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tées en application de la présente loi peuvent être revêtues, de la manière prescrite, de la désignation commerciale réglementaire.

ART. 15. Les sections 7 et 11 de la présente loi ne s'appliqueront pas à d'autres marchandises qu'à celles ci-dessous désignées:

a. Denrées alimentaires ou articles entrant dans la fabrication ou la préparation des denrées alimentaires ;

b. Remèdes et produits pharmaceutiques pour l'usage interne et pour l'usage externe;

c. Engrais;

d. Effets d'habillement (y compris la chaussure) et les matières qui entrent dans la composition des effets d'habillement;

e. Bijouterie;

f. Graines et plantes.

ART. 16. Les règlements ultérieurement édictés en application des sections 7 et 11 de la présente loi ne devront pas prescrire une désignation commerciale de nature à révéler des secrets de manufacture. ou de préparation, à moins que, selon l'opinion du Gouverneur général, une pareille révélation ne soit nécessitée par la sauvegarde de l'hygiène publique et l'intérêt général.

DIVERS.

ART. 17. Le Gouverneur général pourra édicter tous les règlements qui lui paraîtront conformes à l'esprit et à la lettre de la présente loi et qui auront pour objet de prescrire toutes les dispositions requises ou autorisées par elle, ainsi que celles qu'il estimera utile de prescrire en vue de l'application et de la mise en vigueur de la loi elle-même, notamment en ce qui concerne l'analyse des échantillons levés conformément à la loi, et le degré de foi qu'il y aura lieu d'attacher aux certificats d'origine dans toute procédure consécutive à l'application de la loi.

ART. 18. Toute personne convaincue d'avoir été, soit directement, soit indirectement, sciemment complice d'une contravention à la présente loi, sera déclarée passible des sanctions prévues à l'égard du contrevenant lui-même.

RÉPUBLIQUE DE LA COLOMBIE,

Dispositions concernant l'entrée des étrangers
dans les ports de Colombie.

(Décret du 14 juillet 1906).

ART. 1. Tout étranger arrivant dans les ports de Colombie et voulant pénétrer dans le pays doit être muni d'un passeport établi en

bonne et due forme et visé par le ministre ou le consul colombien du pays ou du port étranger de provenance.

Paragraphe. - Le passeport doit mentionner la nationalité du porteur, sa profession, ses antécédents et bonnes mœurs.

ART. 2. Tout voyageur suspect d'être dangereux pour la sécurité publique ne pourra débarquer et sera tenu de s'en retourner par le même bâtiment qui l'aura amené. En cas de doute à cet égard, on en référera au gouverneur de la province respective.

Paragraphe - On procédera de la même manière s'il existe quelques lacunes dans les pièces d'identité..

ART. 3. Est également interdite l'entrée dans le pays de tout individu atteint d'affections contagieuses d'après le médecin de santé du port respectif.

ART. 4. Dans toutes les douanes et les capitaineries de port de la République, il sera ouvert un registre de mouvement d'entrées et de sorties de passagers, indiquant leurs nom et prénoms, lieux de provenance et de destination, nationalité, sexe, âge, etc. Ces renseignements seront communiqués télégraphiquement au Ministre de la guerre et au commandant militaire de Honda.

Paragraphe.

Il sera ouvert au Ministère de la guerre un registre de mouvement des passagers, qui sera envoyé chaque mois au bureau de la statistique nationale.

ART. 5. Les présentes dispositions seront également applicables dans les ports fluviaux du. Meta et de ses affluents, de l'Arauca, du Caqueta et de ses affluents, du Putumayo et de ses affluents et dans les ports de terre de la République.

ART. 6. Toute personne favorisant frauduleusement l'entrée dans le pays d'individus suspects sera passible des peines édictées par la loi de haute police d'Etat.

Paragraphe. - Dans le cas où, contrairement aux dispositions précédentes, des individus suspects pénétreraient furtivement sur le territoire, les autorités civiles et militaires seront tenues de l'arrêter et d'aviser télégraphiquement le Ministère de la guerre de leur entrée et, si possible, du chemin pris par eux; ledit Ministère donnera les ordres nécessaires pour les ramener au port le plus voisin et les faire rembarquer.

- ART. 7. Jusqu'à ce que les présentes dispositions soient portées à la connaissance de tous, les immigrants ou étrangers en général arrivant dans des ports colombiens pourront débarquer sur la responsabilité et garantie de leurs consuls respectifs et d'après l'avis de l'administrateur de la douane et du capitaine du port respectif.

ART. 8. Le présent décret entrera en vigueur aussitôt après sa publication du Diario oficial.

EQUATEUR.

