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aux Administrations ». En outre on se décide de remplacer les abréviations « RO », deuxième « RA (attention je vous appellerai dès que j'aurai fini) », « Rch », « RÜ » et « RÜ » par respectivement « SF », « SC », « SD », « SA » et « SB » ; la dernière phrase est rédigée ainsi :

S'il y a lieu d'introduire encore d'autres abréviations, celles-ci doivent continuer par la lettre S.

Quant aux mots « dont le projet sera soumis aux Administrations », l'idée de l'Assemblée est, que le bureau international recueillera les votes et recommandera, selon la majorité des opinions, d'adopter la liste, toutefois sans que cette dernière soit obligatoire.

M. BORDELONGUE, fait remarquer que le service des Compagnies privées radiotélégraphiques qui fonctionnent actuellement est parfaitement organisé, de manière à assurer avec les appareils de leur système la correspondance entre navires en mer pour les besoins de la navigation ainsi que pour les services de transmission d'informations.

Afin que le nouveau service réglementé par la Conférence sous le titre « Dispositions diverses » pour cette même correspondance puisse être facilité et donner son maximum d'effet utile, il est nécessaire que l'on puisse savoir les noms des Compagnies, ou des services de navigation qui consentiront à appliquer directement les dispositions admises.

A cet effet, M. BORDELONGUE propose qu'il soit indiqué au procès-verbal que le Bureau international devra publier les noms des Compagnies, services de navigation ou navires qui seront disposés à conclure des arrangements particuliers, afin que les intéressés puissent connaitre les noms de ceux avec qui ils doivent et peuvent conclure des arrangements spéciaux. On pourra ainsi arriver à une organisation régulière entre les services de navigation ou les navires qui effectuent des parcours réguliers, au grand profit des uns et des autres.

M. OLMI, délégué de l'Argentine, fait la déclaration suivante :

« M. le Président a bien voulu me permettre la lecture d'une lettre qui lui a été dirigée de Buenos-Ayres par M. JAMES NICOLSON. M. NICOLSON croit qu'il serait intéressant pour les membres de la Conférence d'avoir connaissance d'un système concernant la construction des mots artificiels destinés aux transmissions télégraphiques dont il est l'inventeur, système tendant à l'aminoration des erreurs.

» Ce système est appelé Consono-Vowell Vocabulary for Telegrams in preconcerted language.

>> Quant à moi personnellement, je peux vous assurer que le travail abouti par M. NICOLSON est très intéressant et même très utile à la radiotélégraphie, car il me semble que le coefficient des erreurs par ce nouveau moyen de communication est un peu plus élevé que par la télégraphie ordinaire.

>> Je ne veux pas ouvrir une discussion à ce sujet, maisseulement attirer l'attention des membres de la Conférence, qui seront en condition d'étudier ledit système et qui pourraient à un moment propre émettre leur opinion. peut-être avec avantage pour le service de la radiotélégraphie et aussi de la télégraphie ordinaire.

>> Je deinande que ce vœu soit inséré au procès-verbal de la séance. >> M. LE PRÉSIDENT constate qu'il ne s'agit que d'une déclaration.

M. BORDELONGUE demande la parole et s'exprime ainsi :

« LE PRÉSIDENT de la Commission du Règlement s'excuse de faire revivre son ancienne qualité disparue, mais c'est uniquement pour une motion. qui, j'en suis sûr, ralliera les suffrages empressés de tous mes honorables collègues.

» Vous savez tous, Messieurs, les services rendus à notre Commission du Règlement par son distingué rapporteur, notre collègue et ami, M. KRUYT, délégué des Pays-Bas.

» Sa tâche a été très lourde; il l'a toujours remplie avec compétence, activité et bonne humeur. C'est grâce à son concours que la Commission du Règlement a pu faire face aussi rapidement aux travaux qui lui incombaient.

» La Conférence considérera comme un devoir et un plaisir d'adresser, en séance plénière, à notre collègue, ses félicitations et ses remerciements. » (Vifs applaudissements.)

M. KRUIT répond en ces termes :

« M. LE PRÉSIDENT,

» Je suis bien frappé des aimables paroles, que l'honorable délégué de la France, M. BORDELONGUE, en sa qualité d'ancien président de la Commission du Règlement, a voulu m'adresser et encore, Messieurs, de la sympathie dont ces mots ont été accueillis par toute l'assemblée. Messieurs, je vous présente mes remerciements sincères. Mais en même temps je tiens à déclarer que le travail dont il s'agit m'aurait été difficile, sinon impossible, si je n'avais eu l'assistance parfaite et dévouée de deux Messieurs, savoir: M. BARCKHAUSEN, du Bureau de notre Conférence, et M. PUTMAN-CRAMER, de la délégation des Pays-Bas. Pour ma part, Messieurs, je dois remettre la plus grande partie de vos remerciements à ces deux Messieurs, et en ce qui concerne le petit reste, je répète mes remerciements chaleureux. » (Vifs applaudissements.)

