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vaudrait mieux lire.-P. 173 (2). Au lieu de lk, le ms. 907 porte leb, et les mss. 909 et 911 ont leulb.

طلبوا بها

طلبوا بها

P. 180 (1). Au lieu de, le ms. 907 donne

P. 181 (1). En place de le, le ms. 907 porte

P. 186 (1). Au lieu de

trois de nos mss., le ms. 910 porte

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avec un bouclier», qui est la leçon de

« avec un manteau ».

P. 197 (1). Les mots, manquent dans les mss. gog et 911.

P. 204 (1). Au lieu de

الفراق.

(pour ), les mss. 909 et 911 donnent

P. 210 (1). Ibn Batoutalı paraît ici en contradiction avec Firichtah, d'après lequel Nâssir eddîn, fils du sultan Ghiyâth eddin Balaban, était encore sur le trône du Bengale lorsque Toghlok Châh entreprit son expédition contre cette province. Voici en quels termes s'exprime l'historien persan: « Lorsque Toghlok Châh arriva à Tarhat, le sultan Nâssir eddîn, fils de l'empereur Ghiyâth eddîn Balaban, qui, grâce à son caractère pacifique, avait conservé son fief sans aucun changement sous le règne des souverains Khildjys, et qui vivait retiré à Lacnaouty, n'étant pas assez fort pour lui résister, se soumit aux ordres du destin. Il vint trouver le sultan Toghlok à Tarhat, et lui offrit de nombreux présents... Toghlok Châh lui conféra un parasol, et le confirma dans la possession de Lacnaouty à titre de fief, comme auparavant. Il lui confia aussi la garde de Sonârgânou (Sounergong) et des districts du Bengale.» (Édition lithographiée, t. I, p. 234; cf. Khondémir, t. III, fol. 109 vo).

P. 248 (1). Au lieu de , les mss. 909 et 911 portent seulement.

فقلما يخرج أحد منها به ووصل الى غيرها : La legon du ms. gro est

910

P. 252 (1). Le ms. 910 donne ; dans les mss. 9og et 911, il y a ici une petite lacune, et ce mot manque.

P. 264 (1). Le ms. 907 porte

(sic); le ms. 909

-sic). Nous donmons la le) ان يبلغ كرها 911 .sic); et le ms) يبلغ لرها

çon du ms. 910.

P. 281 (1). Les mss. 909 et 911 donnent, peut-être pour ; le ms. 910 offre une lacune d'environ une ligne dans cet endroit. Nous adoptons la leçon du ms. 907.

P. 287 (1). Telle est la leçon des deux mss. 907 et 910; les deux

البستارين. mss. gog et 911 portent

P. 295 (1). Le ms. 907 ajoute ici les mots willɔ, mais un léger trait, presque effacé, paraît les rayer avec raison; les mss. 909 et 911

n'ont pas ces deux mots. La leçon du ms. 910 est

W

joy! 31 yogo

il en est

P. 303 (1). Le ms. 907 ajoute ici, sans doute à tort; de même des mss. 9og et 911, mais ceux-ci ont, dans cet endroit, un espace qu'ils laissent en blanc et avec le mot 5. Le ms. 910 ne porte

للبنث pas ce mot

P. 327 (1). Les mss. 909 et 911 portent ; le ms. 910 supprime ce mot; et la leçon du mss. 907 est incertaine. La bonne leçon est sans doute celle que nous avons donnée, c'est-à-dire

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P. 331 (1). Telle est la leçon des mss. 909 et 911; le ms. 910 porte ; la leçon du ms. 907 semble avoir quelque analogie avec cette dernière, mais le premier mot est presque illisible.

وتدوخ

ذلك

P. 332 (1). Les mss. 909 et 911 portenti, et le ms. 910 donne

. قلنجد

P. 345 (1). Les mss. 909, 910 et 911 portent ; mais nous donnons la préférence à la leçon du ms. 907.

P. 355 (1). La vraie leçon est sans doute sjell Igamo, Ilw. Ge Maç'oûd alghâzi, ou « le guerrier », était un membre de la famille du sultan Mahmoud, le Gaznévide; et il périt l'an 557 (1162) dans une guerre contre les Hindous. (Conf. Firichtah, tome I, page 249.) Sâlâr 'Oûd est encore nommé dans ce volume, à la page 444, et nous mettons alors, entre parenthèses, Maç'oud.

