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ذكرقتله لاخيه وكان له اخ اسمه مسعود خان وامه بنت السلطان علاء الدين وكان من أجمل صورة رايتها في الدنيا فاتهمه بالقيام عليـه وسأله عن ذلك فاقر خوفا من العذاب فانّه من انكر ما يدعيه عليه السلطان من مثل ذلك يعذب فيرى الناس أن القتل اهون عليهم من العذاب فامر به فضربت عنقه فى وسط السوق وبقى مطروحا هنالك ثلاثة أيام على عادتهم وكانت أُمّ هذا المقتول قد رجمت في ذلك الموضع قبل ذلك بسنتين لاعترافها بالزناء فرجمها القاضي

كمال الدين

DU MEURTRE COMMIS PAR LE SULTAN SUR SON PROPRE FRÈRE.

Le sultan avait un frère du nom de Mac'oùd khân, dont la mère était fille du sultan 'Alâ eddîn. Ce Maç'oûd était une des plus belles créatures que j'aie jamais vues dans ce monde. Le monarque le soupçonna de vouloir s'insurger contre lui; il l'interrogea à ce propos, et Maç'oùd confessa, par crainte des tourments. En effet, toute personne qui nie les accusations de cette sorte, que le sultan formule contre elle, est de nécessité mise à la torture, et la plupart des gens préfèrent mourir que d'être torturés. Le souverain fit trancher la tête de son frère au milieu de la place, et le corps resta trois jours abandonné dans le même endroit, suivant l'usage. La mère de Maç'oûd avait été lapidée deux années auparavant, juste en ce lieu; car elle avait avoué le crime de débauche ou d'adultère. Celui qui l'a condamnée à être lapidée ç'a été le juge Camâl eddîn.

ذكر قتله لثلاثماية وخمسين رجلا في ساعة واحدة وكان يوسف بغرة إلى الملك مرة عين حصة من العسكر تتوجه مع قتال الكفار ببعض الجبال المتصلة بحوز دهلى فخرج يوسف معظم العسكر وتخلّف قوم منهم فكتب يوسف وخرج معه الى السلطان يُعلمه بذلك فامر ان يُطان بالمدينة ويُقبض على اولائك المتخلّفين ففعل ذلك وقبض على ثلاثماية من وجد من وخمسين منهم فامر بقتلهم اجمعين فقتلوا ،

ذكر تعذيبه للشيخ شهاب الدين وقتله وكان الشيخ شهاب الدین ابن شيخ الجام الخراساني الذي تنسب مدينة الجام بخراسان الى جده حسبما قصصنا ذلك من كبار المشاخ

DE LA MORT QU'IL FIT DONNER À trois cent CINQUANTE INDIVIDUS, DANS UN MÊME MOMENT.

Une fois le sultan avait destiné une portion de l'armée, commandée par le roi Yoùçuf Boghrah, pour aller combattre les infidèles Hindous, sur des montagnes adjacentes au district de Dihly. Yoûçuf sortit, ainsi que la presque totalité de sa troupe; mais une partie de ses soldats restèrent en arrière. Il écrivit au souverain, pour l'informer de cet événement, et celui-ci ordonna de parcourir la ville et de saisir tous les individus qu'on rencontrerait, parmi ceux qui étaient restés en arrière. On s'empara de trois cent cinquante de ceux-ci; le monarque donna ordre de les tuer lous; et il fut obéi.

des tourments QU'IL A FAIT SUbir au cheikh cHIHAB EDDÎN, ET DE LA CONDAMNATION À MORT DE CE CHEIKH.

Le cheïkh Chihâb eddîn était fils du cheïkh Aldjâm alkhorâçâny, dont l'aïeul avait donné son nom à la ville de Djâm, située dans le Khorâçân, comme nous l'avons déjà raconté. Chihâb eddin était un des principaux cheikhs, un des plus

الصلحاء الفضلاء وكان يُواصِل اربعة عشر يوما وكان السلطانان قطب الدين وتغلق يعظمانه ويزورانه ويتبركان به فلما ولى السلطان محمد اراد ان يخدم الشيخ في بعض خدمته فان عادته أن يخدم الفقهاء والمشائخ والصلحاء محتجاً ان الصدر لم يكونوا يستعملون إلّا أهل العلم الله عنهم الاول رضی

والصلاح فامتنع الشيخ شهاب الدين من الخدمة وشافهه السلطان بذلك في مجلسه العام فاظهر الاباية والامتناع فغضب ذلك وامر الشيخ الفقيه المعظم ضياء الدين السلطان من السمناتي ان ينتف لحيته فابي ضياء الدين من ذلك وقال لا أفعل هذا نامر السلطان بنتف لحية كل واحد منهما فتتفت ونفى ضياء الدين الى بلاد التلنك ثم ولاه بعد مدة قضاء

