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وامره ان لا ينقطع عنه واخبرنى بهذه الحكاية ايضا ولد ابن الطلبة يُعم (3) القرآن بمالى . شيخ اللبن المذكور وهو من الطلبة يُعلم ) افعال السودان وما استقبحته منها ذكر ما استحسنته

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فمن أفعالهم الحسنة قلة الظلم فهم ابعد الناس عنه وسلطانهم لا يُسامح أحدا في شيء منه ومنها شمول الامن في بلادهم فلا يخاف المسافر فيها ولا المقيم من سارق ولا غاصب ومنها عدم تعرضهم المال من يموت ببلادهم من البيضان ولو كان القناطير المقنطرة انما يتركونه بيد ثقة من البيضان حتى ياخذه مستحقه ومنها

de plusieurs esclaves des deux sexes, et il lui dit de ne point le quitter. Cette même histoire m'a été encore rapportée par le propre fils du susdit Ibn Cheïkh Alleben, qui était un homme de lettres, et qui enseignait le Coran à Mâlli.

DE CE QUE J'ai trouvé de lOUABLE DANS La conduite des Nègres ET, PAR CONTRE, DE CE QUE J'Y AI TROUVÉ DE MAUVAIS.

Parmi les belles qualités de cette population, nous citerons les suivantes :

1° Le petit nombre d'actes d'injustice que l'on y observe; car les nègres sont de tous les peuples celui qui l'abhorre le plus. Leur sultan ne pardonne point à quiconque se rend coupable d'injustice.

2o La sûreté complète et générale dont on jouit dans tout le pays. Le voyageur, pas plus que l'homme sédentaire, n'a à craindre les brigands, ni les voleurs, ni les ravisseurs.

3o Les noirs ne confisquent pas les biens des hommes blancs qui viennent à mourir dans leur contrée, quand même il s'agirait de trésors immenses. Ils les déposent, au contraire, chez un homme de confiance d'entre les blancs, jusqu'à ce que les ayants droit se présentent et en prennent possession.

4° Ils font exactement les prières; ils les célèbrent avec

مواظبتهم للصلوات والتزامهم لها في الجماعات وضربهم اولادهم عليها واذا كان يوم الجمعة ولم يبكر الانسان الى المسجد لم يجد أين يصلّى لكثرة الزحام ومن عادتهم ان يبعث كل انسان غلامه بسجادته فيبسطها له بموضع يستحقه بها حتى من سعف شجر يشبه النخل يذهب الى المسجد وسجـاداتهم ولا ثمر له ومنها لباسهم الثياب البيض الحسان يوم الجمعة ولو لم يكن لاحدهم الا قيص خلق غسله ونظفه وشهد به الجمعة ومنها عنايتهم بحفظ القرآن العظيم وهم يجعلون لاولادهم عنهم القيود اذا ظهر في حقهم التقصير في حفظه فلا تفكّ العيد وأولاده يوم حتى يحفظوه ولقد دخلت على القاضي

assiduité dans les réunions des fidèles, et frappent leurs enfants, s'ils manquent à ces obligations. Le vendredi, quiconque ne se rend point de bonne heure à la mosquée ne trouve pas une place pour prier, tant la foule y est grande. Ils ont pour habitude d'envoyer leurs esclaves à la mosquée étendre leurs nattes qui servent pendant les prières, dans le lieu auquel a droit chacun d'eux, et en attendant que le maître s'y rende lui-même. Ces nattes sont faites avec les feuilles d'un arbre qui ressemble au palmier, mais qui ne porte pas de fruits.

5° Les nègres se couvrent de beaux habits blancs tous les vendredis. Si, par hasard, l'un d'eux ne possède qu'une seule chemise, ou tunique usée, il la lave au moins, il la nettoie, et c'est avec elle qu'il assiste à la prière publique.

6° Ils ont un grand zèle pour apprendre par coeur le sublime Coran. Dans le cas où leurs enfants font preuve de négligence à cet égard, ils leur mettent des entraves aux pieds et ne les leur ôtent pas qu'ils ne le sachent réciter de mémoire. Le jour de la fête, étant entré chez le juge, et ayant

مُعيَّدون فقلت له ألا تسرحهم فقال لا افعل حتى يحفظوا القرآن ومررت يوما بشاب منهم حسن الصورة عليه ثياب فاخرة وفى رجله قيد ثقيل فقلت لمن كان متى ما فعل هذا أقتل ففهم على الشاب وضحك وقيل لي انما قيد حتى يحفظ القرآن ومِن مَساوى افعالهم كون الخدم والجواري والبنــات الصغار يظهرن للناس عرايا باديات العورات ولقد كنت ارى في رمضان كثيرًا منهن على تلك الصورة فان عادة الفرارية أن يفطروا بدار السلطان وياتي كل واحد منهم بطعامه تجمله العشرون فما (1) فوقهن من جواريه وهن عرايا ومنها دخـول