P. 370 (1). Tous les mss., excepté le ms. 910, portent.. Ibid. (2). Le ms. 910 porte : et les mss. 909 et 911 donnent

.Nous donnons la leçon du ms. go7 .ولما ان بعث..... فبعث الخ

P. 373 (1). Les deux mss. 909 et 911 portent

P. 382 (1). Telle est la leçon de tous les mss. En effet, les mss. 907 et 910 donnent, ou plutôt al, selon le système d'écriture maghrébin; les deux autres mss., 909 et 911, ont

(sic).

P. 386 (1). Le mot ä paraît avoir ici, et surtout en un autre passage, qu'on trouvera consigné dans le quatrième volume de cet ouvrage, le sens de parasol» ou «dais ». Chez les Africains, il signifie aussi «cabestan »; et dans l'idiome hindoustani, la désigne « un palanquin ».

P. 388 (1). La leçon des mss. 909 et 911 est ; celle du ms. 910

هندین

P. 389 (1). Les mss. 9og et 911 portent

مدة

P. 401 (1). Le ms. 910 porte au lieu de la.

P. 414 (1). Les mss. 907, 909 et 911 donnent i en place de diis. Ce dernier mot est la leçon du ms. 910.

P. 419 (1). Les mss. 909 et 911 portent (sic), et le ms. 910

یاورد.

P. 438 (1). Les mss. 909, 910 et 911 donnent. — Ibid. (2). Le 910

الحشائش ms. gro porte

P. 449 (1). Maintenant que nos lecteurs ont sous les yeux la plus grande partie des détails qu'Ibn Batoutah donne sur l'Inde, nous croyons le moment arrivé de leur faire connaître un passage des Prolégomènes d'Ibn Khaldoun qui regarde notre auteur, et qui a trait, en quelque sorte, aux faits consignés dans ce volume. Nous en donnerons le texte d'après deux manuscrits de la Bibliothèque impériale, et nous y joindrons la traduction, faquelle sera suivie de quelques courtes remarques.

TEXTE.

ورد على المغرب لعهد السلطان ابى عنان من ملوك بني مرين رجل من مشيخة طنجة يعرف بابن بطوطة كان رحل منذ عشرين سنة قبلها الى المشرق وتقلب فى بلاد العراق واليمن والهند ودخل مدينة دهلى وهو السلطان محمد حاضرة ملك الهند واتصل بملكها لذلك العهد شاه وكان له منه مكان واستعمله فى خطة القضاء بمذهب المالكية في عمله ثم انقلب الى المغرب واتصل بالسلطان ابي عنان وكان يحدث العجائب بممالك الارض واكثر ما كان عن شأن رحلته وما رأى من يحدث عن دولة صاحب الهند وياتى من احواله بما يستغربه السامعون

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عطائه

مثل إن ملك الهند اذا خرج للسفر احلى اهل مدينته من الرجال والنساء والولدان وفرض لهم رزق ستة أشهر يدفع لهم من وانه عند رجوعه من سفره يدخل في يوم مشهود يبرز فيه الناس كافة الى صحراء البلد ويطوفون به ويُنصب إمامه في ذلك الحفل منجنيقات على الظهر يومى بها شكائر الدراهم والدنانير على الناس الى ان يدخل إيوانه وأمثال هذه الحكايات فتناجي الناس في الدولة بتكذيبه ولقيت انا يومئذٍ فى بعض الايام وزير السلطان فارس بن ودرار البعيد الصيت مفاوضته فى هذا الشأن واريته انكار اخبار ذلك الرجل لما استفاض فى الناس من تكذيبه فقال الوزير فارس اياك ان تستنكر مثل هذا من احوال الدول بما انك لم تره فتكون كابن الوزير الناشئ في السجن وذلك ان وزيرا اعتقله سلطانه فيكن في السجن سنين ربى فيها ابنه فى ذلك المحبس فلما ادرك وعقل سأل عن اللخمان التي كان يعتذى بها فاذا قال له ابوه هذا لحم الغنم يقول وما الغنم فيصفها له ابوه بشِيَاتها ونُعوتها فيقول يا ابت تراها مثل الفار فيُنكر عليه ويقول ابن الغنم من الفار وكذا في لحم البقر والابل اذ لم يعاين في محبسه إلا الفأر فيحسبها كلّها ابناء جنس للفأر وهذا كثيرا ما يعترى الناس فى الاخبار كما يعتريهم الوسواس في الزيادة عند قصد الإغراب كما قدمناه اوّل الكتاب فليرجع الانسان الى اصوله وليكن مقيمنا على نفسه ومميّزا بين طبيعة الممكن والممتنع ومستقيم فطرته فيا دخل فى نطاق الإمكان قبله وما خرج عنه رفضه وليس مرادنا الامكان العقلى المطلق فان نطاقه اوسع شيء فلا يفرض حدا بين الواقعات وانّما مرادنا الامكان بحسب المادة التي للشيء فاذا نظرنا أصل الشيء وجنسه وفصله ومقدار عظمه وقوته اجرينا الحكم في نسبة ذلك على احواله وحكمنا بالامتناع على ما خرج عن نطاقه وقل رب زدني علما ، فصل في ان آثار الدولة : Extrait du sixième livre et du chapitre institute ' Suppl. . . 72,501, fol. 10 r, et كلها على نسبة قوتها في اصلها

