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السلطان ناصر الدين قتل ابن عمته المتزوج بنت السلطان غياث الدين وتزوجها بعده وبلغه ان الملك مسعودا زارة في محبسه قبل موته فقتله أيضا وقتل الملك بهادور وكان من الشجعان الكرماء الفضلاء وأمر لى بجميع ما كان عينه عمه من المراكب برسم الجزائر ثمّ أصابتنى للحمّى القاتلة هنالك فظننت أنّها القاضية والهمنى الله الى الثمر الهندى وهو ء ثم شربته هنالك كثير فاخذت نحو رطل منه وجعلته في الماء فاسهلنى ثلاثة أيام وعافاني الله من مرضى فكرهـت تـلك المدينة وطلبت الاذن فى السفر فقال لى السلطان كيف تسافر ولم يبق لايام السفر الى الجزائر غير شهر واحد اقـم حـتى ما أمر لك به خوند عالم فابيت وكتب لى الى جميع تعطيك

d'or. Après cela, le sultan Nâssir eddîn tua le fils de sa tante paternelle, qui était marié à la fille du sultan Ghiyâth eddîu, et épousa ensuite celle-ci. On lui rapporta que Mélic Mac'oûd avait visité son cousin dans la prison, avant qu'il fût mis à mort, et il le fit périr, ainsi que Mélic Béhâdoûr, qui était au nombre des héros généreux et vertueux. Il ordonna de me fournir tous les vaisseaux que son oncle m'avait assigués pour me rendre aux Maldives. Mais je fus atteint de la fièvre, mortelle en cet endroit. Je m'imaginai que ce serait pour moi le trépas. Dieu m'inspira d'avoir recours au tamarin, qui est fort abondant en ce pays; j'en pris donc environ une livre, que je mis dans de l'eau. Je bus ensuite ce breuvage, qui me relâcha pendant trois jours, et Dieu me guérit de ma maladie. Je pris en dégoût la ville de Moutrah, et demandai au sultan la permission de voyager. Il me dit : « Comment partirais-tu? Il ne reste pour se rendre aux Maldives qu'un mois. Demeure donc jusqu'à ce que nous te donnions tout ce que le maître du monde (le feu sultan)

فتن لاسافر فى اى مركب أردت وعدت الى فتن فوجدت ثمانية من المراكب تسافر الى اليمن فسافرت في احدها ولقينا أربعة أجفان فقاتلتنا يسيرًا ثم انصرفت ووصلنا الى كولم وكان في بقية مرض فاقت بها ثلاثة اشهر ثم ركبت في مركب بقصد السلطان جمال الدين الهنوري فخرج علينا الكفار بين هنور وفاكنور،

ذكر سلب الكفار لنا ولما وصلنا الى الجزيرة الصغرى بين هنور وفاكنور خرج علينا الكفار في اثني عشر مركبا حربية وقاتلونا قتالا شديدا وتغلبوا علينا فاخذوا جميع ما عندى تما كنت ادخره للشدائد واخذوا الجواهر واليواقيت التي

a ordonné de te fournir. Je refusai, et il écrivit en ma faveur à Fattan, afin que je partisse dans n'importe quel vaisseau je voudrais. Je retournai en cette ville; j'y trouvai huit vaisseaux qui mettaient à la voile pour le Yaman, et je m'embarquai dans un d'eux. Nous rencontrames quatre navires de guerre, qui nous combattirent pendant peu de temps, puis se retirèrent; après quoi nous arrivâmes à Caoulem. Comme j'avais un reste de maladie, je séjournai dans cette ville durant trois mois; puis je m'embarquai sur un vaisseau, afin d'aller trouver le sultan Djemâl eddîn Alhinaoury; mais les idolâtres nous attaquèrent entre Hinaour et Fàcanaour.

COMMENT NOUS PÛMES dépouillés par les hindOUS.

Quand nous fùmes arrivés à la petite île située entre Hinaour et Fâcanaour, les idolâtres nous assaillirent avec douze vaisseaux de guerre, nous combattirent vivement et s'emparèrent de nous. Ils prirent tout ce que je possédais et que j'avais mis en réserve contre les adversités, ainsi que les perles, les pierres précieuses qui m'avaient été données

اعطانيها ملك سيلان واخذوا ثيابي والزوادات التي كانت عندى مما اعطانيه الصالحون والاولياء ولم يتركوا لي ساترا (1) خلا السراويل واخذوا ما كان لجميع الناس وانزلونا بالساحل فرجعت الى قالقوط فدخلت بعض المساجد فبعث الى احد الفقهاء بثوب وبعث القاضي بعمامة وبعث بعض التجار بثوب آخر وتعرفت هنالك تزوّج الوزير عبد الله بالسلطانة خديجة بعد موت الوزير جمال الدين وبان زوجتي التي تركتها حاملاً ولدت ولدا ذكرًا فخطر لى السفر الى الجزائر وتذكرت العداوة التي بيني وبين الوزير عبد الله ففتحت المصحف فخرج لى تتنزل عليهم الملائكة أن لا تخافوا ولا تحزنوا فاستخرت الله وسافرت فوصلت بعد عشرة ايام الى جزائر ذيبة المهل ونزلت

