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سرع

سلطان

ه اقراء سين راتب عقولهم

واقت بعد

يء من قبل

لك أتردد إلى

اني اقت هذه المدة ولم اره بسبب مرضى ثم انه صنع طعامًا عزاء مولانا ابى الحسن رضى الله عنه واستدعى الامراء برسم والفقهاء والقاضى والخطيب وحضرت معهم فاتوا بالربعـات وختم (1) القرآن ودعوا لمولانا ابى الحسن رحمه الله ودعوا لمنسى سليمان ولما فرغ من ذلك تقدمت فسلمت على منسى سليمان واعلمه القاضى والخطيب وابن الفقيه بحالى فاجابهم بلسانهم فقالوا لى يقول لك السلطان اشكر الله فقلت الحمد لله والشكر

على كل حال ،

ذكر ضيافتهم التافهة وتعظيمهم لها ولما انصرفت بعث الى الضيافة فوجهت الى دار القاضى وبعث القاضي بها مع

rable. Il arriva que je restai tout ce temps à Mâlli sans le
voir, à cause de ma maladie. Plus tard il prépara un ban-
quet de condoléance, à l'occasion de la mort de notre maître
Aboû'l Haçan (que Dieu soit satisfait de lui!). Il y invita les
commandants, les jurisconsultes, le juge et le prédicateur;
j'y allai en leur compagnie. On apporta les coffrets renfer-
mant les cahiers du Coran, et on lut ce livre en entier. On
fit des vœux pour notre maître Aboû'l Haçan (que Dieu ait
pitié de lui!); on fit aussi des voeux pour Mensa Soleïmân.
Après cela je m'avançai et saluai ce dernier; le juge, le pré-
dicateur et le fils d'Alfakîh lui apprirent qui j'étais. Il leur
répondit dans leur langage, et ils me dirent : « Le sultan
t'invite à remercier Dieu.» Alors je dis : « Louons Dieu et
rendons-lui grâces dans toutes les circonstances!..

DU VIL CADEAU D'HOSPITALITÉ DE CES GENS, ET DU GRAND CAS
QU'ILS EN FAISAIENT.

Lorsque je me fus retiré, après la cérémonie que je viens de raconter, on m'envoya le don de l'hospitalité. D'abord on le fit porter à la maison du juge, qui l'expédia, par

Tentremise d sortit alors à chez moi et c on les étoffes Je me levai, p et des sommes pains ronds, u sharti, et une g arire, et je ne la pauvreté d'es dividus, et de 1 meprisable.

Après avoir r mois sans que le entràmes ainsi d valle, j'étais allé audiences, j'avais

رجاله الى دار ابن الفقيه فخرج ابن الفقيه من دارة مسرعا حافي القدمين فدخل على وقال قم قد جاءك قماش السلطان وهديته فقمت وظننت انها للخلع والاموال فاذا هي ثلاثة اقراص من الخبز وقطعة لحم بقرى مقلو بالغرتي وقرعة فيها لبن رائب فعند ما رايتها ضحكت وطال تعجبى من ضعف عقولهم وتعظيمهم للشيء الحقير،

ذكر كلامي للسلطان بعد ذلك واحسانه الى واقت بعد بعث هذه الضيافة شهرين لم يصل الى فيهما شيء من قبل السلطان ودخل شهر رمضان وكنت خلال ذلك اتردد الى

l'entremise de ses employés, chez le fils d'Alfakîh. Celui-ci sortit alors à la hâte et nu-pieds de sa demeure, il entra chez moi et dit : « Lève-toi; voici que je t'apporte les biens ou les étoffes (komách) du sultan, ainsi que son cadeau. » Je me levai, pensant que c'étaient des vêtements d'honneur et des sommes d'argent; mais je ne vis autre chose que trois pains ronds, un morceau de viande de bœuf frit dans le gharti, et une gourde contenant du lait caillé. Or je me mis à rire, et je ne pus m'empêcher de m'étonner beaucoup de la pauvreté d'esprit, de la faiblesse d'intelligence de ces individus, et de l'honneur qu'ils faisaient à un présent aussi méprisable.

DES PAROLES QUE J'ADRESSAI PLUS TARD AU SULTAN

ET DU BIEN QU'IL ME FIT.

