Slike strani
PDF
ePub

سرتيز وامير مجلس ومن شاء السلطان تشريفه او تكريمه من الاعرة او كبار الامراء دعاة فاكل معهم وربّما اراد ايضا تشريف أحد من الحاضرين فاخذ احدى الصحان بيده وجعل عليها خبزة ويعطيه أياها فياخذها المُعْطَى ويجعلها على كنّه اليُسرى ويخدم بيده اليمنى الى الارض وربّما بعث من ذلك الطعام الى من هو غائب عن المجلس فيخدم كما يصنع الحاضر وياكله مع من حضرة وقد حضرت مرات لهذا الطعام الخاص فرايت جملة الذين يحضرون له نحو عشرين رجلا،

ذكر ترتيب الطعام العام واما الطعام العام فـيـوتى به من الله ونقيب النقباء أمامهم المطبخ وأمامه النقباء يصيحون بسم

Madjlis, ou chef d'assemblée. Outre ceux-ci, le sultan invite les individus qu'il veut anoblir ou honorer, parmi les personnages illustres ou les principaux émirs, qui mangent ainsi avec lui. Il arrive quelquefois qu'il veut aussi honorer une des personnes qui se trouvent présentes. Alors il prend un plat avec sa main, il y place un pain et le passe à cette personne. Celle-ci le prend, le tient dans sa main gauche, et s'incline, en touchant la terre avec sa main droite. Souvent le souverain envoie quelque mets de ce repas à un individu absent de l'audience. Celui-ci, en le recevant, fait la révérence, à l'instar de l'individu présent, et mange ce mets avec les gens qui se trouvent en sa compagnie. J'ai assisté bien des fois à ce repas privé, et j'ai vu que le nombre de ceux qui y prenaient part était d'environ vingt hommes.

DE LA DISPOSITION DU REPAS COMMUN.

Les mets que l'on sert au public sont apportés des cuisines, et précédés par les principaux officiers, qui crient :

معه بيده عمود فضة فاذا دخلوا من بیده عمود ذهب ونائبه الباب الرابع وسمع من بالمشور أصواتهم قاموا قياما اجمعين ولا يبقى احد قاعدا الا السلطان وحده فاذا وضع الطعام بالارض اصطف النقباء صفا ووقف اميرهم أمامهم وتكلم بكلام يمدح فيه السلطان ويُثنى عليه ثم يخدم ويخدم النقباء لخدمتة ويخدم جميع من بالمشور من كبير وصغير وعادتهم نقیب النقباء حين ذلك وقف إن كان ماشيا من سمع كلام نقيب النقباء انه ولزم موقفه ان كان واقفا ولا يتحرك احد ولا يتزحزح عن مقامه حتى يفرغ ذلك الكلام ثمّ يتكلم ايضا نائبه كلاما نحو ذلك ويخدم ويخدم النقباء وجميع الناس مرة ثانية وحينئذ

"

Au nom de Dieu! » Ceux-ci ont en tête leur chef, lequel tient dans sa main une massue d'or, et son substitut, qui en tient une d'argent. Lorsqu'ils ont franchi la quatrième porte, et que ceux qui se trouvent dans la salle d'audience ont ainsi entendu leurs voix, ils se lèvent tous ensemble, et personne, si ce n'est le sultan, ne reste assis. Quand les mets sont posés à terre, les officiers se placent sur une seule ligne, le commandant à leur tête, qui parle à l'éloge du sultan, et fait son panégyrique. Il s'incline profondément après cela, tous les officiers l'imitent, de même que tous les assistants, sans exception, grands et petits. L'usage est que, dès qu'un individu entend la voix du chef des officiers dans cette circonstance, il s'arrête debout, s'il marchait, et garde sa place, s'il était debout et arrêté. Personne ne bouge, ni ne quitte sa place, jusqu'à ce que ledit personnage ait fini son discours. Après cela, son substitut parle d'une façon analogue à la sienne; puis il s'incline, et il est imité en ceci par les officiers et le public, qui saluent ainsi une seconde fois. Alors tout le monde s'assied.

يجلسون ويكتب كتاب الباب معرفين بحضور الطعام وان كان السلطان قد علم بحضوره ويُعطَى المكتوب لصبي من ابناء الملوك

شاء من

موكل بذلك فياتى به الى السلطان فاذا قرأه عين من كبار الامراء لترتيب الناس وإطعامهم وطعامهم الرقاق والشواء والاقراص ذات الجوانب المملوة بالحلواء والارز والدجاج والسموسك وقد ذكرنا ذلك وفسرنا ترتيبه وعادتهم أن يكون في صدر سماط الطعام القضاة والخطباء والفقهاء والشرفاء والمشاخ تم اقارب السلطان ثم الامراء الكبار ثم سائر الناس ولا يقعد احد موضع معين له فلا يكون بينهم تزاحم البتة فاذا جلسوا إلا في اتى الشريدارية وهم السقاة بايديهم أوانى الذهب والفضة

Les secrétaires, placés à la porte, écrivent pour informer le sultan de l'arrivée des aliments, bien que celui-ci le sache déjà. On donne le billet à un enfant choisi parmi les fils des rois, et qui est chargé spécialement de cette besogne; il le remet au souverain, lequel, après l'avoir lu, nomme ceux des principaux commandants qu'il charge de présider à l'arrangement des assistants et à leur nourriture. Celle-ci consiste en pains, ressemblant plutôt à des gâteaux; en viandes rôties; en pains ronds, fendus et remplis de pâte douce; en riz, en poulets, et en une sorte de hachis de viande. Nous avons parlé précédemment de toutes ces choses et expliqué leur distribution.

