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بعضهم

أخرج
انه
وزعم بعضهم
انه أُخرج مينا

حيا فأُجهز

عليه وحمل ليلا الى مقبرته التي بناها بخارج البلدة المسماة باسمه تغلق أباد قدفن بها وقد ذكرنا السبب في بنائه لهذه المدينة وبها كانت خزاين تغلق وقصوره وبها القصر الاعظم الذي جعل قراميده مذهبة فاذا طلعت الشمس كان لها نور عظيم وبصيص يمنع البصر من ادامة النظر اليها واختزن بها الاموال الكثيرة ويذكر انه بني صهريجا وافرغ فيه الذهب افراغا فكان قطعة واحدة فصرف جميع ذلك ولده محمد شاه لما ولى وبسبب ما ذكرناه من هندسة الوزير خواجه جهان في بناء الكشك الذي سقط على تغلق كانت حظوته عند ولده

le dos au-dessus de són fils, afin de le préserver de la mort. Quelques-uns prétendirent que Toghlok fut retiré mort, d'autres, au contraire, qu'il était encore en vie, qu'on l'acheva et qu'on le transporta de nuit dans le mausolée qu'il s'était construit près de la ville appelée, d'après lui, Toghlok Abad, et où il fut enterré. »

Nous avons raconté (ci-dessus, p. 147) pour quel motif il avait bâti cette ville, où se trouvaient ses trésors et ses palais. C'est là qu'était le palais immense qu'il recouvrit de tuiles dorées. Au moment où le soleil se levait, ces tuiles resplendissaient d'une vive lumière, et d'un éclat qui empêchait l'œil de les regarder longtemps. Toghlok déposa dans cette ville de Toghlok Abâd des trésors considérables. On raconte qu'il construisit un bassin, où il versa de l'or fondu, de manière à en former un seul morceau. Son fils Mohammed châh dépensa tout cela lorsqu'il fut monté sur le trône.

Ce fut aux habiles mesures observées par le vizir Khodjah djihân, en construisant le kiosque qui s'écroula sur Toghlok, ainsi que nous l'avons rapporté, qu'il dut la considéra

محمد شاه و ایثاره لديه فلم يكن احد يدانيه في المنزلة

لديه ولا يبلغ مرتبته عنده من الوزراء ولا غيرهم ،

السلطان غيات ذكر السلطان أبى المجاهد محمد شاه

بن

الدين تغلق شاه ملك الهند والسند الذي قدمنا عليه ولما مات السلطان تغلق استولى ابنه محمد على الملك من غير منازع له ولا مخالف عليه وقد قدمنا انه كان اسمه جونة فلها ملك تسمى بحمد واكتنى بابي المجاهد وكل ما ذكرت من شان سلاطين الهند فهو مما أخبرت به وتلقيته او مُعظَمه من الشيخ كمال الدين بن البرهان الغزنوى قاضي القضاة

tion dont il jouissait auprès de Mohammed et la prédilection que celui-ci lui témoignait. Personne, soit vizir ou autre, n'approchait de lui sous le rapport de l'estime où le tenait le sultan, et n'atteignait le rang dont il était en possession près de ce prince.

HISTOIRE DU SULTAN ABOUL'MODJAHID MOHAMMED CHÂH, FILS DU SULTAN GHIYATH EDDÎN TOGHLOK CHÂH, ROI DE L'INDE ET DU SIND, A LA COUR DE QUI NOUS NOUS RENDÎMES.

Lorsque le sultan Toghlok fut mort, son fils Mohammed s'empara du royaume, sans rencontrer d'adversaire ni de rebelle. Nous avons dit ci-dessus que son nom était Djaounah; mais quand il fut devenu roi, il se fit appeler Mohammed et fut surnommé Abou'l Modjâhid (le père de celui qui fait la guerre aux infidèles). Tout ce que j'ai rapporté touchant l'histoire des sultans de l'Inde, j'en ai été informé et je l'ai appris, au moins pour la plus grande partie, de la bouche du cheikh Camâl eddîn, fils de Borhân eddîn, de Ghaznah, kâdhi

وأما اخبار هذا الملك فعظمها ممّا شاهدته ايام كونى

ببلاده،

ذكر وصفه وهذا الملك احب الناس فى اسداء العطايا واراقة الدماء فلا يخلو بابه عن فقير يغي او حَى يُقتل وقد شهرت في الناس حكاياته في الكرم والشجاعة وحكاياته في الفتك والبطش ذلك تواضعاً وأكثرهم اشد الناس مع وهو بذوى الجنايات اظهارًا للعدل والحق وشعاير الدين عنده محفوظة وله اشتداد في أمر الصلاة والعقوبة على تركها وهو من الملوك الذين اطردت سعادتهم وخرق المعتاد يمن نقيبتهم ولاكن الاغلب عـلـيـه الكرم وسنذكر من أخباره فيه عجائب لم يُسْمَع بمثلها تمن

des kâdhis. Quant aux aventures de ce roi-ci, la plupart sont au nombre de ce que j'ai vu durant mon séjour dans ses États.