Après avoir reçu le don susmentionné, je restai deux mois sans que le sultan m'envoyât la moindre chose. Nous entrâmes ainsi dans le mois de ramadhân; dans l'intervalle, j'étais allé souvent dans le lieu du conseil ou des audiences, j'avais salué le souverain, je m'étais assis en

القاضي والخطيب فتكلمت

مع

المشور وأُسلّم عليه واقعد مع دوغا الترجمان فقال تكلّم عنده وانا أُعبّر عنك بما يجب فجلس فى أوائل رمضان وقت بين يديه وقلت له اني سافرت بلاد الدنيا ولقيت ملوكها ولى ببلادك منذ اربعة اشهر ولم تضفنى ولا اعطيتني شياً فما ذا أقول عنك عند السلاطين فقال إنّي

لم أرك ولا علمت بك فقام القاضى وابن الفقيه فردا عليه وتالا انه قد سلم عليك وبعثت اليه الطعام فامر لي عند ذلك بدار |

انزل بها ونفقة تجرى على ثمّ فرّق على القاضي والخطيب والفقهاء مالاً ليلة سبع وعشرين من رمضان يسمونه الزكاة واعطاني معهم ثلاثة وثلاثين مثقالاً وثلثا واحسن الى عند سفرى بمأية

مثقال ذهبا ،

compagnie du juge et du prédicateur. Ayant causé avec le drogman Doughâ, il me dit : « Adresse la parole au sultan, et moi j'expliquerai ce qu'il faudra. Le souverain tint séance dans les premiers jours du mois de ramadhân, je me levai en sa présence et lui dis : « Certes j'ai voyagé dans les différentes contrées du monde; j'en ai connu les rois; or je suis dans ton pays depuis quatre mois, et tu ne m'as point traité comme un hôte; tu ne m'as rien donné. Que pourrai-je dire de toi aux autres sultans?» Il fit : « Je ne t'ai jamais vu ni connu!» Le juge et le fils d'Alfakîh se levèrent; ils lui répondirent en disant : « Il t'a déjà salué, et tu lui as envoyé des aliments. Alors il ordonna de me loger dans une maison, et de me fournir la dépense journalière. La vingt-septième nuit du mois de ramadhân, il distribua au juge, au prédicateur et aux jurisconsultes une somme d'argent appelée zécáh, ou aumône; il me donna à cette occasion trente-trois ducats et un tiers. Au moment de mon départ, il me fit cadeau de cent ducats d'or.

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ذكر جلوسه بقبته وله قبة مرتفعة بابها بداخل دارة يقعد فيها اكثر الاوقات ولها من جهة المشور طيقان ثلاثة من الخشب مغشاة بصفاح الفضة وتحتها ثلاثة مغشاة بصفاح الذهب أو هي فصّة مُذهّبة وعليها ستور ملف فاذا كان يوم جلوسه بالقبة رفعت الستور فعلم انه يجلس فاذا جلس أخرج شباك احدى الطاقات شرابة حرير قد ربط فيها منديل مصری مرقوم فاذا رأى الناس المنديل ضربت الاطبال والابواق ثم يخرج من باب القصر نحو ثلاثماية من العبيد في ايدى القسى وفى ايدى بعضهم الرماح الصغار والدرق فيقف بعضهم اصحاب الرماح منهم ميمنة وميسرة ويجلس أصحاب القسى

من

des séances que le sultan TIENT DANS SA Coupole.

Le sultan a une coupole élevée dont la porte se trouve à l'intérieur de son palais, et où il s'assied fréquemment. Elle est pourvue, du côté du lieu des audiences, de trois fenêtres voûtées en bois, recouvertes de plaques d'argent, et audessous de celles-ci, de trois autres, garnies de lames d'or, ou bien de vermeil. Ces fenêtres ont des rideaux en laine, qu'on lève le jour de la séance du sultan dans la coupole : on connaît ainsi que le souverain doit venir en cet endroit. Quand il y est assis, on fait sortir du grillage de l'une des croisées un cordon de soie auquel est attaché un mouchoir à raies, fabriqué en Égypte; ce que le public voyant, on bat des tambours et l'on joue des cors.

De la porte du château sortent environ trois cents esclaves, ayant à la main, les uns des arcs, les autres de petites lances et des boucliers. Ceux-ci se tiennent debout, à droite et à gauche du lieu des audiences; ceux-là s'asseyent de la même

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