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vus, il forme par sa répétition un motif continu 'que réunissent parfois des traits courbes ',ou des lignes brisées (fig. 28, 8-10).

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Fig. 28.

35

Disques, rosaces, étoiles, dans l'ornementation barbare.

6. Bouton en relief, radié, Barrière-Flavy, pl. 31,42.

7. Pierres à gravures préhistoriques, Reber, Compte-rendu du XIVe Congrès international d'Anthropol. et d'Arch. préhistoriques, II, p. 63 sq.

12. Barrière-Flavy, pl. 48,2.

13. Ibid., pl. 48,7.

26. lbid., pl. 34,1.

30. Ibid., pl. 41,2; 54,6.

31. Ibid., pl. 54,7.

32. Cf. fig 4, no 9.

35. Barrière-Flavy, pl. 53,6.

On remarquera que sur certains monuments de l'art barbare, des lignes joignent entre eux plusieurs de ces disques fig. 28, 11-3), de manière à déterminer une figure, suivant

1) Ex. pl. XXVII, 3, 4, très fréquent.

2) Pl. 25, 2; 48, 7.

3) Pl. 41. 2.

4) Ex. Barrière-Flavy, pl. 48, 2, 7.

un principe que l'on ne saurait plus deviner, mais qui rappelle les groupements analogues de cupules sur les pierres de la Suisse préhistorique (fig. 28, 7)'.

Roue et rosaces (fig. 28, 14-30). Tous les anciens schémas de la roue et de ses dérivés se retrouvent dans l'art barbare: roue crucifère', roue à triscèle ou tétrascèle amorphe ou animal, rosaces à 6, 7, 8 rais, rosaces à quatre ou huit pétales', avec parfois à leurs extrémités des courbes qui les relient à la circonférence, croix et rosaces dans le disque radié les combinaisons sont multiples.

Quand le cercle, c'est-à-dire la jante de la roue, disparaît, le motif central dérivé des rais demeure seul, et ce sont alors les étoiles à six, huit branches ou même à rayons plus nombreux (fig. 28, 33-35).

10

Croix équilatérale. (fig. 29, 1-18). Et c'est la croix équilatérale. M. Besson a dressé un tableau schématique des formes que prend la croix sur les monuments de l'art barbare de notre pays", mais le titre qu'il lui a donné, « figures dérivées de la croix »<, est inexact: on sait en réalité que, quelles que soient leurs formes, équilatérales, latines, gammées,

1) Reber, Compte-rendu du XIV Congrès international d'Anthropologie et d'Arch. préhistoriques, 1912, II, p. 63 sq.; Forrer, Reallexikon, p. 687, fig. 2, 5, cf. ci-dessus fig. 28, 7.

2) Barrière-Flavy, I, p. 184 sq. La rouelle.

3) Ibid., pl. 67, 5; 66, 2.

4) lbid., pl. 67, 3; 66, 3.

5) Ibid., pl. 67, 6; 68, 2.

6) lbid., pl. A3, 1; 40, 3; 35, 1; Besson, p. 61, pl. IX; ambon de Romainmotier, ibid., pl. IV, p. 27 (cf. fig. 36, 1).

7) Ibid., pl. 29, 1; 28, 2; A3, 2. Dalle du Musée épigraphique de Genève, provenant d'Arles, couverte de rosaces, no 312.

8) Fig. 28, no 23-5, 29. Barrière-Flavy, pl. 29, 1 (4), 28, 2 (6).

9) lbid., pl. 39, 2, 5, 6.

10) Barrière-Flavy, pl. 38, 6; Besson, p. 24, fig. 5, n° 16; n° 17 (à huit branches).

11) L'art barbare dans l'ancien diocèse de Lausanne, p. 23 sq., fig. 5; Prou, Le monogramme du Christ et la croix sur les monnaies merovingiennes, Mélanges de Rossi, 1892, p. 207 sq.; cf. différentes formes de croix, Forrer, Reallexikon, p. 424 sq., fig. 334 sq.

ces croix dérivent de la roue solaire et qu'aucune d'elle n'est nouvelle, puisqu'on les retrouve dès les temps préhistoriques'.

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Croix équilatérale étincelante.

12. Relief assyrien, Rev. arch., 1909, I, p. 319.

13. Croix étincelante dans le disque radié, Barrière -Flavy, pl. 54, 7. (Cf. fig. 28, 31.) 14. Quadrilobe étincelant, ibid., pl. A5, 7, 8.

15. Rosace à quatre branches, svastika, dans le quadrilobe rayonnant, ibid., p. 56,2. 16. lbid., pl. 48,1.

17. Ibid., pl. 63,10.

18. Croix avec disques aux extrémités et au centre, el éclairs, dans la roue solaire, Besson, p. 126, fig. 63. Cf. rouelle italique, de l'âge de fer, ci-dessus, fig. 22, 5.

Croix « lutine » (à branche inférieure plus longue).

19, 20, 21, Besson, p. 24, fig. 5.

22. Ibid., p. 25, fig. 7.

23. Barrière-Flavy, pl. 48,5.

La figure 29 donne les aspects principaux que peut revêtir la croix équilatérale, simple, ou bien étincelante (fig. 29, 12-18) comme le soleil son prototype.

Croix « latine ». (fig. 29, (fig. 29, 19-23). On aurait tort de penser

1) M. Besson a entièrement passé sous silence ce côté de la question.

2) Nous omettons dans ce tableau les formes composées de la croix, qu'on trouvera plus loin (fig. 32).

que

la croix dite « latine », c'est-à-dire celle dont la branche

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Dalle sculptée en relief, encastrée dans le mur de la cuisine d'une maison de Naz, village de la commune d'Esserts, derrière le Salève, près Genève (maison ayant brûlé en janvier 1915), appartenant à M. Roguet, fruitier à Polinge. Molasse. Le dessin ci-contre représente schématiquement la partie apparente de la sculpture, qui se prolonge encore sous le crépissage et en terre. Elle proviendrait d'une ancienne église (époque barbare). Relevé le 18 avril 1915.

Motifs entrelacs renfermant des croix, des rosaces à 7 branches, des disques radiés, des arbres.

inférieure est plus longue que les autres, qui apparaît sur les monnaies mérovingiennes avant la croix équilatérale, dite

1

« grecque »>, est exclusivement chrétienne, puisque les pierres sculptées de la Suisse préhistorique', ou des épingles de l'âge du bronze', la connaissent déjà.

Ces deux types de croix, mais surtout la croix équilatérale, entrent en groupement avec les autres motifs que nous avons

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étudiés séparément, disques, signes en S, éclairs, etc., et forment avec eux de multiples combinaisons (fig. 31).

L'attraction de la croix. On sait, et M. Goblet d'Alviella en a donné divers exemples, quelle attraction les symboles exercent les uns sur les autres, et comment, quand leur sens

1) Besson, p. 25; Michel, Hist. de l'Art, I, 2, p. 913. La forme de la croix. équilatérale, dite grecque, triomphera sur les monnaies au cours du viti⚫ siècle. 2) Cf. p. 45, fig. 21.

3) Cf. p. 44, note 3, fig. 23.

4) Migration des symboles, p. 13, 217 sq. De la transmutation des symboles.

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