PORTRAIT DE CE ROI.

Mohammed est de tous les hommes celui qui aime davantage à faire des cadeaux et aussi à répandre le sang. Sa porte voit toujours près d'elle quelque fakîr (pauvre) qui devient riche, ou quelque être vivant qui est mis à mort. Ses traits de générosité et de bravoure, et ses exemples de cruauté et de violence envers les coupables, ont obtenu de la celébrité parmi le peuple. Malgré cela, il est le plus humble des hommes et celui qui montre le plus d'équité; les cérémonies de la religion sont observées à sa cour; il est très-sévère en ce qui regarde la prière et le châtiment qui suit son inexécution. Il est au nombre des rois dont la félicité est grande, et dont les heureux succès dépassent ce qui est ordinaire; mais sa qualité dominante, c'est la générosité. Nous raconterons, parmi les traits de sa libéralité, des merveilles dont les semblables n'ont été rapportées d'aucun des princes qui l'ont

عنه من

تقدمه وانا اشهد بالله وملائكته ورسله أن جميع ما أنقله الكرم الخارق للعادة حق يقين وكفى بالله شهيدا واعلم من ذلك لا يسع في عقل كثير من الناس ان بعض ما آثره م ويعدونه من قبيل المستحيل عادة ولاكن شيئًا عاينته وعرفت محته واخذتُ بحطّ وافر منه لا يسعني الا قول الحق فيه واكثر ذلك ثابت بالتواتر في بلاد المشرق

ذكر ابوابه ومشوره وترتيب ذلك ودار السلطان بدهلي تسمى دار سرا بفتح السين المهمل والراء ولها أبواب كثيرة فاما الباب الاول فعليه جملة من الرجال موكلون به ويقعد به اهل الانفار والابواق والصرنايات فاذا جاء امیر او كبير ضربوها

précédé. J'atteste Dieu, ses anges et ses prophètes, que tout ce que je dirai de sa munificence extraordinaire est la vérité sûre. Il me suffit de Dieu pour témoin. Je sais qu'une portion de ce que je raconterai en ce genre ne sera pas admise dans l'esprit de beaucoup d'individus, et qu'ils la comprendront parmi ce qui est impossible dans l'ordre habituel des choses. Mais quand il s'agit d'un événement que j'ai vu de mes yeux, dont j'ai connu la réalité, dans lequel j'ai pris une grande part, je ne puis faire autrement que de dire la vérité. D'ailleurs, la majeure partie de ces faits est rendue constante par la tradition orale dans les pays de l'Orient.

DES PORTES DU PALAIS DE CE SULTAN, DE SA SALLE D'AUDIENCE ET DE L'ORDRE SUIVI EN CES LIEUX.

Le palais du sultan, à Dihly, est appelé Dâr Sérâ et a un grand nombre de portes. A la première se tiennent une troupe d'hommes préposés à sa garde; les joueurs de clairons, de trompettes et de fifres sont assis en cet endroit, et quand il arrive un émir ou un grand personnage, ils jouent

ويقولون في ضربهم جاء فلان جاء فلان وكذلك ايضا في البابين الثاني والثالث وبخارج الباب الاول دكاكين يقعد عليها الجلادون وهم الذين يقتلون الناس فان العادة عندهم أنه متى أمر السلطان بقتل احد قُتِل على باب المشور ويبقى البابين الاول والثانى دهليز كبير فيه دكاكين هنالك ثلاثا وبين حفاظ الابواب مبنية من جهتيه يقعد عليها أهل النوبة من واما الباب الثاني فيقعد عليه البوابون الموكلون به وبينه وبين الباب الثالث دكانة كبيرة يقعد عليها نقيب النقباء وبين الذهب يديه عمود ذهب يمسكه بيده وعلى راسه كلاه من مجوهرة في أعلاها ريش الطواويس والنقباء بين يديه على راس كل واحد منهم شاشية مذهبة وفى وسطه منطقة وبيده

de leurs instruments et disent, dans les intervalles de ce concert : « Un tel est venu, un tel est venu. » Il en est de même a la seconde et à la troisième porte. En dehors de la première, il y a des estrades, sur lesquelles s'asseyent les bourreaux qui sont chargés de tuer les gens. C'est la coutume chez ce peuple, toutes les fois que le sultan a ordonné de tuer un homme, qu'il soit massacré à la porte de la salle d'audience et que son corps y reste trois jours. Entre les deux portes, la première et la seconde, il y a un grand vestibule, de chaque côté duquel sont des estrades en pierre de taille, où s'asseyent les hommes de faction parmi les gardiens des portes. Quant à la seconde de ces deux portes, les portiers chargés de sa garde y prennent place. Entre elle et la troisième, il y a une grande estrade où siége le nakîb en chef (chef suprême de tous les chérîfs); il a devant lui une massue d'or, qu'il prend dans sa main, et sur sa tête il porte une tiare d'or incrustée de pierreries et surmontée de plumes de paon. Les nakîbs se tiennent devant lui, coiffés chacun d'une calotte dorée, les reins serrés

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