par le roi de Ceylan, mes habits et les provisions de route dont m'avaient gratifié des gens de bien et de saints personnages. Ils ne me laissèrent d'autre vêtement qu'un caleçon. Ils se saisirent aussi de ce qui appartenait à tous les passagers et marins, et nous firent descendre à terre. Je retournai à Calicut et entrai dans une de ses mosquées. Un jurisconsulte m'envoya un habillement, le kâdhi un turban, et un certain marchand, un autre habit. J'appris en ce lieu le mariage du vizir 'Abd Allah avec la sultane Khadîdjah, après la mort du vizir Djemâl eddîn, et je sus que la femme que j'avais laissée enceinte était accouchée d'un enfant mâle. Il me vint à l'esprit de me rendre dans les îles Maldives; mais je me rappelai l'inimitié qui avait existé entre moi et le vizir 'Abd Allah. En conséquence j'ouvris le Coran, et ces mots se présentèrent à moi : « Les anges descendront près d'eux et leur diront : « Ne craignez pas et ne soyez pas « tristes. » (Coran, XLI, 30.) J'implorai la bénédiction de Dieu, me mis en route, arrivai au bout de dix jours aux îles Mal

D

منها بكتلوس فاكرمني واليها عبد العزيز المقدشاوى واضافني وجهز لى كندرة ووصلت بعد ذلك الى هللى وهى

الجزيرة التي تخرج السلطانة واخواتها اليها برسم التفرج

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والسباحة ويسمون ذلك التتجر ويلعبون في المراكب ويبعث لها الوزراء والامراء بالهدايا والتحف متى كانت بها ووجدت بها اخت السلطانة وزوجها الخطيب محمد بن الوزير جمال الدين وامها التي كانت زوجتي فجاء الخطيب الى واتوا بالطعام ومر بعض أهل الجزيرة الى الوزير عبد الله فاعلموه بقدومى برسم حمل حالى وتمن قدم معى وأُخبر اني جئت عن فسال ولدى وكانت سنه نحو عامين واتته امه تشكو من ذلك فقال

dives, et débarquai dans celle de Cannaloûs. Le gouverneur de cette île, 'Abd Al'azîz Almakdachâouy, m'accueillit avec considération, me traita et équipa pour moi une barque. J'arrivai ensuite à Hololy, qui est l'île où la sultane et ses sœurs sc rendent pour se divertir et se baigner. Les indigènes appellent ces amusements tetdjer, et se livrent à des jeux sur les vaisseaux. Les vizirs et les chefs envoient à la sultane des présents et des cadeaux, tant qu'elle se trouve dans cette île. J'y rencontrai la sœur de la sultane, son mari le prédicateur Mohammed, fils du vizir Djemâl eddîn, et sa mère, qui avait été ma femme. Le prédicateur me visita, et l'on servit à manger.

Cependant quelques-uns des habitants de l'île se transportèrent près du vizir 'Abd Allah, et lui annoncèrent mon arrivée. Il fit des questions touchant mon état et les personnes qui m'avaient accompagné. On l'informa que j'étais venu afin d'emmener mon fils, qui était âgé d'environ deux ans. La mère de cet enfant se présenta au vizir, afin de se plaindre de mon projet; mais il lui dit : « Je ne l'empêche

a

(1)

لها انا لا امنعه من جمل ولده وصادرنى في دخول الجزيرة و انزلني بدار تقابل برج قصره ليتطلع على حالى وبـعـث الى بكسوة كاملة وبالتنبول وماء الورد على عادتهم وجئت بثوبي حرير للرمى عند السلام فاخذوها ولم يخرج الوزير الى ذلك اليوم واتى الى بولدى فظهر لى ان اقامته معهم خـيـرله فرددته اليهم واقـت خمسة أيام وظهر لي ان تعجيل السفر اولى فطلبت الاذن في ذلك فاستدعاني الوزير ودخلت عليه واتونى بالثوبين الذين اخذوها متى فرميتهما عند السلام على العادة واجلسني الى جانبه وسالني عن حالي واكلت معه الطعام وغسلت يدى معه في الطست وذلك شيء لا يفعله مع احد واتوا بالتنبول وانصرفت وبعث الى باثواب وبساتي من

rai pas d'emmener son fils. » Il me pressa d'entrer dans l'île (de Mahal), et me logea dans une maison située vis-à-vis de la tour de son palais, afin d'avoir connaissance de mon état. Il m'en voya un vêtement complet, du bétel et de l'eau de rose, selon la coutume de ces peuples. Je portai chez lui deux pièces de soie, afin de les jeter au moment où je le saluerais. On me les prit, et le vizir ne sortit pas pour me recevoir ce jour-là. On m'amena mon fils, et il me parut que son séjour près des insulaires était ce qui lui valait le mieux. Je le leur renvoyai donc, et demeurai cinq jours dans l'île. Il me sembla préférable de hâter mon départ, et j'en demandai la permission. Le vizir m'ayant fait appeler, je me rendis près de lui. On m'apporta les deux pièces d'étoffe que l'on m'avait prises, et je les jetai en saluant le vizir, comme c'est la coutume. Il me fit asseoir à son côté, et m'interrogea touchant mon état. Je mangeai en sa compagnie et lavai mes mains dans le même bassin que lui, ce qu'il ne fait avec personne. Ensuite on apporta du bétel, et je m'en retournai.

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