M. LE PRÉSIDENT s'exprime ainsi :

<< MESSIEURS,

>> A la fin de la deuxième lecture du Règlement, il m'est un plaisir et un devoir d'exprimer je suis sûr de parler au nom de vous tous - les remerciements les plus vifs à la Commission de Rédaction pour le dévouement, l'assiduité et la prudence, avec lesquels elle a soumis nos décisions à une rédaction à laquelle il ne nous restait qu'à consentir. Elle a travaillé le jour et même la nuit sans son assistance vigoureuse nous n'aurions pu terminer nos séances si tôt. Je remercie tous les membres, son honorable Président et spécialement son rapporteur, M. SINS, qui par son appui a facilité beaucoup ma tâche dans les séances plénières. (Vijs applaudissements.)

M. DELARGE répond comme suit :

« MESSIEURS,

» La Commission que j'ai eu l'honneur de présider avait un rôle modeste mais ardu. Si, comme je l'espère, elle s'est acquittée de sa tâche à la satisfaction de tous et avec promptitude, le résultat est dû à l'intelligence, à l'activité, à l'ardeur, au travail et au dévouement remarquable de son rapporteur, M. SINS. Je vous propose donc, Messieurs, de lui adresser les remerciements les plus chaleureux.» (Vifs applaudissements.)

M. LE PRÉSIDENT fait observer qu'on doit encore se décider sur la question de savoir où la prochaine Conférence se réunira.

M. BABINGTON SMITH prend la parole pour inviter, au nom de son Gouvernement, les délégués à se réunir en Conférence, au printemps 1911, à Londres. Si l'assemblée voulait accepter son invitation, elle pourrait être assurée d'un accueil très cordial. (Vifs applaudissements.)

M. SYDOW croit pouvoir conclure des applaudissements que l'invitation du Gouvernement britannique est acceptée par l'Assemblée. Au nom de cette dernière, il remercie M. BABINGTON SMITH.

M. BARBER, délégué des Etats-Unis d'Amérique, préférerait comme date de réunion le mois de juillet 1969.

M. BABINGTON SMITH est d'avis que cette date serait trop rapprochée, le délai entre la date de la mise en vigueur de la présente Convention et celle de la réunion en deuxième Conférence étant trop court.

L'Assemblée se décide pour la date proposée par la délégation britannique.

M. BABINGTON SMITH prend la parole et s'exprime comme suit:

<<< Il reste encore une proposition à faire, qui je crois réunira les sentiments unanimes de la Conférence. Au cours de nos séances assez prolongées, nous avons eu l'occasion d'apprécier les hautes qualités de notre Président. (Vifs applaudissements.) Il a su diriger nos délibérations d'une main sûre. Sa pensée claire et logique lui a permis de saisir immédiatement la portée exacte de nos idées, même là où peut-être nous ne nous sommes pas rendus compte de cette portée exacte nous-mêmes. Il a démontré, pendant tout le cours de nos séances, une courtoisie parfaite tenue patience qui a résisté à toute épreuve. Surtout, il ne s'est jamais écarté de la plus stricte impartialité. Si donc, nous avons pu mener nos travaux à une bonne fin, ce résultat est dû, dans une grande mesure, aux hautes qualités de notre Président.

>> Messieurs, nous avons apprécié également les travaux du Bureau de la Conférence. Nous admirons tous la façon admirable de laquelle le Bureau s'est acquitté de la lourde tâche qui lui a été confiée. Le chef de ce Bureau surtout, M. LINDOW, a démontré un talent d'organisation vraiment remarquable. Je puis dire de lui qu'il ressemble au système radiotélégraphique que cherchent tous les inventeurs; car il n'est pas susceptible de perturbations. Lui et ses collègues, au milieu de leurs travaux assidus, n'ont jamais manqué à nos demandes les plus exigeantes.

Je vous invite donc, Messieurs, à exprimer par acclamation nos remerciements et nos félicitations à notre honorable Président, à M. LINDOW, et à ses collègues du Bureau de la Conférence. » (Vifs applaudissements reitérés.)

M. LE PRÉSIDENT prend la parole pour s'exprimer ainsi :

« MESSIEURS,

>> Il est difficile pour moi de répondre aux sentiments chaleureux que l'honorable délégué de la Grande-Bretagne vient d'exprimer. Je suis profondément touché de ces paroles, bien que je sache que les éloges qui m'ont été faits sont exagérés. Comment aurais-je pu satisfaire, de quelle nanière que ce soit à la tâche qui m'était imposée, si je n'avais pas été

appuyé par l'esprit de conciliation et, j'ose le dire, d'amitié qui a animé non seulement les relations de MM. les délégués entre eux, mais aussi leurs relations avec le Président? Des souvenirs de cette Conférence me restera toujours particulièrement précieuse la conscience des liens cordiaux (vifs applaudissements) qui ont été noués entre vous et moi et qui, je l'espère, dureront toujours. Je vous remercie de tout cœur.

