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كان احدهم مغنّيا وكان يبعث الرجال الموكلين بذلك الى الاسواق فمن وجد بها عند اقامة الصلاة عوقب حتى انتهى الى عقاب الستائرتين (1) الذين يمسكون دواب الخدام على باب المشور اذا ضيعوا الصلاة وأمر أن يُطلب الناس بعلم فرائض

ذلك فمن عن الوضوء والصلاة وشروط الاسلام فكانوا يُسألون

لم يُحسنه عوقب وصار الناس يتدارسون ذلك بالمشور والاسواق

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ذكر اشتداده فى اقامة احكام الشرع وكان شديدا في اقامة الشرع ومما فعل في ذلك أن أمر اخاه مبارك خان ان يكون قعوده بالمشور مع قاضي القضاة كمال الدين في قبة مرتفعة

dont l'un était un chanteur. Il y avait des gens exprès, qu'il envoyait dans les marchés, et qui étaient chargés de punir ceux qui s'y trouvaient au moment de la prière. On alla même jusqu'à châtier les satâïriyoûn (littéralement ceux qui couvrent, qui protégent, etc.) lorsqu'ils manquaient la prière. Ce sont ceux qui tiennent les montures des serviteurs à la porte de la salle d'audience. Le souverain ordonna qu'on exigeât du peuple la connaissance des préceptes sur les lotions sacrées, sur la prière, ainsi que celle des statuts de l'islamisme. On les interrogeait sur ces points, et ceux qui ne les savaient pas bien étaient punis. Le peuple étudiait ces choses dans la salle d'audience, dans les marchés, et les mettait par écrit.

DE SON ZÈLE pour l'EXÉCUTION DES ORDONNANCES DE LA LOI.

Le sultan était rigoureux dans l'observation de la justice: parmi ses pratiques à ce sujet, il faut noter ce qui suit. Il chargea son frère Mobârec Khân de siéger dans la salle d'audience, en compagnie du kadhi en chef Camâl eddîn,

هنالك مفروشة بالبسط وتلقاضى بها مرتبة تحف بها التحاد لمرتبة السلطان ويقعد اخو السلطان عن يمينه فمن كان عليه من كبار الامراء وامتنع من إدائه لصاحبه يحضره رجالُ حق مر اني السلطان عند القاضى لينصف منه ،

ذكر رفعه للمغارم والمظالم وقعوده لانصاف المظلومين ولما كان في سنة احدى واربعين أمر السلطان برفع المكوس عن بلاده وان لا يُؤخذ من الناس إلّا الزكاة والعشر خاصة وصار يجلس بنفسه للنظر في المظالم في كل يوم اثنين وخميس برحبة امام المنشور ولا يقف بين يديه في ذلك اليوم إلا امير حاجب

sous une coupole élevée, garnie de tapis. Le juge avait une estrade toute recouverte de coussins, comme celle du sultan; et le frère de celui-ci prenait place à la droite du kâdhi. Quand il arrivait qu'un des grands parmi les émîrs avait une dette, et qu'il se refusait à la payer à son créancier, les suppôts du frère du sultan l'amenaient en présence du juge, qui le forçait d'agir avec justice.

DE LA SUPPRESSION DES IMPÔTS ET DES ACTES D'INJUSTICE, ORDONNÉE PAR LE SULTAN; DE LA SÉANCE DU SOUVERAIN POUR FAIRE RENDRE JUSTICE AUX OPPRIMÉS.

L'année quarante et un (741 de l'hégire, 1340-1341 de J. C.), le sultan ordonna d'abolir les droits pesant sur les marchandises dans tous ses pays, et de se borner à percevoir du peuple la dîme aumônière et la taxe nommée le dixième. Tous les lundis et jeudis il siégeait en personne, pour examiner les actes d'oppression, dans une place située devant la salle d'audience. A cette occasion il n'était assisté

que des personnages suivants : Émîr Hadjib (prince cham

وخاص حاجب وسيّد الحجاب وشرف الحجاب لا غير ولا يُمنع احد تمن اراد الشكوى من الوقوف بين يديه وعين اربعة من كبار الامراء يجلسون فى الابواب الاربعة من المشور لاخذ القصص من المشتكين والرابع منهم هو ابن عمه ملك فيروز فان اخذ صاحب الباب الاول الرفع من الشاكي فحسن والا اخذه الثاني أو الثالث أو الرابع وان لم ياخذوه منه مضى وإلا شكى به إلى صدر الجهان قاضی الماليك فان اخذه منه الى السلطان فان صح عنده انه مضى به الى احد منهم فلم ياخذه منه أدبه وكما يجتمع من القصص في سائر الايام يطالع به السلطان بعد العشاء الآخرة

