durée de la crife actuelle, duffent ceffer du moment, où l'en nemi, aura été expulfé entièrement de cette Province, cependant S. M. le Roi de la Grande-Bretagne par une fuite de fon amitié pour S. A. S., Electorale Bavaro Palatine, confent à continuer au Corps auxiliaire Bavarois la folde et fubfiftance, fur le pied énoncé ci-deffus, tant que le théâtre de la guerre, fera affés, voifin, des confins du pays pour exiger la préfence des troupes fur l'extrême frontière. fubfidiaire. ART. VIII. Corps Dèsque S. A. S. Electorale fera rentrée en pleine et entière poffeffion de fes états Bavarois, le Corps fubfidiaire, ftipulé par le traité du 16 Mars dernier fera fur la demande et à la requifition de S. M. Br. porté fur le pied complet de 12,000 hommes effectifs, pour agir conformement aux ftipulations convenues et dans leur limites déterminées par le dit traité; on y employera, foit le Corps auxiliaire, foit tout autre moyen quelconque que le Gouvernement Bavarois voudra adopter, pourvu qu'il rempliffe le but de l'article II. du traité de fubfides. S. M. Br. de fon coté promet alors de fubvenir aux fraix de recrutement, dans la forme, et avec les modifications, dont on eft convenu par l'article VIFF. du traité de fubfides. THÁ ART. IX. bday ni Garantie antie Pour donner à la Maifon Electorale Bavaro - Pala des pof- tine une preuve feffions etc. Pa- pour les fervice réelle et effective de fa reconnoiffance que S. A. S. Electorale vient de rendre latines. la caufe, dans laquelle S. M. Br. Te trouve engagée, et |