Le chef du Bureau m'a autorisé à vous exprimer ses remerciements pour la reconnaissance que l'activité du Bureau a trouvée auprès de vous et j'ajoute les remerciements et la reconnaissance du Président vis-à-vis du Bureau.» (Vifs applaudissements.)

La séance est levée à 3 h. 50 m.

Prochaine séance : le samedi, 3 novembre, à 3 heures du soir.

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La séance est ouverte à 3 h. 45 m. du soir.

M. LE PRÉSIDENT communique que les procès-verbaux des neuvième et dixième séances sont imprimés définitivement et se trouveront encore ce soir entre les mains de MM. les délégués. Le procès-verbal de la onzième séance a été distribué hier et sera imprimé définitivement, les observations faites par MM. les délégués étant respectées.

Le procès-verbal de la douzième séance va être imprimé. Il sera envoyé à MM. les délégués, qui voudront bien faire parvenir leurs observations au Bureau de la Conférence jusqu'à la fin de la semaine prochaine.

M. LE PRÉSIDENT propose de déclarer ce procès-verbal comme accepté sous réserve des observations à faire par MM. les délégués.

La proposition est acceptée.

M. DELARGE, délégué de la Belgique, prononce l'allocution suivante :

<< EXCELLENCE,

» La Conférence préliminaire de 1903 avait fixé les bases de la réglcmentation de la radiotélégraphie.

» Aujourd'hui, grâce au désir d'entente qui animait tous les Gouvernements représentés à la Conférence actuelle, un édifice imposant est édifié et sur son fronton sont écrits les mots : progrès de la science, bienfaits de l'humanité.

Mais il ne nous est pas donné d'ignorer, Excellence, que vous êtes, en quelque sorte, l'architecte de ce monument.

Depuis de longues années, vous en avez fait l'objet de votre sollicitude et

pour atteindre le but élevé que vous avez en vue, vous n'avez ménagé ni votre temps ni vos labeurs.

Maintenant vous obtenez la récompense de vos peines et vous pouvez être fier de votre œuvre.

Excellence, hier M. BABINGTON SMITH a fait ressortir en termes heureux et précis les qualités éminentes dont vous avez donné tant de preuves dans la direction de nos travaux. Les applaudissements enthousiastes qui ont suivi ses paroles vous ont démontré que ces éloges étaient la manifestation sincère du sentiment de tous les délégués.

Dans une heure, Excellence, notre mission sera terminée et bientôt nous rentrerons dans nos foyers. Mais jamais nous n'oublierons notre cher président SYDOW: sa rare intelligence, sa franchise, son impartialité et sa grande bonté resteront gravées dans nos esprits.

De notre côté, Excellence, il nous sera doux de savoir que parfois votre pensée se reporte vers nous. Aussi daignez accepter cet album de photographies, seul cadeau que votre modestie et votre délicatesse nous aient permis de vous offrir.

Je termine, Excellence, en vous disant: tous et de tout cœur nous vous crions « Merci, vive notre président SYDOW ».

L'allocution est accueillie par de vifs et unanimes applaudissements. M. Le Président répond en ces termes à l'allocution de M. DELARGE: « Déjà hier, j'ai éprouvé une grande difficulté à trouver les mots dignes pour vous remercier des sentiments que vous venez de m'exprimer. Aujourd'hui, vis-à-vis de votre excès de bienveillance, c'est pour moi encore plus difficile. Je ne puis que répéter que, selon mon avis, ces sentiments de bienveillance, de bonté et, puis-je dire, d'amitié sont bien exagérés. Je sais bien que je n'ai pas mérité cela. Mais je suis très heureux de savoir qu'il y a et qu'il y aura toujours des relations entre vous et moi, relations de cœur qui dureront aussi longtemps que je vivrai.

Je vous remercie de tout cœur, mais permettez-moi de vous dire à la fin, que je n'ai fait que mon devoir. »>

Ces paroles sont également accueillies par de vifs applaudissements. Son Excellence M. TOWER, ambassadeur et délégué des États-Unis d'Amérique, prend la parole:

« EXCELLENCE,

>> Je saisis l'occasion de la clôture des travaux de la Conférence pour me féliciter avec vous des heureux résultats obtenus. Si l'œuvre n'est pas définitive, comme toute œuvre à ses débuts et à la base d'une science nouvelle, elle sera cependant féconde, parce qu'elle est une oeuvre de progrès et parce qu'elle a été édifiée dans un sentiment de conciliation et d'union. C'est dans cette espoir que je fais avec vous des voeux pour que la nouvelle convention radiotélégraphique soit une étape nouvelle dans la voie du progrès social pour le bien de l'humanité. » (Vifs applaudissements.)

M. LE PRÉSIDENT fait remarquer que, sur la demande de quelques délégués, il y a cinq points dans lesquels l'impression définitive diffère de la rédaction des décisions de la deuxième lecture:

I. — Dans l'article 20 de la Convention, deuxième ligne, les mots leurs États sont remplacés par les mots leurs Pays.

II. — Dans l'article V du Protocole final, première ligne, les mots du Gouvernement sont substitués aux mots par le Gouvernement.

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