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vu ses enfants enchaînés, je lui dis: « Est-ce que tu ne les mettras pas en liberté? . Il répondit : . Je ne le ferai que lorsqu'ils sauront par cœur le Coran. » Un autre jour, je passai devant un jeune nègre, beau de figure, revêtu d'habits superbes, et portant aux pieds une lourde chaîne. Je dis à la personne qui m'accompagnait : « Qu'a fait ce garçon? Est-ce qu'il a assassiné quelqu'un? » Le jeune nègre entendit mon propos et se mit à rire. On me dit : « Il a été enchaîné uniquement pour le forcer à apprendre le Coran de mémoire. » Voici maintenant quelques-unes des actions blàmables de cette population:

1o Les servantes, les femmes esclaves et les petites filles paraissent devant les hommes toutes nues, et avec les parties sexuelles à découvert. J'en ai vu beaucoup de cette manière pendant le mois de ramadhân; car c'est l'usage chez les nègres que les commandants rompent le jeûne dans le palais du sultan, que chacun d'eux y fasse servir ses mets, qu'apportent ses femmes esclaves, au nombre de vingt ou plus, et qui sont entièrement nues.

2° Toutes les femmes qui entrent chez le souverain sont

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النساء على السلطان عرايا غير مستترات وتعرى بناته ولقد رايت في ليلة سبع وعشرين من رمضان نحو مايـة جـاريـة خرجن بالطعام من قصره عرايا ومعهن بنتان له ناهدان ليس عليهما ستر ومنها جعلهم التراب والرماد على رؤوسهم تأدبا الأضحوكة في انشاد الشعراء ومنها أن ومنها ما ذكرته

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كثيرا منهم ياكلون الجيف والكلاب والحمير،

ذكر سفرى عن مالى وكان دخولى اليها في الرابع عشر لجمادى الاولى سنة ثلاث وخمسين وخروج عنها في الثاني والعشرين لمحرم سنة أربع وخمسين ورافقنى تاجر يُعرف بابی

nues, et elles n'ont aucun voile sur leur visage; ses filles aussi vont toutes nues. La vingt-septième nuit du mois de ramadhân, j'ai aperçu environ cent femmes esclaves qui sortaient avec des vivres du château du sultan, et elles étaient nues. Deux filles du souverain, douées d'une forte gorge, les accompagnaient, et elles n'avaient non plus aucun voile sur elles.

3o Les noirs jettent de la poussière et des cendres sur leur tête pour montrer de l'éducation, et comme signe de respect.

4o Ils pratiquent une sorte de bouffonnerie quand les poëtes récitent leurs vers au sultan, ainsi que nous l'avons raconté.

5° Enfin, un bon nombre de negres mangent des cha rognes, des chiens et des ânes.

DE MON DÉPART DE MÂLLI.

J'étais entré dans cette ville le 14 du mois de djoumâda premier de l'année 753, et je l'ai quittée le 22 de moharram de l'an 754 de l'hégire. Mon départ eut lieu en compagnie

بكر بن يعقوب وقصدنا طريق ميمة وكان لى جمل اركبه لان الخيل غالية الاثمان يُساوى احدها ماية مثقال فوصلنا الى خليج كبير يخرج من النيل لا يُجاز إلا في المراكب وذلك الموضع كثير البعوض فلا يمر احد به الا بالليل ووصلنا للخليج ثلث الليل والليل مقمر

ذكر الخيل التي تكون بالنيل ولما وصلنا للخليج رأيت على ضفته ست عشرة دابة ضخمة الخلقة فعجبت منها وظننتها فيلة لكثرتها هنالك ثمّ انّى رأيتها دخلت في النهر فقلت لابی بكر بن يعقوب ما هذه الدواب فقال هي خيل البحر خرجت

d'un marchand nommé Aboù Becr, fils de Ya'koûb. Nous nous dirigeȧmes par la route de Mimah; je montais un chameau, car les chevaux sont très-chers dans ce pays, un de ces animaux valant cent ducats. Or nous arrivâmes à un large canal qui sort du Nil, et que l'on ne peut traverser que dans des barques. Il y a dans cet endroit une quantité énorme de moustiques, et personne n'y passe, si ce n'est pendant la nuit. Lorsque nous atteignîmes le canal, c'était au premier tiers de la nuit, qui était éclairée par lune.

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DES CHEVAUX OU HIPPOPOTAMES Qui se trouVENT DANS le nil.

Arrivés que nous fûmes au canal, je vis près de la rive seize animaux d'une forte dimension; j'en fus étonné, et je pensai que c'étaient des éléphants; car il y en a beaucoup dans ce pays. Ensuite je vis ces animaux entrer dans le fleuve, et je demandai à Aboû Becr, fils de Ya'koûb : « Quelles bêtes sont celles-ci? Il répondit : « Ce sont des chevaux marins ou de

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