De la Nouvelle Constitution Politique de la République de l'Equateur, promulguée le 23 décembre 1906, par le Gouvernement du général Eloy Alfaro.

(TEXTE ORIGINAL).

(Extraits) (1).

TITULO HII.

De los Ecuatorianos.

ARTICULO NOveno.

Los ecuatorianos lo son por nacimiento o por naturalización.

ARTÍCULO DECIMO.

Son Ecuatorianos por nacimiento:

1o Los nacidos en el territorio del Ecuador, de padre i madre ecuatorianos;

2o Los nacidos en el mismo territorio, de padres extranjeros, que residan en él; i

30 Los nacidos en el Ecuador, de padres desconocidos.

ARTÍCULO UNDECIMO.

Para los derechos que esta Constitución acuerda, se considerarán ecuatorianos por nacimiento, los que habiendo nacido en suelo extranjero, de padre i madre ecuatorianos por nacimiento, vengan a residir en la República i expresen su voluntad de ser ecuatorianos.

ARTÍCULO DUODECIMO.

Son ecuatorianos por naturalización:

1° Los naturales de otra nación que estuvieren en el goce de la nacionalidad ecuatoriana;

(1) Voir traduction française ci-dessous, p. 140.

2o Los extranjeros que profesen ciencia, arte o industria útil, o sean dueños de propiedad raiz o capital en jiro, i que, habiendo residido un año en la República, declaren su propósito de avecindarse en ella i obtengan carta de naturalización;

30 Los que la obtengan del Congreso por haber prestado servicios relevantes a la Nación;

4o Los hijos de extranjeros naturalizados, mientras permanezcan bajo la patria potestad, i después cuando, llegados a su mayor edad, no renuncien expresamente la naturalización; i

5o La mujer extranjera, viuda de extranjero naturalizado en la República, mientras no manifieste voluntad contraria.

TITULO IV.

De los Ciudadanos.

ARTÍCULO DECIMO TERCIO.

Para ser ciudadano se requiere tener veintiún años de edad i saber leer i escribir.

ARTÍCULO DECIMO CUARTO.

Los derechos de ciudadanía se pierden :

1o Por entrar al servicio de nación enemiga :

2o Por naturalizarse en otro estado;

3o Por haber ejecutado actos de violencia, falsedad o corrupción en las elecciones populares; i, especialmente, por haber comprado o vendido el voto; en cuyos casos será necesario que preceda resolución judicial;

4o Por haber sido condenado por fraude en el manejo de los caudales públicos;

5o Por quiebra declarada fraudulenta; i

6o En los demás casos determinados por las leyes.

ARTÍCULO DECIMO QUINTO.

Los derechos de ciudadanía se suspenden :

1o Por haberse declarado que da lugar a formación de causa contra un funcionario público, o por habérsele suspendido de sus funciones en virtud de sentencia ejecutoriada;

2o Por no haberse presentado, dentro del término legal, las cuentas de los caudales públicos que se hubiesen manejado, o por no haberse satisfecho el alcance que hubiere resultado en contra; i

3o Por interdicción judicial; i en los demás casos que determinan las leyes.

TITULO V.

De las Garantias Nacionales.

ARTICULO DECIMO SEXTO.

La enseñanza es libre, sin más restricciones que las señaladas en las leyes respectivas; pero la enseñanza oficial i la costeada por las municipalidadesson esencialmente seglares i laicas.

La enseñanza primaria i la de Artes i Oficios son gratuitas, i, además, la primera es obligatoria; sin perjuicio del derecho de los padres para dar a sus hijos la enseñanza que a bien tuvieren.

Ni el Estado ni las Municipalidades subvencionarán ni auxiliarán, en forma alguna, otras enseñanzas que no fueren la Oficial i la Municipal.

ARTÍCULO DECIMO SEPTIMO.

No pueden imponerse contribuciones sino en virtud de una ley, i en proporción a las facultades del contribuyente.

ARTÍCULO DECIMO OCTAVO.

La República no reconoce empleos hereditarios, privilegios ni fueros personales.

Prohibese la fundación de mayorazgos i toda clase de vinculaciones. que estorben la libre trasmisión de la propiedad.

Por tanto, no habrá en el Ecuador bienes inmuebles que no sean enajenables i divisibles.

ARTÍCULO DECIMO NONO.

La lei determina los ingresos i gastos de la nación; i de cualquiera cantidad recaudada o invertida contra el tenor expreso de dicha lei, serà responsable personal i pecuniariamente el funcionario que ordenare la exacción o el gasto indebido. También lo será el ejecutor de la orden, si no probare su inculpabilidad conforme a las leyes.

ARTÍCULO VIJESIMO.

Es incompatible el ejercicio de dos o más autoridades en una misma persona.

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