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bellan), Khâss Hâdjib (chambellan intime), Sayyid alhoddjab (chef des chambellans) et Cheref alhoddjâb (la noblesse, ou la gloire des chambellans). On n'empêchait aucun individu, ayant une plainte à porter, de se présenter devant le monarque. Celui-ci avait désigné quatre des principaux émîrs pour s'asseoir à chacune des quatre portes de la salle d'audience, et prendre les requêtes de la main des plaignants. Le quatrième était le fils de son oncle paternel, le roi Fîroûz. Si le personnage assis à la première porte prenait le placet du plaignant, c'était bien; sinon, il était pris par celui de la deuxième, ou de la troisième, ou de la quatrième porte. Dans le cas où aucun d'eux ne voulait le rece voir, le plaignant se rendait près de Sadr aldjihân, kâdhi des Mamloûcs; si ce dernier ne voulait pas non plus prendre le placet, l'individu qui le portait allait se plaindre au sultan. Quand le souverain s'était bien assuré que le plaignant avait présenté sa requêté à l'un desdits personnages, et qu'il n'avait pas consenti à s'en charger, il le réprimandait. Tous les placets qu'on recueillait les autres jours étaient soumis à l'examen du sultan après la dernière prière du soir.

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ذكر اطعامة في الغلاء ولما استولى التحط على بلاد الهند والسند واشتد الغلاء حتى بلغ من القيح الى سنة دنانير امر السلطان أن يعطى لجميع اهل دهلى نفقة ستة اشهر من المخزن بحساب رطل ونصف من أرطال المغرب لكل انسان في اليوم صغير او كبير حرّ او عبد وخرج الفقهاء والقضاة يكتبون الأزمة باهل الحارات ويحضرون الناس ويعطى لكل واحد عولة ستة اشهر يقتات بها من افعاله وكان على ما ذكر فتكات هذا السلطان وما تقم تدمنا من تواضعه وانصافه ورفقه بالمساكين وكرمه الخارق للعادة كثير التجاسُر على إراقة الدماء لا يخلو بابه عن مقتول

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des vivres que le sultan fit distribueR À L'OCCASION

DE LA DIsette.

Lorsque la sécheresse domina dans l'Inde et dans le Sind, et que la pénurie fut telle, que la mesure de blé appelée mann valait six pièces d'or, le souverain ordonna de distribuer à tous les habitants de Dihly la nourriture pour six mois, tirée du magasin de la couronne. On devait donner à chacun, grand ou petit, né libre ou esclave, la quantité d'un rithl et demi (un kilogramme environ) par jour, poids de Barbarie. Les jurisconsultes et les juges se mirent à enregistrer les populations des différentes rues; ils firent venir ces gens, et l'on donna à chaque personne les provisions de bouche qui devaient servir à sa nourriture pendant six mois.

DES ACTES DE VIOLENCE COMMIS PAR CE SULTAN,

ET DE SES ACTIONS CRIMINELLES.

Le sultan de l'Inde, malgré ce que nous avons raconté sur son humilité, sa justice, sa bonté pour les pauvres et sa générosité extraordinaire, était très-enclin à répandre le sang. Il arrivait rarement qu'à la porte de son palais il n'y eût

إلا في النادر وكنتُ كثيرا ما أرى الناس يقتلون على بابه ويطرحون هنالك ولقد جئت يوما فنفر بي الفرسُ ونظرت الى قطعة بيضاء في الارض فقلت ما هذه فقال بعض اصحابی کی صدر رجل قطع ثلاث قطع وكان يعاقب على الصغيرة والكبيرة كل يوم احدا من أهل العلم والصلاح والشرف وفى

ولا يحترم يرد على المشور من المسلسلين والمغلولين والمقيدين مكون من كان للقتل قتل او للعذاب عُذب أو للضرب ضرب وعادته ان يوتى كل يوم يجميع من في سجنه من الناس الى المشور ما عدى الجمعة فانهم لا يخرجون فيه وهو يوم راحتهم يتنظفون فيه ويستريحون أعاذنا الله

يوم

من البلاء

pas quelqu'un de tué. J'ai vu bien souvent faire mourir des gens à sa porte, et y abandonner leurs corps. Un jour je me rendis à son château, et voilà que mon cheval eut peur; je regardai devant moi et je vis sur le sol une masse blanchâtre. Je dis : « Qu'est-ce que cela? Un de mes compagnons répondit : « C'est le tronc d'un homme, dont on a fait trois morceaux ! » Ce souverain punissait les petites fautes, comme les grandes; il n'épargnait ni savant, ni juste, ni noble. Tous les jours on amenait dans la salle d'audience des centaines d'individus enchaînés, les bras attachés au cou, et les pieds garrottés. Les uns étaient tués, les autres torturés, ou bien battus. Son habitude était de faire venir tous les jours dans la salle d'audience, excepté le vendredi, tous ceux qui se trouvaient en prison. Ce dernier jour était pour eux une journée de répit; ils l'employaient à se nettoyer, et se tenaient tranquilles. Que Dieu nous garde du malheur !

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