probes et des plus vertueux; il avait l'habitude de jeûner quatorze jours de suite. Les deux sultans Kothb eddîn et Toghlok le vénéraient, le visitaient et imploraient sa bénédiction. Quand le sultan Mohammed fut investi du pouvoir, il voulut faire remplir au cheïkh quelque charge dans l'état; mais celui-ci refusa. C'était l'usage chez ce souverain d'employer les jurisconsultes, les cheïkhs et les hommes pieux; il se fondait sur ce que les premiers princes musulmans, que Dieu soit satisfait d'eux! ne donnaient les places qu'aux savants et aux hommes probes. Il s'entretint à ce sujet avec Chihab eddîn, à l'occasion d'une audience publique; celui-ci refusa et résista. Le sultan en fut indigné, et il commanda au jurisconsulte vénéré, le cheïkh Dhiyâ eddin assimnâny, d'arracher la barbe de Chihâb eddîn. Dhiyâ eddîn ne le voulut pas, et il dit : « Je ne ferai jamais cela. » Alors le souverain donna l'ordre d'arracher à tous les deux les poils de leur barbe; ce qui eut lieu.

Le sultan relégua Dhiyâ eddîn dans la province de Tiling;

ورنكل فمات بها ونفى شهاب الدين الى دولة آباد فاقام بها

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سبعة اعوام ثم بعث عنه فاكرمه وعظمه وجعله على ديوان المستخرج وهو ديوان بقايا العُمّال يستخرجها منهم بالضرب والتنكيل ثم زاد في تعظيمه وامر الامراء ان ياتوا للسلام عليه ويمتثلوا أقواله ولم يكن احد في دار السلطان فوقه ولما انتقل السلطان الى السكنى على نهر الكنك وبني هنالك القصر المعروف بسرك دوار معناه شبيه الجنّة وأمر الناس بالبناء هنالك طلب منه الشيخ شهاب الدين ان ياذن له فى الاقامة بالحضرة فاذن الى ارض موات على مسافة ستّة أميال من دهلى فحفربها له كهفا كبيرًا صنع في جوفه البيوت والمخازن والفرن والحمام

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et plus tard il le nomma juge à Ouarangal, où il mourut. Il exila Chihab eddîn à Daoulet Åbâd, et l'y laissa pendant sept années; puis il le fit revenir, il l'honora et le vénéra. Il le mit à la tête du Dîouân almostakhradj « le bureau du produit de l'extorsion », c'est-à-dire celui des reliquats ou arriérés des agents, qu'on leur extorque par la bastonnade et par les tourments. Le souverain considéra de plus en plus Chihâb eddin; il ordonna aux émîrs d'aller lui rendre hommage dans sa demeure, et de suivre ses conseils. Nul n'était audessus de lui dans le palais du sultan.

Lorsque le souverain se rendit à sa résidence située au bord du Gange, qu'il y bâtit le château appelé Sarg Douar la porte du ciel », ce qui veut dire : « semblable au paradis», et qu'il commanda au peuple de construire des demeures fixes en cet endroit, le cheïkh Chihâb eddîn sollicita de lui la permission de continuer à rester dans la capitale. Le sultan lui assigna pour séjour un lieu inculte et abandonné, à six milles de distance de Dihly. Chihâb eddîn y creusa une vaste grotte, dans l'intérieur de laquelle il cons

مالاً كثيرًا وجلب الماء من نهر جون وعمر تلك الارض وجمع من مستغلها لانها كانت السنون قاحطةً وأقام هنالك عامين ونصف عام مدة مغيب السلطان وكان عبيده يخدمون تلك الارض نهارا ويدخلون الغار ليلاً ويسدونه على انفسهم وأنعامهم خوف سراق الكفار لانّهم في جبل منيع هنالك ولما عاد السلطان الى حضرته استقبله الشيخ ولقيه على سبعة أميال منها فعظمه السلطان وعانقه عند لقائه وعاد الى غارة ثم بعث عنه بعد أيام فامتنع من اتيانه فبعث اليه مخلص الملك النذر باري وكان من كبراء الملوك فتلطف له في القول وحذره بطش السلطان

truisit des cellules, des magasins, un four et un bain; il fit venir l'eau du fleuve Djoumna; il cultiva cette terre, et il amassa des sommes considérables au moyen de ses produits; car, dans ces années-là, on souffrit de la sécheresse. Il demeura en cet endroit deux ans et demi, le temps que dura l'absence du sultan. Les esclaves de Chihâb eddîn labouraient le sol pendant le jour; ils entraient la nuit dans lå caverne, et la fermaient sur eux et sur les troupeaux, par crainte des voleurs hindous, qui habitaient sur une montagne voisine et inaccessible.

Quand le sultan retourna dans la capitale, le cheïkh alla à sa rencontre, et ils se virent à sept milles de Dihly. Le souverain l'honora, l'embrassa dès qu'il l'aperçut, et Chihâb eddîn retourna ensuite à sa grotte. Le monarque l'envoya quérir quelque temps après cela; mais il refusa de se rendre près de lui. Alors le sultan lui expédia Mokhlis almolc, annodhrbàry (littéralement, celui qui répand, ou qui porte les avertissements, etc.), qui était un des principaux rois. Il parla à Chihab eddin avec beaucoup de douceur, et lui dit de faire attention à la colère du monarque. Le cheïkh répondit : Je ne servirai jamais un tyran. » Mokhlis almole retourna

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