L'armée d'invasion et la population: Leurs rapports pendant la guerre étudiés au point de vue du droit des gens naturel ...

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F. Andrae, successeur, 1874 - 122 strani
 

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Stran 10 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe, que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et, dans la guerre, le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Stran 22 - C'est le rapport des choses, et non des personnes, qui constitue la guerre : elle est une relation d'état à état, et non d'individu à individu. Entre deux ou plusieurs nations belligérantes, les particuliers dont ces nations se couiposeut ne sont ennemis que par accident: ils ne le sont point comme hommes, ils ne le sont même pas même pas comme citoyens; ils le sont uniquement comme soldats.
Stran 11 - Si ceux qui dirigent la conscience ou les conseils des princes rte se tiennent pas là, tout est perdu ; et, lorsqu'on se fondera sur des principes arbitraires de gloire , de bienséance , d'utilité , des flots de sang inonderont la terre.
Stran 31 - Si, à l'approche de l'armée ennemie, la population de la partie du pays ennemi qui n'est pas encore occupée, ou la population du pays tout entier, se lève en masse pour résister à l'envahisseur, sur un ordre émanant des autorités compétentes, cette population est traitée en ennemie déclarée, et tous ceux de ses membres qui sont pris sont prisonnier
Stran 81 - ... considérant que les progrès 'de la civilisation doivent avoir pour effet d'atténuer autant que possible les calamités de la guerre ; que le seul but légitime que les Etats doivent se proposer, durant la guerre , est l'affaiblissement des forces militaires de l'ennemi...
Stran 27 - ... même de fidélité au gouvernement de l'armée envahissante, et ils peuvent expulser du pays tous ceux qui se refusent à cet acte, mais, que le serment soit requis ou non, les habitants et les employés civils doivent une stricte obéissance au vainqueur, aussi longtemps que celui-ci reste maître du territoire ou du pays, et cela au péril de leur vie.
Stran 21 - Portalis disait ce qui suit: ,,Le droit de la guerre est fondé sur ce qu'un peuple, pour l'intérêt de sa conservation ou pour le soin de sa défense, veut, peut, ou doit faire violence à un autre peuple.
Stran 28 - Il n'existe souvent, vis-à-vis d'un ennemi cruel, pas d'autres moyens d'empêcher la répétition de barbares outrages. 28 11 faut donc ne jamais recourir à des actes de représailles, dans le simple but de se venger ; il faut en user comme d'un châtiment protecteur, et encore avec circonspection et à la dernière extrémité. En d'autres termes, on ne devra avoir recours aux représailles qu'après une enquête sur les circonstances réelles et sur le caractère des infractions qui peuvent exiger...
Stran 27 - ... à couper les routes, canaux, ou autres voies de communication; à intercepter les vivres et les munitions de l'ennemi; à s'emparer de tout ce que le pays ennemi peut fournir pour la subsistance et la sécurité de l'armée, et à recourir...
Stran 25 - II est permis au commandant des troupes, même dans son propre pays, de recourir à des mesures de rigueur lorsque les troupes sont en présence de l'ennemi, à cause des nécessités impérieuses de cette situation et du devoir suprême de défendre le pays contre l'invasion.

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