En tête du banquet se placent les juges, les prédicateurs, les jurisconsultes, les nobles et les cheïkhs. Viennent après eux les parents du sultan, les principaux commandants et tout le public. Personne ne s'assied qu'à l'endroit qui lui a été destiné; de sorte qu'il n'y a parmi eux jamais de presse. Les assistants étant placés, arrivent les chorbdârs, qui sont les échansons; ils tiennent à la main des vases d'or, d'ar

III.

16

والنحاس والزجاج مملوّة بالنبات المحلول بالماء فيشربون ذلك قبل الطعام فإذا شربوا قال الحجاب بسم الله ثم يشرعون في الاكل ويجعل أمام كل انسان من جميع ما يحتوي عليه السماط ياكل منه وحده ولا ياكل احد مع احد في صحفة واحدة فاذا فرغوا من الاكل أتوا بالفقاع في اكواز القصدير فاذا اخذوه الله ثم يوتى باطباق التنبول والفوفل فيعطى كل

قال الحجاب بسم انسان غرفة من الفوفل المهشوم وخمس عشرة ورقة من التنبول مجموعة مربوطة بخيط حرير أحمر فاذا اخذ الناس التنبول فيقومون جميعا ويخدم الامير المعين الله قال الحجاب بسم للاطعام ويخدمون لخدمته ثم ينصرفون وطعامهم مرتان في

اليوم احداها قبل الظهر والاخرى بعد العصر،

gent, d'airain et de verre, remplis de sucre candi dissous dans l'eau : on boit cela avant de manger, et ensuite les chambellans s'écrient : « Au nom de Dieu! » On commence alors le repas. Devant chaque personne, on place de tous les mets dont se compose le festin; chacun les. mange parément, et nul n'est servi dans le même plat avec un autre individu. Le repas fini, on apporte une espèce de bière dans des pots d'étain, et, le public l'ayant bue, les chambellans disent encore : « Au nom de Dieu! » On introduit les plats contenant le bétel et la noix d'arec; on donne à chacun une pincée de celle-ci concassée, ainsi que quinze feuilles de bétel réunies ensemble et liées avec un fil de soie rouge. Les assistants ayant pris le bétel, les chambellans disent de nouveau : « Au nom de Dieu!» Tout le monde se lève à ce moment; le commandant qui a présidé au repas salue; le public en fait autant, et se retire. Cette sorte de festin a lieu deux fois par jour : la première, avant midi, la seconde, après la prière de l'après-midi.

et

ذكر بعض اخبارة في الجود والكرم وانما اذكر منها ما حضرته وشاهدته وعاينته ويعلم الله تعالى صدق ما أقول وكفى بـه ان الذي احكيه مستفیض متواتر والبلاد التي مع شهیدا تقرب من ارض الهند كاليمن وخراسان وفارس مملوة باخبـاره يعلمونها حقيقة ولا سيما جوده على الغرباء فانّه يفضلهم على اهل الهند ويوترهم ويجزل لهم الإحسان ويُسبغ عليهم الانعام ويوليهم الخطط الرفيعة ويُوليهم المواهب العظيمة ومن احسانه اليهم أن سماهم الاعزّة ومنع من أن يدعون الغرباء وقال ان الانسان اذا دعى غريبًا انكسر خاطره وتغير حاله

QUELQUES HISTOIRES SUR CE SULTAN, MONTRANT SA BIENFAISANCE ET SA GÉNÉROSITE.

Je me propose de mentionner seulement les faits de ce genre auxquels j'ai été présent, dont j'ai été témoin, et que j'ai ainsi vus de mes propres yeux. Le Dieu très-haut connaît la vérité des choses que je vais raconter, et l'on n'a pas besoin, outre cela, d'un autre témoignage. D'ailleurs, tout ce que je vais dire est bien divulgué et assez notoire. Les pays qui sont peu éloignés de l'Inde, tels que le Yaman, le Khorâçân et la Perse, sont remplis d'anecdotes sur ce prince, et leurs habitants les connaissent fort bien; ils n'ignorent pas surtout sa bienfaisance envers les étrangers, qu'il préfère aux indigènes, qu'il honore, qu'il favorise largement, qu'il comble de bienfaits, auxquels il donne des emplois élevés et fait de riches présents. Un de ses bienfaits à l'égard des étrangers, c'est qu'il les nomme a'izzah, ou "gens illustres », et défend qu'on les appelle étrangers. Il prétend qu'appeler un individu du nom d'étranger, c'est lui

« PrejšnjaNaprej »