بصريح

عقله

ms. 742, 6o, fol. 67 r° et vo). Ces deux manuscrits offrent des variantes, mais nous n'avons pas jugé nécessaire de les donner.

111.

30

TRADUCTION.

<< Sous le règne du sultan Aboû 'Inân, un des princes des Benoû Merin, il arriva au Maghreb, ou Afrique occidentale, un docteur de Tanger, appelé Ibn Bathoûthah, lequel avait voyagé dans l'Orient durant les vingt années qui venaient de s'écouler. Il avait parcouru les contrées de l'Irâk, ou de la Perse, le Yaman, l'Inde, et il était entré à Dihly, capitale du dernier pays. Le souverain de l'Inde alors vivant, le sultan Mohammed Châh, le reçut avec beaucoup de distinction, et l'employa en qualité de juge du rite de Màlic dans son empire. Ensuite, le voyageur revint en Occident et fut admis en présence du souverain Aboû 'Inân. Il se mit à raconter les circonstances de ses voyages, les merveilles qu'il avait vues dans les différentes régions de la terre, et il parlait surtout du gouvernement de l'empereur de Dihly. A ce sujet, il avançait des faits qui semblaient bien étranges à ceux qui les entendaient. Il disait, entre autres choses, ce qui suit : « 1° que le roi de l'Inde, lorsqu'il entreprenait un voyage, comptait les habitants de sa capitale, hommes, femmes et enfants, et leur faisait distribuer à tous des vivres pour six mois, à titre de présent de sa part; et 2° qu'au moment de son retour, il faisait son << entrée dans la ville en un jour solennel ou de cérémonie; que le peuple « se rendait en masse à sa rencontre dans la plaine qui avoisine la cité, et <«< qu'il entourait le monarque; que, devant celui-ci, et parmi cette foule, on dressait sur des chameaux des balistes, au moyen desquelles on lançait sur les sujets des sacs de pièces d'argent et d'or, et que cela durait jusqu'à ce que l'empereur fût entré dans son palais. Les individus qui écoutaient à la cour de telles anecdotes, et d'autres analogues, se disaient tout bas à l'oreille que c'étaient des mensonges, et que celui qui les racontait était un imposteur.

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« Dans ce temps-là, je rencontrai un jour le vizir du sultan, le personnage nommé Fâris, fils de Ouedrâr, et dont la célébrité est immense. Je causai avec lui sur ces mêmes matières, et lui fis part des soupçons que m'inspiraient les récits d'Ibn Bathoûthah, attendu que généralement on les traitait d'impostures. Le vizir Fâris me répondit : « Garde-toi bien de «nier de pareilles choses concernant d'autres pays, par la raison que tu ne les a pas vues; car tu serais alors sur la même ligne que le fils du vizir, qui grandit et fut élevé dans la prison. »

Ce discours faisait allusion au cas d'un vizir qui fut incarcéré par son souverain, et qui resta dans le cachot un grand nombre d'années, pendant lesquelles son fils s'y développa et y fut éduqué. Quand l'enfant atteignit l'âge de l'adolescence et de la raison, il se mit à faire des demandes sur les chairs d'animaux dont il se nourrissait; et lorsque son père lui disait : «Ceci est de la viande de moutons », il répliquait : « Qu'est-ce que les moutons? » Son père alors les lui décrivait au moyen de leurs signes

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